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Blog 2010
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samedi 17 décembre 2011, 17:46
Salah Hamouri enfin libéré !
Le jeune Franco-Palestinien injustement emprisonné 6 ans, 9 mois et 7 jours dans les
geôles israéliennes sera libéré dimanche 18 décembre 2011
Le gouvernement israélien a accepté qu’il soit inclus dans la deuxième vague de
libération de détenus palestiniens qui a permis la libération de Gilad Shalit en octobre
dernier. "On est un peu dans l'euphorie" a déclaré Denise Hamouri
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dimanche 4 décembre 2011, 10:39 3ème Rencontres Techniques au Lycée Fénelon à
Vaujours
Plus de 220 personnes ont participé aux 3ème Rencontres
Techniques au Lycée Fénelon à Vaujours
Mardi 29 Novembre 2011
Avec comme thème:
Paysage urbain et densité : quels enjeux pour la Seine-Saint-
Denis ?
Voir mon intervention en annexe
Intervention de Josiane Bernard – Vice-présidente du Conseil Général
Mardi 29 Novembre 2011
Madame la chef d’établissement
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi, tout d’abord, de vous dire le plaisir que j’ai d’ouvrir ces rencontres
techniques au service d’une réflexion nouvelle sur la place des espaces verts et des
paysages en Seine-Saint-Denis dans le cadre d'une nouvelle densification.
Nous nous réunissons aujourd’hui pour la troisième édition de ces rencontres qui
connaissent un large succès.
Organisées en partenariat avec le lycée Fénelon et le lycée Horticole et du paysage
de Montreuil, avec le soutien de l’AD 93 et de l’UNEP, dont je remercie leur
engagement, ces rencontres permettent aux acteurs des espaces verts de la Seine-
Saint-Denis d’échanger leurs expériences, de les mettre à dispositions de toutes et
tous et notamment des élèves.
Ce partage des expériences et des savoirs est indispensable à la construction de
pratiques nouvelles et plus généralement d’une culture intégrant l’environnement
comme une dimension majeure aussi bien des équilibres de la planète que de la
qualité de vie.
Je pense que c’est, aussi, le rôle du Département de permettre aux acteurs de
l’environnement de construire des réponses nouvelles aux enjeux auxquels nous
sommes confrontés.
A l’aube du Grand Paris, les enjeux de cohérence territoriale, tant en matière
d’urbanité que d’espaces verts et de cadre de vie sont plus que jamais d’actualité.
Aussi, cette année, il est proposé de s’intéresser au Paysage urbain au sein des
espaces denses.
Depuis de nombreuses années, le Conseil général s’est engagé dans une politique
volontariste de développement et de valorisation des espaces verts et naturels ainsi
que pour la reconnaissance de la place de la nature en ville.
L’appropriation de ces enjeux a connu différentes phases. Une première que l’on
peut qualifier de rattrapage quantitatif. L’objectif étant de multiplier les espaces
verts pour répondre aux besoins et attentes des usagers.
Puis, le Département s’est inscrit résolument dans une démarche de conception et
de gestion douce et naturelle redonnant une place à la nature en ville.
Son objectif a été de concilier l’accueil du public, avec la préservation des
écosystèmes.
Cette démarche a permis le développement de processus innovants plaçant le
Département parmi les précurseurs d’un courant européen qui s'est concrétisé par
l’attribution à la Seine-Saint-Denis du label Natura 2000.
Cet héritage est porteur d’avenir, il nous permet d’aborder avec ambition une
conception de la ville en rapport avec les défis environnementaux auxquels nous
sommes confrontés et les besoins de la population.
Ainsi, le thème de notre journée « Paysage urbain et densité : quels enjeux pour la
Seine-Saint-Denis» est une question d’une grande actualité. En effet, nous sommes
confrontés à des enjeux nouveaux qu’il nous faut prendre à bras le corps.
La ville grignote toujours plus les terres agricoles, elle s'étale imperméabilisant les
sols, elle oblige à une utilisation de l'automobile toujours plus importante...
Pourtant, contrairement aux idées reçues, la densité (en nombre d’habitants par
kilomètre carré), est relativement peu élevée en Seine-Saint-Denis, même au sein
des quartiers d’habitations, puisque que nous comptons 6383 habitants par km² en
Seine-Saint-Denis contre 8800 dans les Hauts de Seine ou plus de 20800 à Paris.
Cette relative faible densité à l’échelle du territoire peut s’expliquer par la
présence de larges nappes pavillonnaires, notamment à l’Est du département,
mais pas seulement. En effet, les grands ensembles si stigmatisés, ont été
souvent conçus comme de « petites villes » comprenant dans leur enceinte
même des logements mais aussi de grands espaces communs (espaces
récréatifs, placettes, aires de jeux, parkings…).
Si aujourd’hui le territoire de la Seine-Saint-Denis est relativement peu dense,
l’enjeu de demain est bien de reconstruire la ville sur la ville.
Ainsi, la densité deviendra rapidement réalité comme le montrent les
réflexions métropolitaines du Grand Paris et les différents projets de transport
autour de la métropole parisienne.
Ces réflexions stratégiques doivent être l’occasion de promouvoir de
nouvelles formes urbaines denses et compactes, notamment pour l’habitat,
mais accueillantes, saines et agréables à vivre, plaçant l’habitant et l’usager
au coeur du projet.
Ces nouveaux aménagements devront porter une évolution et une valorisation
nouvelle des espaces verts et du végétal sous toutes ses formes. Il s’agit de
réfléchir la place du végétal, de la nature en ville en amont des projets et non
pas de mettre en dernière minute « une couche de peinture verte » sans lien
aucun avec les enjeux environnementaux, la biodiversité, le réchauffement
climatique, auxquels nous sommes confrontés.
D’autre part, le besoin qu’expriment les séquano-dionysiens de retrouver la
nature en ville doit trouver une réponse dans l’aménagement des nouveaux
espaces publics.
Les projets de densification du territoire nous offrent l’occasion de repenser
nos pratiques et notamment notre façon d’associer les habitants à la définition
et au devenir des espaces verts.
Vous le voyez cette réflexion porte une dimension globale sur la conception
que nous avons de la ville, du vivre-ensemble, de la place faite aux habitants,
aux usagers.
Notre troisième Rencontre Technique sera donc l’occasion de nous interroger
sur ces problématiques et d’aborder des pistes de réponses sur l’évolution et
la valorisation du végétal dans la ville au regard de la densité actuelle ou
future.
Autant de questions, auxquelles nous voulons apporter nos propres réponses
pour ne pas subir des choix politiques décidés ailleurs et qui n'ont pas
toujours comme point de départ le bien commun et l'intérêt général.
Les politiques publiques que porte le Conseil général en matière environnementale
montrent que les collectivités locales peuvent faire des choix qui contribuent à une
autre approche du devenir de la ville et de l’appropriation citoyenne des enjeux
environnementaux de façon concrète et porteuse de sens.
Elles démontrent aussi le besoin de promouvoir une créativité constante et ces
rencontres participent de cette réflexion.
Aussi je considère vos travaux avec beaucoup d’intérêt car ils participent à cette
recherche d’avancées nouvelles. Vos expériences, vos savoirs de spécialistes de
terrain constituent une matière indispensable à la réflexion collective.
Je suivrai donc avec beaucoup d’attention vos travaux.
Je vous souhaite une journée particulièrement riche et vous remercie de votre
attention.
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samedi 3 décembre 2011, 16:16
Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Les
conseillers généraux communistes et Front de
Gauche font adopter un voeu en faveur de la
libération de Salah Hamouri
Les Conseillers généraux du groupe communiste, citoyen, Front de gauche pour une
transformation sociale et écologique, ont obtenu le vote d’un voeu au Conseil général
en faveur de la libération immédiate de Salah Hamouri.
Voté par l’ensemble du groupe et une partie seulement des élus socialistes (la droite
ayant refusé de participer au vote), ce voeu « demande aux autorités françaises de
s’engager avec détermination afin d’obtenir la liberté immédiate de ce jeune francopalestinien.»
Les initiateurs de ce voeu soulignent que son adoption par l’assemblée départementale
« sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de
promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir
officiellement la demande de reconnaissance de l’Etat palestinien à l’ONU »
Voeu en annexe ci-dessous
"Groupe communiste, citoyen, Front de gauche pour une transformation sociale et écologique".
Bobigny, le 1er décembre 2011
L'accord survenu entre Israël et le Hamas en octobre pour la libération de Gilad Shalit fut une bonne nouvelle.
Néanmoins, Salah Hamouri, franco-palestinien arrêté à l'âge de 20 ans en 2005 et accusé d'avoir « eu l'intention » de s'en prendre à un rabbin, a été condamné à une peine de 7 années de prison après un jugement expéditif au cours duquel il a clamé son innocence.
Nous avons appris il y a quelques temps que sa libération, programmée le 28 novembre
2011 serait reportée de 140 jours supplémentaires par les autorités israéliennes.
Le silence de la France à l’égard de cette affaire est totalement inacceptable : En octobre, M. Gérard Longuet, Ministre de la Défense, déclarait découvrir cette affaire. Interpelé par Mahmoud Abbas afin qu’il intervienne pour sa libération, le Président Nicolas Sarkozy a uniquement déclaré, le 18 octobre dernier, « espérer » que le jeune franco-palestinien soit libéré. Depuis, la diplomatie française négocie pour le faire sortir de prison le 18 décembre dans la deuxième vague de libération des prisonniers. Mais cette date se situe au-delà de la fin de sa peine !
La diplomatie française ne peut jouer le « deux poids deux mesures » quand il s'agit de la liberté de ses ressortissants.
C’est pourquoi nous formulons le voeu suivant :
« Nous déplorons que Salah Hamouri ait été injustement emprisonné toutes ces années.
Nous prenons acte de son jugement officiel attestant de sa libération programmée le 28
novembre 2011. Nous regrettons vivement que cette libération n’ait pas été effective à
cette date et que le gouvernement Israélien prolonge abusivement sa peine.
Nous demandons à nos autorités de s’engager avec détermination afin d’obtenir la liberté immédiate de ce jeune franco-palestinien.
Ce voeu sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de
promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir
officiellement la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU. Notre pays
sortirait grandi de cet engagement en faveur de la paix. »
B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, P. Beaudet, F. Haye, J. J. Karman, P. Laporte, J. Ch Negre, B. Bedreddine, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi.
Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.
Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.
Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog: http://www.elusfrontdegauchecg93.fr
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mercredi 16 novembre 2011, 09:54
Jeudi 17 novembre pour l'avenir de la maternité des Lilas
Les personnels et les usagers de ce territoire de santé sont invités à un:
Rassemblement le jeudi 17 novembre à 11h devant l'ARS.
35, rue de la Gare – millénaire 2 – 75935 PARIS CEDEX 19
Pour Bagnolet, départ collectif: 10h devant la clinique de la Dhuyis, rue P&m
Curie
Elu-e-s front de gauche CG 93 communiste citoyen front de gauche pour une
alternative sociale et écologique
Communiqué du Groupe
Défendons la maternité des Lilas! En 2007, la maternité des Lilas a signé un CPOM
(Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens) avec son autorité de tutelle l’Agence
Régionale de Santé d’Ile de France. Ce contrat prévoyait la reconstruction de la
maternité sur la commune des Lilas. Le financement et l’acquisition du terrain ont été
validés.
Or, l’ARS refuse aujourd’hui d’honorer ce CPOM, proposant que la maternité des Lilas
soit vendue à un fond de pension australien et intégrée à un grand pôle privé. Au
mépris de tout choix démocratique, cette décision illustre une volonté d’aligner la santé
sur des logiques de rentabilité financière qui ne sont pas compatibles avec la qualité
des soins et de la prise en charge des personnes. En privatisant ainsi à terme la
Maternité des Lilas, l’ARS enrichira un groupe privé (rentes de plus de 15% de
bénéfice) au détriment d’un service public digne de ce nom et accessible au plus grand
nombre.
Face au conflit qui l’oppose à l’établissement depuis plusieurs mois, et sachant que le
CPOM de la maternité arrive à terme le 30 mars 2012, l’ARS a décidé de jouer la
montre en nommant un médiateur mais personne n’est dupe !
Les maternités du département connaissent déjà de graves problèmes économiques en
raison d’une tarification à l’acte (la T2A) ne permettant pas de trouver l’équilibre
financier. Plusieurs centres IVG ont déjà été fermés en Seine St Denis, rendant de plus
en plus difficile l’accès à ce droit pour les femmes. Nous rappelons également que le
département est sinistré avec un taux de mortalité infantile de 5,4/1000 contre 3,6 en
France.
Nous refusons que la santé et le droit des femmes soient bradés à des fonds de
pension et réaffirmons notre attachement au service public de la santé et aux structures
à but non lucratif comme les PSPH (Participant au Service Public Hospitalier). Nous
défendons une répartition des centres IVG sur l’ensemble de notre territoire pour que le
droit à l’IVG reste une réalité pour les femmes de la Seine Saint Denis. Enfin, nous
souhaitons un plan de rattrapage ambitieux permettant de diminuer la mortalité infantile
dans notre département.
Il serait regrettable de voir s’étendre à notre territoire des modèles de gestion de santé
publique semblables à celui de l’hôpital sud francilien. Ce sont plusieurs centaines de
millions d’euros qui ont été gaspillés inutilement dans l’affaire du centre hospitalier de
l’Essonne. Le projet de la maternité des Lilas est très éloigné d’un tel coût et la qualité
de son service n’est plus à prouver. La santé est un bien universel que nous refusons
de voir sacrifier sur l’autel de la marchandisation.
Nous soutenons le projet de la maternité des Lilas et nous demandons que soient levés
les freins à sa réalisation.
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mardi 8 novembre 2011, 12:56
COMMUNIQUE DE PRESSE DU PCF – Accord
PS/EELV
« Le débat énergétique ne peut se satisfaire de tractations de couloir »
Le débat public et citoyen sur la politique énergétique de la France prend de l’ampleur
dans le cadre des élections présidentielles et législatives 2012. Ce débat doit se
poursuivre de manière sérieuse et approfondie.
Or des tractations sont en cours, entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts
visant à attribuer quelques postes de députés à ces derniers sur la base de la fermeture
d’unités de production nucléaire ou l’arrêt du chantier de l’EPR de Flamanville
Les communistes n’ont pas l’intention de laisser les batailles politiciennes guider la
politique énergétique de la France. Ils proposent, avec leurs partenaires, dans le cadre
du programme populaire partagé du Front de Gauche, un grand débat public sur les
enjeux énergétiques permettant aux citoyen-nes et aux salarié-es d’en être partie
prenante.
En effet, en aucune façon, la politique énergétique de la gauche pour la France et
l’Europe ne peut s’affranchir des enjeux énergétiques planétaires tels que le droit à
l’énergie pour tous à un prix abordable, le réchauffement climatique, l’épuisement des
ressources, le développement de la recherche, la complémentarité des sources
d’énergie avec les ENR, la sécurité de toutes les installations … La gravité de la
situation qui peut mettre en péril l’avenir de notre planète et de l’humanité mérite
l’examen de réponses pertinentes et réalistes sans exclusive. Ce débat ne peut se
satisfaire de tractations de couloirs.
C’est d’autant plus déterminant que l’avenir de bons nombres de salariés et de familles
de ces régions en découle, tout comme les factures énergétiques des Français qui
atteignent déjà les limites du tolérable.
Paris, le 6 novembre 2011
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mardi 8 novembre 2011, 12:53
Hank Skinner: MERCREDI 9 NOVEMBRE (18h30) face au Consulat des Etats-Unis à Paris
La Cour d'appel d'Austin (Texas) suspend l'exécution de Hank Skinner
La Cour d'appel d'Austin a suspendu - lundi 7 novembre - l'exécution de Hank Skinner,
prévue mercredi, le temps pour cette dernière d'examiner le recours de sa défense
demandant des tests ADN.
"L'exécution est suspendue dans l'attente qu'un jugement soit rendu pour cet appel", a
indiqué la Cour dans sa décision. La Cour estime qu'il est plus "prudent" de procéder à
un examen de la requête de M. Skinner au regard des nouvelles règles en vigueur sur
les tests ADN dans l'Etat du Texas depuis septembre 2011. Les juges soulignent que
cette législation "a subi plusieurs changements depuis sa création" sans qu'ils aient
"jamais été pris en compte dans ce dossier. Et parce que certains de ces changements
sont le fait de cette affaire, nous estimons qu'il serait prudent de prendre le temps
d'examiner dans quelle mesure ces changements affectent ce dossier". La Cour d'appel
d'Austin a par ailleurs enjoint le Tribunal du District du Comté de Gray, conformément à
la nouvelle législation texane, de motiver sa décision de refus d'accorder les tests ADN.
Cette décision en appel "permet à la demande de tests ADN de M. Skinner de recevoir
l'examen sérieux et minutieux qu'elle mérite", s'est félicité dans un communiqué un
avocat de M. Skinner, Rob Owen.
Ce nouveau succès de la mobilisation internationale n'écarte toutefois pas encore
définitivement le recours au crime d'Etat. Le combat pour Hank Skinner doit donc se
poursuivre afin que sa demande de tests ADN soit satisfaite.
Pour fêter ce succès, tout en exprimant notre vigilance et notre détermination à ses
côtés, venez nombreux au RASSEMBLEMENT demain soir MERCREDI 9 NOVEMBRE
(18h30) face au Consulat des Etats-Unis à Paris - Place de la Concorde - angle
Rivoli/Tuileries.
CE SOIR à 22h30 SUR CANAL + (inédit crypté) "Un moment dans la vie de Hank
Skinner"
Le Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal.
Rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.
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samedi 22 octobre 2011, 09:09
Pour la libération immédiate de Salah Hamouri !
!!!Communiqué du Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche.
Conseil Général de la Seine Saint Denis.
Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.
Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog:
http://www.elusfrontdegauchecg93.fr
L'accord survenu entre Israël et le Hamas pour la libération de Gilad Shalit contre
l'échange de mille vingt-sept détenus palestiniens est une bonne nouvelle. La France a
oeuvré pour cette libération. Il était en effet tout à fait naturel que notre pays s'engage
pour Gilad Shalit, soldat de nationalité franco-israélienne.
Néanmoins, Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, arrêté à l'âge de 20 ans en 2005
est toujours enfermé dans les geôles israéliennes, accusé d'avoir eu l'intention de s'en
prendre à un rabbin. En fait, il n'a rien fait et purge une peine de 7 années. Alors qu'il
devait être libéré le 28 novembre prochain, les autorités pénitentiaires israéliennes ont
décidé de le maintenir en rétention 140 jours supplémentaires. Salah Hamouri a été
transféré dans une nouvelle prison sans que sa famille en soit informée. Il est
aujourd'hui à l'isolement. Comme des milliers de palestiniens, Salah Hamouri est la
victime d'une justice israélienne partiale et expéditive. Le silence de la France est donc
à cet égard totalement inacceptable.
M. Gérard Longuet, Ministre de la Défense, déclarait cette semaine, découvrir
l’existence de Salah Hamouri, n’avoir jamais eu connaissance de cette affaire. Depuis
2007, Nicolas Sarkozy n’avait jamais prononcé le nom de Salah Hamouri. Interpelé
quelques jours avant par Mahmoud Abbas afin qu’il intervienne pour sa libération, le
Président a déclaré, le 18 octobre dernier, espérer que le jeune franco-palestinien soit
libéré, sans pour autant prendre publiquement les engagements nécessaires pour faire
cesser cette détention.
Aujourd'hui, dans ce contexte exceptionnel, il faut agir auprès des autorités israéliennes
pour la libération de Salah Hamouri. La diplomatie française ne peut jouer le « deux
poids deux mesures » quand il s'agit de la liberté de ses ressortissants. Elle doit
déployer tous les efforts possibles pour que Salah Hamouri recouvre la liberté, comme
elle l’a fait pour d’autres Français retenus ou détenus à l’étranger.
Notre groupe proposera donc à l’Assemblée départementale, lors de la prochaine
séance du Conseil général, le 1er décembre 2011, un voeu demandant la libération
immédiate de Salah Hamouri.
Ce sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de
promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir
officiellement la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU. Notre pays
sortirait grandi de cet engagement en faveur de la paix.
Bobigny, le 21 octobre 2011
B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, P. Baudet, F. Haye, J. J. Karman, P.
Laporte, J. Ch Negre, B. Bedreddine, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi.
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vendredi 21 octobre 2011, 21:29
70éme anniversaire du massacre de Châteaubriant.
!!En hommage aux 27 fusillés de Châteaubriant Deux vidéos :
!!!La lettre de Guy Moquet
!!!Le chant des partisans
Vidéo "officielle" Guy Moquet projetée le... par CN-PCF
Le Chant des Partisans par nemandi
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lundi 17 octobre 2011, 14:13
Au Cin'Hoche de Bagnolet, ce soir 17/10 à 20 h30
En avant première
!!"Ici on noie les Algériens - 17 octobre 1961"
Un film de Yasmina Adi (2011),
Genre Documentaire
En bref : A l'appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d'Algériens
venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le
couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement
réprimée par les forces de l'ordre.
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vendredi 14 octobre 2011, 17:32
Séance du 13 Octobre 2011 du Conseil Général
•Ebauche du Plan de Maitrise des Nuisances Sonores
•Point d'étape de Natura 2000
Mes interventions en pièces jointes
Par Josiane BERNARD dans Conseil Général | aucun commentaire 2 annexes
ANNEXES :
Natura 2000
Nuisances sonores
Intervention de
JOSIANE BERNARD
Vice-présidente du Conseil général
Natura 2000
Séance du Conseil général du 13
octobre 2011
M. le président, chers collègues,
Avant de vous présenter le document d’objectifs dit DOCOB du site Natura
2000 de la Seine-Saint-Denis, ainsi que la mission d’animation du site que Monsieur le Préfet souhaite confier au Département, je veux revenir quelques instants sur l’enjeu de Natura 2000 et les convictions politiques qui nous ont conduits à engager pour la Seine-Saint Denis et pour ses habitants une procédure de classement.
Nous vivons dans un département, et plus globalement dans une agglomération très urbanisée, très dense, qui concentrent de nombreuses voies de communication, routières, ferroviaires aériennes, des industries, des commerces en grand nombre, autant d’éléments qui sont des atouts pour la Seine-Saint-Denis mais sont aussi des sources de nuisances qui peuvent éloigner toutes formes de vie faunistique et floristique.
Les habitants de la Seine Saint Denis, comme l’ensemble des français, sont préoccupés par les enjeux environnementaux, les pollutions, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité…
Ils ne veulent pas vivre entièrement coupés de la nature, ils aspirent eux
aussi à trouver des lieux pour se ressourcer, découvrir un environnement
protégé qui concoure aux équilibres indispensables de préservation d’une
biodiversité dont la vie dépend.
Une collectivité comme la nôtre se devait d’agir sur la dégradation de la
biodiversité constatée mondialement qui est bien souvent le résultat de
choix politiques qui privilégient les intérêts particuliers, la surexploitation
des hommes comme de la nature, au détriment du bien commun ; ouvrant
ainsi une nouvelle dimension de nos politiques publiques.
Enfin, loin de l’image dont on nous affuble trop souvent, nous avons voulu
montrer le vrai visage de la Seine-Saint-Denis, un Département qui est
capable de prendre à bras-le-corps les questions de l’environnement et du
bien-être de ses habitants et capable de déjouer les scénarii stigmatisant.
Nous avons décidé de relever le défi de la reconquête de la nature en ville
et c’est de cela dont il est question aujourd’hui.
Après de longues années de travail en ce sens, la multiplication de la
surface d’espaces verts pour atteindre plus de 1800 hectares, la création
de l’Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine (ODBU), la
gestion harmonique des parcs départementaux qui permet que cohabitent
présence humaine et protection de la biodiversité ; en 2003 le Département
a engagé une procédure de classement Natura 2000.
Nous avons été soutenus dans cette démarche par de très nombreux
partenaires : le Muséum national d'Histoire naturelle, la Direction Régionale
et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE), les
Agences des espaces verts et les communes de Montreuil, Coubron,
Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance.
Cette démarche innovante en zone fortement urbanisée a été reconnue
par arrêté du 26 avril 2006 du Ministre de l’Écologie et du développement
durable portant désignation de la Zone de Protection Spéciale « Sites de la
Seine-Saint-Denis » au titre de la directive « Oiseaux ».
La Zone de Protection Spéciale de la Seine-Saint-Denis revêt des
caractéristiques particulières qui en font un site Natura 2000 exceptionnel à
l’échelle du territoire européen.
Sur 26 000 sites Natura 2000 en Europe, c’est le seul site entièrement
intégré dans un territoire densément urbanisé et industrialisé, il a la
particularité de s’étendre sur 15 parcs et forêts dont 7 gérés par le
Département.
Plus de 2500 espèces d’oiseaux ont été recensées en Seine-Saint-Denis,
et notre site a pour objectif de garantir le bon état de conservation de 12
espèces très rares et menacées à l’échelle européenne (qui ont donc
disparu de nombreux territoires y compris ruraux).
On peut dire que le site Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis prend en
compte une dimension nouvelle «la biodiversité urbaine » alliant qualité de
vie de nos concitoyens et réinstallation naturelle d’espèces, qui va bien
au-delà des 12 espèces menacées, grâce notamment à une gestion
respectueuse de leur habitat.
Ayant toujours attaché une très grande importance à la concertation et la
co-construction, car pour que ces politiques soient largement partagées, il
faut que le plus grand nombre soit partie-prenante de leur élaboration et de
leur mise en oeuvre, nous avons décidé que la concertation engagée lors
de la procédure de classement du site soit élargie à l'ensemble des
partenaires associatifs :
- le centre ornithologique d'Ile de France (CORIF), la Ligue de Protection
des Oiseaux (LPO), Environnement 93, le Comité des usagers des parcs
départementaux, la Fondation Placoplatre, les 20 communes concernées
par la Zone de Protection Spéciale et leurs groupements, les gestionnaires
d'infrastructures publiques, Réseau Ferré de France, Réseau de transport
d'Électricité, et de structures scientifiques telle la société Herpétologique de
France.
Le Comité de Pilotage (Copil) mis en place en juillet 2007 par le Préfet et
dont la présidence et la mission d'opérateur du Document d'objectifs ont
été confiées au Département, a été élargi aux très nombreux acteurs
concernés par le site Natura 2000, il compte aujourd'hui 55 structures
(communes, associations, représentants du secteur économique, services
de l'État...).
Début 2011, le Comité de Pilotage, a adopté à l’unanimité le document
d’objectifs. Il a été approuvé par arrêté préfectoral le 5 septembre dernier.
Le DOCOB fixe les objectifs et les actions de conservation et de
préservation du site sur notre territoire.
Ces actions répondent à 4 objectifs, appelés « Objectifs de développement
durable » :
- poursuivre et améliorer la gestion en faveur des milieux et des
espèces d’oiseaux Natura 2000 ;
- favoriser une fréquentation du public en adéquation avec la
conservation des espèces et de leurs habitats ;
- maîtriser les impacts des plans et projets urbains et d’aménagement,
sur et à proximité du site (domaine qui prend un relief particulier dans
le cadre de l’aménagement de la métropole parisienne) et améliorer
le lien entre les 15 parcs et forets qui composent le site Natura 2000 ;
- développer des actions de valorisation du site et de sensibilisation à
l’environnement.
Afin de mettre en oeuvre les actions du DOCOB et d’en assurer
l’évaluation, une structure animatrice est désignée dans chacun des sites
Natura 2000.
Le Préfet de la Seine-Saint-Denis propose au Département d’assurer cette
mission d’animateur.
Etre désigné animateur du site Natura 2000 permettra au Département de
poursuivre son action de valorisation de sa biodiversité urbaine, de
promotion de notre territoire qui révèle une richesse patrimoniale
méconnue et de sensibilisation des séquano-dionysiens à leur
environnement.
Je veux souligner que l’animation des sites Natura 2000 et la mise en
oeuvre de certaines actions définies dans le DOCOB, offrent des
possibilités de cofinancements par l’Union européenne et par l’Etat.
La convention avec la DRIEE prévoit le financement de 50% des dépenses
notamment des études scientifiques (suivis des espèces, réalisation des
plans de gestion…), de la réalisation d’outils de communication et de
sensibilisation, des travaux de réhabilitation de milieux naturels
(réhabilitation de berges, création de mares…) des actions d’entretien
récurrentes (coupes d’arbres, mise en place de l’éco-pâturage…).
Le site Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis met en valeur ce que les
collectivités territoriales font et peuvent faire en faveur de la biodiversité
urbaine.
Tout ceci confirme bien qu’il faut réfléchir « global », s’occuper de l’état du
monde, de la planète, pour agir « local » et efficace. D’autant que la mise
en synergie des actions locales peut générer une dynamique posant des
exigences de portée globale.
Tout comme il faut donner une dimension nouvelle à la citoyenneté, non
comme un alibi, mais comme une exigence nouvelle de gouvernance
permettant de traiter la biodiversité et l’environnement comme le bien
commun des générations présentes et futures.
Je veux encore une fois remercier toutes celles et tous ceux, et notamment
les agents du Département, qui se sont investis, souvent sans compter
avec beaucoup de dynamisme, pour relever ce défi qui transforme notre
présent et vise à construire un avenir où les êtres humains pourront vivre
en meilleure harmonie avec leur environnement.
Je vous remercie de votre attention.
___________
Intervention de Josiane Bernard
vice-présidente du Conseil général
Plan de maitrise des nuisances sonores
Séance du Conseil général du 13 octobre 2011
M. le Président, chers collègues,
Je vous propose que nous adoptions l’ébauche du Plan de Maîtrise des nuisances
sonores (PMNS) du Département.
Ce plan comporte un volet réglementaire : le Plan de prévention du bruit dans
l’environnement et un volet volontariste car il est nécessaire dans ce domaine
d’aller plus loin que ce que la loi nous impose.
Aujourd'hui, le bruit est devenu une réelle pollution, c’est la première nuisance
ressentie par les Franciliens. Les transports qu’ils soient routiers, ferroviaires ou
aériens sont la première source de nuisances sonores.
Ceci à tel point que le calme est devenu un des premiers critères de choix de
recherche de logement avant même sa localisation ou sa taille.
Au-delà de la gène qu’il engendre, les effets du bruit sont également sanitaires,
toutes les études démontrent que l’exposition au bruit génère des désordres
physiologiques tels que l’hypertension artérielle, des troubles du sommeil, des états
anxieux, la consommation de médicaments, des arrêts maladies mais aussi une
diminution des performances scolaires.
Enfin, il faut souligner que les populations socialement défavorisées sont plus
exposées au bruit car elles occupent généralement les logements les moins chers
situés les plus près des grandes infrastructures de transports (autoroutes,
périphérique, aéroports…). Elles sont en outre les plus concernées par les
expositions cumulées notamment au travail.
L'amélioration de la qualité de vie des séquano-dionysiens passe par la réduction
des nuisances sonores, comme l'ont rappelé les habitants, lors d'une consultation
en 2005, où 26% des personnes interrogées mettaient en avant le développement
d'actions contre les nuisances sonores comme enjeu majeur.
Depuis fort longtemps le Département s’est concrètement engagé dans la lutte
contre le bruit :
_ engagement financier pour les ouvrages de protection phonique du boulevard
périphérique ou l'écran de la grande ceinture à Bobigny ;
− engagement aux côtés d'autres collectivités pour l'inscription au contrat de
plan des couvertures des autoroutes A1 et A3 ;
− participation financièrement à la couverture de l'autoroute A3 à Montreuil,
Bagnolet, Romainville ;
− financement des écrans phoniques et d'isolation de façades à Saint-Denis,
Dugny, Tremblay, Livry-Gargan ;
− rejet en 2003 et 2007 du plan d'exposition au bruit de l'aéroport de Roissy,
ce dernier n'offrant pas assez de garanties ;
− réalisation et mise à disposition des communes de la carte départementale du
bruit ;
− engagement en 2004 d'un partenariat avec le Centre d'Information et de
Documentation sur le bruit qui coordonne les travaux de recherches sur le
thème de la qualité de l'environnement sonore et développe des campagnes
de sensibilisation auprès du public ;
− enfin, engagement aux côtés de la Région dans la création de Bruiparif,
observatoire régional sur le bruit.
Comme vous le savez, notre département cumule le bruit du trafic de deux
aéroports, de nombreuses infrastructures de transports terrestres : liaisons TGV,
cinq lignes RER, lignes de fret, quatre autoroutes, le réseau départemental et
communal de voirie.
Face à cette situation particulière, notre collectivité s’est depuis longtemps engagée
et continuera à le faire, pour améliorer la qualité de vie de la population.
Le volet réglementaire du plan, le projet de plan de prévention du bruit dans
l’environnement (PPBE) vise à prévenir les effets du bruit causé par le réseau
départemental de voirie et à rattraper les situations les plus critiques.
Le volet volontariste se donne lui l’ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs
du territoire pour que toutes les zones surexposées au bruit soient traitées, quelque
soit la source du bruit.
Le réseau départemental de voirie, constitué notamment du réseau national
transféré au Département constitue une importante source de bruit.
Dix secteurs ont été identifiés comme prioritaires du fait du nombre d’habitants
exposés à des niveaux élevés de bruit la nuit.
Il s’agit des territoires le long de l’ex-RN3 à Pantin, Bondy, aux Pavillons-sous-
Bois et à Livry-Gargan;
Le long de l’ex-RN2 à Aubervilliers et à La Courneuve;
Le long de l’ex-RN301 à Aubervilliers et à Stains;
Le long de l’ex-RN1 à Saint-Denis et à Pierrefitte;
Le long de la RD44 à Aulnay-sous-Bois.
Nous proposons des mesures qui tendent à améliorer la prise en compte du bruit
dans l’habitat, les constructions départementales, les déplacements et les espaces
verts.
- en matière d’habitat : l’objectif est d’améliorer le confort acoustique dans les
logements surexposés au bruit la nuit par isolation de façade; une de ces mesures
est en cours de mise en oeuvre par anticipation sur le projet de PPBE afin de
profiter de l’opportunité offerte par le dispositif temporaire « bruit » issu du
Grenelle de l’environnement, pour résorber les points noirs du bruit. Il est prévu de
réaliser, un programme expérimental d’isolation de façades le long de l’ex-RN 3,
sur le territoire de la commune de Pantin qui concentre, le long de la voie, près de
la moitié des riverains surexposés au bruit et dont l’habitat est exclusivement
collectif. Il est proposé de lancer une seconde phase de cette opération à Bondy,
Les Pavillons sous Bois, et Livry-Gargan, grâce à laquelle 1260 foyers pourraient
bénéficier de l’aide à la protection de leur façade.
- en matière de construction départementale, nous allons procéder à un audit
acoustique afin de protéger les équipements départementaux accueillant un public
sensible (les collèges, crèches, centres de PMI) et établir un diagnostic avant tout
programme de rénovation ou de construction.
- en matière de déplacements et d’aménagement de l’espace public, afin de
réduire le bruit à la source et d’améliorer l’ambiance sonore des rues
départementales, des projets d’aménagements permettant d’apaiser la circulation
et, par la même, d’améliorer l’ambiance sonore sont prévus ainsi que la mise en
oeuvre d’enrobés phoniques et la régulation des flux de circulation grâce au
système GERFAUT II.
- en matière d’espaces verts vécus comme des zones calmes, c'est-à-dire des
zones faiblement exposées au bruit ou perçues par la population comme des zones
de repos, des actions de protection, de préservation et de surveillance seront prises,
notamment dans et autour des parcs départementaux.
Mais améliorer le cadre de vie sonore des séquano-dionysiens nécessite d'agir sur
l'ensemble des lieux de vie des habitants et sur l'ensemble des sources de bruit.
Le volet volontariste de notre plan s’inscrit dans la continuité des actions de
maîtrise des nuisances sonores menées par le Département depuis plusieurs années.
Il s’agit, en effet, de mesures visant à poursuivre la mobilisation de l’Etat, de RFF
et d’ADP afin que soit traité, à terme, l’ensemble des secteurs critiques.
Notre volet volontariste du Plan porte sur les enjeux de l’exposition au bruit
ferroviaire, au bruit aérien et au bruit autoroutier.
Je rappellerais à ce sujet la forte mobilisation du Département, des élu-e-s locaux
et des associations de riverains du point noir ferroviaire de Noisy-le-Sec /Bondy,
qui a permis de bénéficier du dispositif « bruit » issu du Grenelle de l’Environnement.
Ainsi, ce point noir du bruit ferroviaire va pouvoir faire l’objet de travaux de
rattrapage, ce programme représente 23,2 M€ avec un engagement financier du
Département de 387 400€, qui s’ajoute à sa participation de 256 000 € aux études
d’avant-projet.
Six autres sites dans le département sont identifiés comme point noir du bruit
ferroviaire, nous avons décidé en 2006 de participer financièrement aux études
d’avant-projet mais notre ambition est, avec les élus locaux et les populations
concernées de mobiliser Réseau Ferré de France et l’Etat pour que soient enfin
rattrapés ces six sites.
Le nord du territoire est survolé par le trafic des aéroports du Bourget et de Roissy-
Charles-De-Gaulle. Certains secteurs cumulent des survols des deux aéroports.
Nous proposons d’affiner les connaissances sur les niveaux de bruit aérien en
développant un réseau indépendant de mesures (ces dernières étant pour l’heure
effectuées par ADP).
L'aéroport de Roissy Charles de Gaulle possède un Plan d'exposition au Bruit et un
plan de gêne sonore qui ouvre des d'indemnisation aux propriétaires, ce qui n'est
pas le cas de l'aéroport du Bourget.
Il y a un véritable enjeu, pour les populations concernées, qu’ADP élabore à court
terme un plan d’exposition au bruit (PEB) pour l’aéroport du Bourget et qu’une
mutualisation des plans de Roissy et du Bourget soit réalisée.
Le réseau autoroutier supporte, par définition, un trafic important qui, de fait, est
générateur de nuisances. Cependant, selon les secteurs les populations sont plus ou
moins protégées par les écrans. C’est surtout le long des autoroutes A3 et A1
(notamment au niveau du carrefour Lamaze à Saint-Denis) que la population subit
d’importantes nuisances du fait de l’insuffisance de protections ou du fait de leur
vétusté.
Notre ambition est de mobiliser les services de l’Etat pour mieux protéger les
riverains de l’A 3 et faire du remplacement des protections les plus vétustes une
action prioritaire du Plan de Modernisation des Itinéraires Routiers du réseau
national, en négociation entre l’État et la Région.
Pour le reste du réseau autoroutier, nous nous mobiliserons pour une prise en
compte des situations de dépassement de seuil dans le PPBE de l’État.
Voici les grands axes de notre ébauche du plan départemental de maîtrise des
nuisances sonores. Vous trouverez dans les documents qui vous ont été remis les
différentes cartes et le détail des actions que nous entreprenons dans ce domaine si
sensible.
Mais je veux souligner que la mobilisation de chacune et chacun d’entre nous,
avec les élu-e-s locaux, avec la population, va être déterminante pour que nous
obtenions de l’Etat et des différents opérateurs de transports les moyens
d’améliorer la qualité de vie des habitants de la Seine-Saint-Denis.
Autrement dit, nous sommes décidés à faire du bruit pour être entendu et
obtenir une réelle réduction des nuisances sonores.
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samedi 8 octobre 2011, 17:48
__Fête de la vigne et des saveurs - 2011__
Au Parc Départemental du Sausset à Villepinte
Dimanche 9 Octobre de 14h à 18h30
Ateliers, animations, dégustations et visites autour du
raisin et des saveurs de notre territoire
Le pain : Atelier présenté par des boulangers bénévoles de la Seine-Saint-Denis.
Présentation des techniques et du métier de boulanger
Atelier de fabrication de pain pour les enfants
Vente de pain « tradition » et de pains spéciaux.
Le miel : Avec le apiculteurs du Sausset
Présentation de matériel
Vente et dégustation de miel du Sausset
Visites du rucher au Bocage si le temps le permet (Attention : jambes, chevilles ou
pieds nus ne pourront pas entrer dans le rucher).
Les pommes : Avec la société Horticole Régionale de Montreuil et les Gens de la Terre.
Atelier de dégustation et comparaison de pommes issues de la région
Pressoir à l’ancienne et dégustation de jus de pomme bio fraîchement pressé.
Le lait : Avec les Gens de la Terre
Dégustation de lait aromatisé
Découverte des animaux laitiers (vaches, chèvres, brebis…).
Le raisin et la vigne : Avec l’association VFR, les gestionnaires du parc du Sausset et
d’Épinay-Sur-Seine et l’Unité Patrimoine de La Courneuve.
Découverte des vignes du Sausset,
Présentation et démonstrations d’outils anciens de la collection de La Courneuve.
Ateliers sur les produits de la vigne (du raisin aux cosmétiques…) et leurs arômes,
Pressoir et dégustation de jus
Atelier de bricolage pour les enfants
Dégustation autour des vins du Sausset, d’Épinay-Sur-Seine et du Blanc Mesnil.
La bière : Avec la brasserie artisanale Zymotik de Montreuil
Présentation des céréales et des brassins, démonstrations
Dégustations de bières artisanales.
Le jardin : Avec les associations AD 93 et le Jardinot, le Jardin du Cheminot.
Présentation et ateliers.
Mais aussi des animations musicales par l’orgue de
barbarie, des balades en calèche avec Parité II, un
service de restauration légère sur place…
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samedi 8 octobre 2011, 17:37
Inauguration du véhicule hippomobile " parité 2 "
Mon intervention;
Mesdames, messieurs,
Je suis particulièrement heureuse d’inaugurer aujourd’hui « Parité 2 », véhicule
hippomobile adapté aux personnes à mobilité réduite.
Plus qu’un simple véhicule, il symbolise une volonté politique, celle d’accueillir tous les
publics dans les parcs départementaux, liée à une conception de la société, de la vie en
société, qui ne laisse personne de côté, qui fait sa place à chacune et chacun, qui porte
une attention accrue notamment à ceux qui souffrent de handicap.
De cette volonté est née la nécessité de mettre en place un moyen de déplacement
original, convivial et écologique permettant à toutes et tous de découvrir et d’apprécier
le parc Georges Valbon.
Depuis 1994, l’omnibus « Madeleine Bastille », voiture à impériale tirée par trois
chevaux de trait, permet de découvrir le Parc, mais sa conception le rend inaccessible
aux personnes à mobilité réduite.
Partant de ce constat, le Département a décidé dès 2003 de concevoir un véhicule
hippomobile accessible aux personnes à mobilité réduite.
C’est ainsi qu’en 2004, « PARITE » a été mise en circulation.
Le concept de « PARITE » a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de droit d’auteur par le
Département de la Seine-Saint-Denis auprès de l’Institut National de la Propriété
Industrielle.
Depuis les premiers tours de « PARITE », 3 000 personnes en situation de handicap
ont pu apprécier ce mode de déplacement original.
Mais devant le succès rencontré, il est rapidement apparu qu’un seul véhicule ne
pouvait suffire pour accueillir tout le monde notamment de petits groupes.
La mise en circulation d’un nouveau véhicule nous a donc semblé indispensable et
nous a permis d’améliorer le modèle existant, avec notamment la possibilité pour les
utilisateurs d’accéder à l’avant du véhicule.
Pour concevoir et réaliser ce véhicule d’un genre unique, le Département s’est
rapproché de la Fédération Française de la Carrosserie, puis du lycée Charles Petiet,
établissement d’enseignement professionnel de carrosserie situé à Villeneuve-La-
Garenne.
Ce groupe de travail s’est rapidement élargi à l’Association des Paralysés de France
ainsi qu’à des professionnels spécialisés.
Une classe de BTS a mené à bien l’étude de faisabilité et la numérisation du véhicule
existant, la conception du nouveau véhicule, particulièrement innovante dans son
design, a également été réalisée par les élèves, accompagnés par leurs professeurs.
Au cours de l’année scolaire 2010/2011 une classe de deuxième année de bac
professionnel de carrosserie a mené à bien la phase de fabrication.
Tout au long du projet, de nombreux échanges ont eu lieu entre professionnels, élèves
du lycée et résidents du Foyer APF de Pantin pour évaluer les attentes de chacun,
rechercher des réponses techniques adaptées souvent innovantes et permettre, par
l’échange, de construire des compétences nouvelles et consolider des savoir-faire.
Trois personnes utilisatrices de fauteuils peuvent y prendre place, dont une à l’avant du
véhicule garantissant à son passager un ressenti accru pendant la promenade. Une
plate-forme élévatrice avec ses rambardes ainsi que les systèmes d’ancrage des
fauteuils assurent confort au cours de l’embarquement et sécurité durant le transport.
L’installation d’une nappe photovoltaïque sur le toit procure l’énergie nécessaire à la
manoeuvre de la plate-forme ainsi qu’aux lampes de signalisation routière.
Dès ce week-end ce véhicule sera mis en service, avec pour première sortie la Fête de
la Vigne et des Saveurs au parc du Sausset. Ensuite il permettra l’accueil de groupes
d’enfants ou d’adultes, tout au long de l’année dans le parc Georges Valbon, pour une
découverte du parc et de ses richesses naturelles et paysagères.
Je tiens à remercier très chaleureusement tous les acteurs de ce projet, agents
départementaux, lycéens, équipes éducatives, membres de l’association des Paralysés
de France, professionnels notamment la Fédération Française de la Carrosserie qui se
sont investis sans compter, qui ont fait preuve de persévérance, d’inventivité, de
générosité au service de la solidarité et du bien-être commun.
Dans une société qui fait la part trop belle à l’individualisme, à la recherche du profit à
tout prix, ce qui laisse peu de place à la prise en compte des individus, je pense que
cette mise en commun est exemplaire et qu’elle mérite d’être saluée.
Le degré de civilisation d’une société se mesure à sa capacité de prendre en compte
tous ses membres notamment ceux qui peuvent être affaiblis par l’âge, la maladie ou le
handicap. Il est essentiel pour moi que le Département participe de cette construction
collective et impulse des politiques qui participent d’une société plus humaine et
solidaire.
Je vous remercie de votre attention.
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dimanche 25 septembre 2011, 20:07
Eliane ASSASSI élue Sénatrice Front de Gauche -
Parti Communiste
Lire le communiqué
Communiqué d'Eliane Assassi
Sénatrice Front de Gauche, Parti Communiste
En ayant rassemblé au cours de cette élection sénatoriale, 512 grandes électrices et
électeurs de Seine Saint Denis (1/4 du corps électoral), je me félicite que notre liste de
large rassemblement du Front de Gauche progresse par rapport à l'élection de 2004.
Aujourd'hui, avec ce résultat, le Front de Gauche grâce à toutes ses composantes
arrive en deuxième position de ce scrutin.
Malgré les tentatives de dévoiement de l'électorat de gauche avec une liste d'inconnus;
des arrangements visibles entre l'UMP et Nouveau Centre: Oui le Front de gauche
progresse!
Le mode de scrutin actuel est inique et anti démocratique: avec la moitié des voix du
Front de Gauche, le Nouveau Centre empêche l'élection de mon ami et camarade
Didier Paillard.
Je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des élu-e-s et grandes électrices et
grands électeurs de Seine Saint-Denis qui m'ont renouvelé leur confiance. J'ai une
pensée affectueuse pour mon ami Jack Ralite dont le talent, la voix et surtout les
convictions manqueront à cette assemblée. Au Sénat, je serai avec mes amis et
camarades de mon groupe déterminée à faire avancer les idées de progrès, de justice
sociale, d'égalité et de dignité.
Je resterai la sénatrice engagée auprès de la population, présente à ses côtés dans les
luttes, les mobilisations et les combats pour construire une nouvelle république et une
alternative de transformation sociale et écologique. Mon seul but : me battre pour
qu'enfin la parole soit donnée aux citoyennes et aux citoyens et que nos vies changent.
Contact : elianeassassi.contact@gmail.com Fabrice : 06 72 77 43 55
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vendredi 23 septembre 2011, 18:50
La maternité des Lilas doit vivre
Je vous invite à nous rassembler !samedi 24 septembre à 11h00
devant la Maternité des Lilas (rue du Coq français – les Lilas)
!!!pour !!!défendre et développer cette Maternité et faire émerger
une politique de santé publique qui porte « l’Humain d’abord ».
Ci-dessous la déclaration du PCF
« La maternité des Lilas doit vivre » (PCF)
Avec 1700 accouchements et 1200 IVG par an, la maternité des Lilas pratique la prise
en charge des patients avec une qualité reconnue de toutes et tous. Pourtant, la
maternité est engagée dans un bras de fer avec l'ARS (Agence régionale de santé) et
est aujourd'hui menacée de disparaître si le projet de reconstruction de la maternité
n'est pas mené à bien.
La maternité des Lilas doit vivre ! Le PCF dénonce la loi Bachelot « Hôpital, patients,
santé, territoire » dont l'objectif est la privatisation de la santé et la transformation de
l'hôpital en « entreprise ». Cette loi ainsi que la tarification à l'activité entrainent des
regroupements d'hôpitaux en énormes pôles déshumanisés et des réductions d'effectifs
drastiques. Elles organisent la fermeture de centaines de maternités de proximité et ont
des effets désastreux sur la santé des hommes et des femmes. Le PCF exige leur
abrogation.
Samedi 24 septembre 2011, avec les personnels de santé, professeurs, médecins, élue- s et usagers, les militant-e-s du PCF seront présents lors de la manifestation pour
exiger la reconstruction de la maternité des Lilas sur le site réservé de cette commune.
Le PCF appelle les femmes et les hommes de gauche à
se rassembler samedi 24 septembre à 11h00 devant la
Maternité des Lilas (rue du Coq français – les Lilas) pour
défendre et développer cette Maternité et faire émerger
une politique de santé publique qui porte « l’Humain
d’abord ».En présence notamment de Pierre Laurent,
Secrétaire national du PCF et président du Conseil de
campagne du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon,
candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, et
Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis.
Parti communiste français Paris, le 23 septembre 2011.
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dimanche 3 juillet 2011, 18:59
Le 1er juillet 2001 la Résidence les 4 Saisons ouvrait ses portes aux premiers Résidants.
10 ans plus tard nous avons fait la fête avec les Résidants, les familles, le personnel,
les élu-e-s de Bagnolet et de Romainville, les membres du Conseil d’Administration, le
Conseil de la Vie Sociale, les bénévoles, les intervenants extérieurs et de nombreux
ami-e-s qui nous ont fait l’amitié de leur présence.
Des messages de soutien de Jacqueline CHONAVEL, Maire honoraire de Bagnolet,
Chevalier de la légion d’Honneur et de Marie-Louise PELLETIER, directrice de la
MAPAD à son ouverture. Merci à toutes et tous de ce moment chaleureux empli
d’émotion.
Le 1er Juillet 2001, fut l’aboutissement d’une aventure tout à fait singulière de près de
dix ans. En effet c’est le 30 janvier 1992 que le Conseil municipal de Bagnolet décidait
du principe de la création d’une MAPAD, suivi en 1993 par la ville de Romainville qui
s’associait au projet.
Cette volonté de coopération intercommunale avait pour objet d’apporter aux
populations de nos deux villes une réponse sociale et sanitaire à la question spécifique
du vieillissement où les problèmes liés à la perte d’autonomie des personnes âgées se
posent de plus en plus avec acuité.
A l’angle des rues Louise Michel et Anatole France, le choix de l’emplacement de la
Résidence les « 4 saisons » ne tient pas du hasard. Située dans un quartier riche en
lieu de vie, à proximité d’une école, d’une crèche, de commerces, du marché de
Romainville et des moyens de transport permettant ainsi le maintien de la personne
âgée dans la vie sociale et la communication vers le monde extérieur.
Le choix d’une gestion publique, la volonté qui nous a animés de créer un bâtiment non
seulement fonctionnel, dans un environnement contraint, répondant à tous les critères
médicaux et de sécurité, mais surtout lumineux, aéré, vivant et beau, un lieu de vie où
l’on peut être soigné et non un lieu de soins où l’on est hébergé.
Le débat qui s’engage sur la dépendance qui vient en prolongement du dossier sur les
retraites mérite toute notre attention. L’autonomie de la personne âgée est un véritable
enjeu de société qui, à l’évidence, doit être appréhendé dans le cadre de la solidarité
nationale.
Par ses propositions le pouvoir vise à un recul de cette solidarité mais aussi une
diminution du financement public pour laisser une plus grande place au secteur
financier et à la privatisation.
Je défends une autre idée ; celle d’un financement public de la prise en charge de la
perte d’autonomie par l’Etat au moyen d’une dotation de compensation de celui-ci pour
les départements, indexée sur leur dépense annuelle réelle en la matière.
Je suis clairement opposée aux mesures avancées actuellement, comme l’assurance
obligatoire, pour financer la réponse à la perte d’autonomie, car comme l’assurance
individuelle c’est un moyen supplémentaire de contourner la solidarité nationale.
Par ailleurs, dans le cadre de la prévention, le remboursement à 100% par l’assurance
maladie des dépenses de santé, notamment les prothèses dentaires, auditives et les
lunettes permettraient de faire reculer la perte d’autonomie.
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dimanche 3 juillet 2011, 14:39
CONSEIL MUNICIPAL DU 17 JUIN 2011
Mon intervention concernant l’achat par la ville de parcelles aux Associations
diocésaines
Monsieur le Maire, Chers collègues,
Avant que chacune et chacun d’entre vous exprimiez un vote qui engage notre ville
dans une voie qui me paraît contraire aux valeurs que la gauche a toujours portées, je
tiens à vous donner les raisons qui me conduiraient à voter contre la délibération qui
nous est proposée si celle-ci devait être maintenue.
J’entends déjà les murmures et les railleries taxant ma démarche d’immobilisme, de
refus de transformation, de modernisation de la ville. Mais il ne suffit pas de se réclamer
du modernisme pour imprimer une démarche novatrice.
Que l’on en juge plutôt : n’est-ce pas au nom de la modernité, que la spéculation fait
rage particulièrement en région parisienne et renvoie toujours plus loin de la capitale
toutes celles et ceux qui n’ont plus les moyens de s’y loger ?
N’est-ce pas au nom du modernisme que les collectivités locales confrontées à la dure
réalité de la loi du marché rencontrent, face à l’évolution du foncier, de grandes
difficultés pour mener à bien les opérations d’aménagement et d’équipements publics ?
Elles ont cependant à leur disposition un moyen qui leur permet, non pas de supprimer
la loi du marché mais d’en limiter les conséquences. L’administration des domaines qui
fixe la valeur d’un bien a été créée pour cela. S’il fut un temps où ses évaluations
pouvaient léser un propriétaire ce temps est désormais révolu. L’estimation des
domaines correspond aujourd’hui à la valeur du marché- l’estimation prend pour base
les ventes réalisées dans le quartier dans les semaines qui ont précédé. Les
collectivités locales ayant toujours une marge de négociation de plus ou moins 10 %.
Or aujourd’hui, l’on nous propose que notre conseil municipal avec l’argent des
contribuables contribue à la spéculation foncière puisque la proposition qui nous est
soumise ne nous engage pas à une acquisition à plus 10 % par rapport au prix des
domaines mais à un achat à près de 3 fois son prix estimé pour l’une des parcelles et
près de 2 fois pour l’autre.
Comment peut-on justifier et accepter que des terrains estimés par les domaines
250.000€ et 500.000€ soient achetés 693.000€ et 819.700€ pour réaliser un
équipement public en augmentant par la même le coût de réalisation du futur
gymnase ?
Si une telle décision devait être prise ce soir, chacune, chacun d’entre nous, placé
devant ses responsabilités, doit en mesurer les conséquences : c’est la flambé
immédiate des prix dans ce quartier et plus largement dans la ville. Avec de tels
sommets atteints, il sera demain pratiquement impossible à une petite entreprise du
quartier de s’agrandir ; quant à la réalisation de logements sociaux, je n’en parle même
pas.
Je voudrais également dire mon étonnement face aux exigences des associations
diocésaines car dans toute transaction il y a 2 parties. Comment peuvent-elles exiger
autant alors que le projet municipal vise à réaliser un nouvel équipement sportif pour la
population bagnoletaise? Je doute que beaucoup de catholiques de notre ville que je
côtoie et qui comme moi sont attachés aux valeurs de partage, de solidarité, de justice
sociale ; comme moi attachés au service public, soutiennent une telle spéculation.
Tels sont, mes chers collègues les raisons de fond qui me conduirait à voter contre
cette délibération. Mais je pense que je n’aurais, que nous n’aurons pas à le faire car
Monsieur le Maire, vous n’êtes pas sans savoir, comme votre administration, que toute
délibération qui propose une vente ou une acquisition contraire à la règle de bonne
gestion des deniers publics est entachée d’illégalité.
Dans ces conditions, Monsieur le Maire, il serait sage de retirer cette délibération de
l’ordre du jour de notre conseil municipal.
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dimanche 3 juillet 2011, 09:56
Daniel CANEPA, Préfet de Région Ile-de-France à
la rencontre du site Natura 2000 au Parc Georges
Valbon à la Courneuve
Le 14 juin dernier, j’ai accueilli à la Maison du parc Edouard Glissant le Préfet de Région
accompagné du DRIEE (Directeur régional et Interdépartemental de l’Environnement et de l’Energie) et des services de L’Etat pour une visite découverte du Grand Lac, du secteur des Lacs supérieurs, de l’Etang des Brouillards, du Vallon Ecologique et du secteur des Essences et de la Pigonnière.
Lire mon intervention… (en pièce jointe)
Monsieur le Préfet de la Région Ile de France,
Messieurs les Maires,
Messieurs les Directeurs Régionaux,
Mesdames et Messieurs les chefs de service,
Mesdames et Messieurs.
Je vous souhaite la bienvenue et je tiens à vous dire ma très grande satisfaction de nous voir réuni, aujourd’hui, pour visiter ensemble le Parc Georges Valbon.
Ce parc de 415 hectares est un lieu atypique en Ile-de-France classé site Natura 2000 au titre de la directive « oiseaux » il accueille chaque année plus de 2 millions de visiteurs.
Seul site européen entièrement intégré dans un territoire densément urbanisé et
industrialisé, il prend en compte une dimension nouvelle «la biodiversité urbaine ».
En effet, bien que fortement urbanisé le Département de la Seine-Saint-Denis a décidé de relever le défi de la reconquête de la nature en ville.
Ces choix ont à la fois permis d’améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à de
nombreuses espèces remarquables (oiseaux, amphibiens…) de s’installer naturellement dans les parcs grâce notamment à une gestion respectueuse de leur habitat.
Ce parc est l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui a rassemblé de très
nombreux partenaires qui ont la conviction que partout, y compris dans des territoires
comme le nôtre, on peut agir pour développer une véritable politique environnementale.
A ce sujet, je veux rappeler le rôle très novateur de l’Observatoire Départemental de la
Biodiversité Urbaine (ODBU) qui a notamment permis la mise en oeuvre concrète de la
gestion harmonique des parcs départementaux qui permet que cohabitent présence
humaine et protection de la biodiversité.
Quand en 2003, le Département a engagé une procédure de classement au sein du réseau
Natura 2000, il a été soutenu dans cette démarche par de très nombreux partenaires : la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE), le Muséum national d'Histoire naturelle, les Agences des espaces verts et les communes de Montreuil, Coubron, Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance.
Enfin, les services de l’État (DRIAAF, DRIEA-UT 93), et en particulier la Direction
Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE), ont
accompagné le Département tout au long de la démarche d’élaboration du document
d’objectifs (DOCOB), en jouant un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement pour la validation du contenu du document.
Nous avons également souhaité que la concertation engagée lors de la procédure de
classement du site soit élargie à l'ensemble des partenaires associatifs, le centre
ornithologique d'Ile de France (CORIF), la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO),
Environnement 93, le Comité des usagers des parcs départementaux, la Fondation
Placoplatre, les 20 communes concernées par la Zone de Protection Spéciale et leurs
groupements, les gestionnaires d'infrastructures publiques, Réseau Ferré de France,
Réseau de transport d'Électricité, et de structures scientifiques telle la société
d'Herpétologique de France.
Tous ces acteurs participent au Comité de Pilotage (COPIL) mis en place en juillet 2007 par le Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis et dont la Présidence et la mission
d'opérateur du Document d'objectifs ont été confiées au Conseil général.
Cette démarche de co-élaboration est importante parce que nous avons l'objectif de faire partager les connaissances engrangées, de donner à tous et en priorité aux séquanodionysiens l’accès à la connaissance en matière de biodiversité urbaine, ce qui est à mon sens indispensable pour une véritable prise de conscience des enjeux de l’écologie.
Nous avons donc toujours agit pour que le Département mène de nombreuses actions de sensibilisation et d’éducation populaire sur les enjeux de la biodiversité. Animations, ateliers et projets éducatifs visant à informer, responsabiliser et impliquer la population sont proposés tous les ans aux 6 millions d’usagers des parcs départementaux et aux collégiens.
La maison du parc qui nous accueille aujourd’hui, et qui sera inaugurée le 3 juillet prochain, aura d’ailleurs pour vocation avec son insectarium, son laboratoire, son jardin pédagogique et ses salles polyvalentes de faire découvrir à un large public les enjeux de la biodiversité et de l’environnement comme le bien commun des générations présentes et futures.
Je vous remercie de votre attention.
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samedi 11 juin 2011, 19:17
SIAAP COMMUNIQUE PRESSE
Paris, le 8 juin 2011
Redevance assainissement pour le Val-de-Marne (94) et la Seine-Saint -Denis (93) : le SIAAP* à l’initiative d’un accord avec Véolia, délégataire du SEDIF
__A l’issue d’une âpre négociation qui s’est tenue le mercredi 8 juin 2011, dans les
locaux du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération
Parisienne (SIAAP), un accord a été trouvé entre les représentants des départements
du Val-de-Marne (94) Gilles DELBOS, Conseiller Général délégué à l’assainissement, et de la Seine-Saint -Denis (93), Josiane BERNARD, Vice Présidente chargée de l’eau et de l’assainissement et ceux du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) et de Véolia sur le montant et les conditions du recouvrement de la redevance assainissement dans ces deux départements de l’agglomération parisienne.__
Organisée à l’initiative de Maurice OUZOULIAS, Président du SIAAP, cette réunion de
conciliation s’est conclue par un alignement de la convention tripartite fixant le montant
de cette redevance pour les départements du Val-de-Marne et de la Seine-Saint -Denis
sur les conditions proposées par Véolia dans le cadre de sa convention avec le SIAAP.
Ainsi les départements constitutifs du SIAAP bénéficieront des mêmes conditions de
modalités de la redevance assainissement que celle du service public
d’assainissement.
Le SIAAP se félicite de cet accord dont les premiers bénéficiaires seront les usagers de
l’assainissement des départements pour lesquels il assure sa mission de service public
chargé de la collecte, du transport et du traitement des eaux usées. Il se félicite aussi
d’avoir créé les conditions d’un dialogue constructif favorisant l’intérêt des collectivités
territoriales et syndicats concernés.
A l’issue de cette réunion, Maurice OUZOULIAS, Président du SIAAP, a déclaré : « Cet
accord met fin à une situation que nous jugions inéquitable et qui faisait peser sur les
usagers de l’assainissement du Val-de-Marne et de la Seine-Saint -Denis un poids
financier déraisonnable. Je suis très heureux que le SIAAP ait permis, par sa médiation,
de déboucher sur cet accord car cela prouve la capacité d’action réelle des élus et des
collectivités quand ils se rassemblent pour défendre l’intérêt général. Plus efficaces que
les grandes déclarations, ces négociations illustrent notre engagement aux côtés de
toutes les collectivités qui composent le SIAAP pour instaurer un financement de
l’assainissement le plus juste et le plus équitable possible sur le territoire de
l’agglomération parisienne. »
Pour sa part, Gilles DELBOS, Conseiller Général du Val-de-Marne déclarait « sa
satisfaction d’une solution plus équitable pour les usagers du Val-de-Marne ainsi que
pour le budget départemental. Il a également souligné l’intérêt d’une démarche
commune des départements et de leur syndicat, le SIAAP.»
Josiane BERNARD, Vice Présidente du Conseil Général de la Seine-Saint -Denis s’est
félicitée « que la négociation ait pu être menée et les revendications des départements
aient été enfin entendues, alors que le contenu de la convention avait été décidé
unilatéralement »
''Le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de
l’Agglomération Parisienne) est une entreprise publique à vocation industrielle qui
dépollue chaque jour les eaux usées de près de 8,5 millions de Franciliens, les eaux
pluviales et les eaux industrielles de l’agglomération parisienne pour rendre à la Seine
et à la Marne une eau propice au développement du milieu naturel.
Le SIAAP, avec ses 1700 agents, dont une très grande majorité de fonctionnaires
territoriaux, dépollue quotidiennement près de 2,5 millions de m 3 d’eau, transportés par
ses 420 km d’émissaires et traités par ses cinq usines de dépollution des eaux usées.''
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dimanche 22 mai 2011, 08:59
VOTE DU BUDGET 2011 DU CONSEIL GENERAL
COMMUNIQUE du Groupe communiste, citoyen, Front de gauche,pour une transformation sociale et écologique
Des avancées importantes ont été obtenues par notre groupe dans le cadre du budget 2011 du Conseil général.
Nous sommes conscients de l’asphyxie financière imposée par l’Etat aux départements.
A ce jour, ce dernier doit 695 millions d’euros au titre des transferts de charge non
compensés (RSA, APA, PCH).
Cependant, nous aurions été plus loin dans les choix budgétaires pour la Seine Saint-
Denis, notamment sur la carte Imagine’R. Nous avons voté pour l’amendement, issu de
nos négociations avec nos collègues socialistes, concernant le remboursement à 50%
de la carte Imagin’R pour tous les collégiens bénéficiant d’un haut quotient familial et la
prise en charge à 25% par notre collectivité du coût de ce titre pour tous les collégiens
de 3ème.
Pour autant, nous jugeons cette avancée insuffisante et continuerons de défendre une
carte Imagine’R à 50% pour l’ensemble des collégiens, ce qui était possible dès
maintenant.
Par ailleurs, nous pensons qu’un travail commun avec le Conseil régional d’Ile-de-
France est indispensable, notamment afin de revenir à l’extension de cette mesure aux
lycéens et aux étudiants, comme cela avait été mis en place en 2007 sous la
Présidence d’Hervé Bramy.
Nous souhaitons également le retour à l’aide à l’achat d’ordinateur pour les élèves de
sixième, mesure indispensable à la lutte contre la fracture numérique.
Nous avons redit à Claude Bartolone l’urgence d’une grande campagne, associant la
population et tous les élus de la majorité, pour exiger de l’Etat les moyens de répondre
aux besoins des habitants de la Seine Saint-Denis. Notre voix doit porter plus haut et
plus fort.
Pour ces raisons, notre groupe s’est abstenu.
Néanmoins, nous avons voté tous les amendements portés par notre groupe et qui
présentaient une avancée sensible pour la population, même quand ils ne répondaient
pas suffisamment à notre demande :
- l’inscription de 650 000 € supplémentaires pour l’insertion sociale et professionnelle
afin d’aider les allocataires de minimas sociaux à retrouver un emploi et une formation
adaptée
- un soutien financier plus important aux équipements sportifs et culturels dans les
communes (14 projets supplémentaires ont été validés)
- l’engagement de C. Bartolone à obtenir confirmation auprès du Conseil régional d’Ile-de-France de la transformation de la Carte Améthyste en pass Navigo permettant une
baisse importante de son coût pour ses usagers, et dont nous continuons à exiger sa
gratuité.
Groupe communiste, citoyen, Front de gauche, pour une transformation sociale et
écologique
Conseil Général de la Seine Saint Denis.
Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.
Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog:
http://communistescitoyens93.net
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dimanche 8 mai 2011, 12:15
le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée, le PDIPR.
Monsieur le Président, chers collègues,
Je vous propose que nous approuvions le Plan départemental des itinéraires de
promenade et de randonnée, le PDIPR.
Le PDIPR a pour but de sauvegarder les chemins pour les piétons et de mettre en
place un outil de promotion touristique et sportif du territoire départemental.
Ce plan répond à un besoin fort des habitants de la Seine-Saint-Denis. La randonnée
pédestre est aujourd’hui l’activité de loisir la plus pratiquée en France. Les citadins que
nous sommes recherchent un cadre de vie, des loisirs et des modes de circulations plus
en harmonie avec la nature, plus calqués sur le rythme du pas humain.
Les séquano-dyonisiens sont à la recherche de promenades locales, leur permettant de
se détendre, de se dépayser mais aussi de découvrir leur patrimoine. La diversité des
paysages et des reliefs, la richesse de la faune et de la flore, des différents
écosystèmes ainsi que l’abondance du patrimoine bâti font de chaque randonnée un
moment de découverte.
Une des particularités de la Seine-Saint-Denis c’est son passé industriel, au cours des
XIXème et XXème de très nombreux bâtiments dignes d’intérêt ont été bâtis. Nous
avons donc décidé d’intégrer complètement cette dimension de notre histoire au
PDIPR, ainsi que notre patrimoine culturel à travers l’empreinte qu’ont laissé de grands
architectes, peintres ou écrivains.
L’autre grande particularité de notre département c’est la richesse de sa biodiversité, la
place de la nature en ville, sa surface d’espaces verts, plus de 1800 hectares. Nos
parcs constituent un véritable refuge pour la nature, de nombreuses espèces
remarquables s’y sont installées naturellement grâce à une gestion harmonieuse de
leur habitat, une réflexion pointue pour que cohabite présence humaine et protection de
la biodiversité.
C’est l’aboutissement d’un long travail de concertation, d’élaboration avec de très
nombreux partenaires que nous allons adopter aujourd’hui.
C’est en juin 2002 que notre Assemblée a décidé d’engager l’élaboration du plan
départemental des itinéraires de promenades et de randonnées. En mai 2007 après
avoir approuvé l’ébauche du plan, nous nous sommes engagés dans la phase de
concertation avec toutes les communes et la communauté d’agglomération Plaine
Commune, la Région, l’Agence des Espaces Verts et les propriétaires privés concernés
par le tracé de certains itinéraires.
Le Comité départemental de Randonnée Pédestre (CDRP) et le Comité Départemental
du Tourisme (CDT) ont joué un rôle important dans la co-construction de notre plan
départemental.
Je veux aussi souligner l’implication très forte des services départementaux et en
particulier de la direction des espaces verts pour que ce projet aboutisse
Le PDIPR s’inscrit dans une démarche globale de valorisation des liaisons douces. Il
complète notre Schéma départemental des itinéraires cyclables, approuvé en 2002, qui
permet de promouvoir l’usage de la bicyclette en tant que mode de déplacement. Il
s’intégrera également à notre « Chemin des parcs » réseau éco-paysager destiné à
relier les grands pôles verts du département.
Ce plan comprend 29 itinéraires différents. 19 d’envergure nationale, régionale et locale
créés par La Fédération Française de Randonnée et le CDRP93.
Certains sont entièrement consacrés à la découverte de la richesse faunistique et
floristique comme les itinéraires de Promenades et de randonnée des parcs
départementaux Georges Valbon, du Sausset ou celui de Coubron.
D’autres comme les itinéraires de Grandes Randonnées de Pays permettent de
découvrir les paysages de Seine Saint Denis au fil de l’eau.
Enfin, dix itinéraires thématiques ont été crées par le Département. Ils complètent ainsi
non seulement le maillage mais aussi les thématiques de découvertes du territoire, ils
mettent en valeur de nouvelles formes de randonnées culturelles, comme l’itinéraire
« balade en couleurs » qui nous fait découvrir le marché aux Puces de Saint Ouen et le
patrimoine industriel audonien ou l’itinéraire « la route de l’urbanisme » qui nous fait
découvrir le patrimoine architectural.
Nous allons promouvoir ces itinéraires auprès des habitants de la Seine Saint Denis
avec l’édition d’un cartoguide synthétisant l’offre globale et des fiches de randonnées et
une rubrique spécifique sur le site internet du Département.
La mise en place de la signalétique se fera dans le cadre de nos trois projets
départementaux, le PDIPR, le schéma des itinéraires cyclables et le Chemin des Parcs.
. .
Enfin, je veux souligner que le PDIPR n’est pas un document figé, il pourra évoluer
dans le temps pour y intégrer de nouveaux itinéraires ou modifier un tracé existant.
Je tenais donc à remercier très sincèrement tous les partenaires qui ont participé à
l'élaboration de ce PDIPR.
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dimanche 8 mai 2011, 12:12
Mon intervention lors du débat d'orientation budgétaire 2011 du Conseil Général
Il nous faut être à la hauteur des exigences que porte la situation que nous
vivons.
Monsieur le Président, chers collègues,
La crise financière enfonce notre pays dans une situation de régression sociale qui le
fragilise gravement et a des conséquences dramatiques sur la vie de nos concitoyens.
Des millions de français voient leur vie basculer dans le chômage, la précarité, la peur
du lendemain.
Plus de 3 millions de français vivent dans des logements indignes ou sont sans-abris,
25% de la population renoncent à des soins médicaux et que dire dans cette situation
du droit aux vacances ou à la culture…
Les mesures prises par le gouvernement ne font qu’aggraver cette situation. Alors qu’il
faudrait privilégier la solidarité nationale, les services publics, l’emploi, taxer les revenus
financiers, imposer plus largement les plus fortunés, c’est la RGPP, l’asphyxie
budgétaire et la réforme des collectivités, la destruction de l’emploi industriel et public,
la casse de l’école, des services de santé, du logement public…que l’on nous impose.
Face à une telle situation, je pense que les collectivités territoriales, dont la nôtre,
doivent jouer un rôle particulier de rempart à cette crise et de moteur de la mobilisation
populaire. Car bien des exemples, y compris récents, nous le montrent, c’est de ce
côté-là que nous devons nous tourner si nous voulons inverser les tendances.
Nous ne pouvons avoir pour orientation majeure de faire payer à la population la
politique d’austérité du gouvernement, sa casse organisée du vivre ensemble, de la
solidarité et de l’égalité.
Ce n’est pas tant d’actes symboliques dont nous avons besoin, mais d’actes concrets
pour que la population de Seine-Saint-Denis se mobilise, agisse avec nous pour ses
droits.
Je considère que les politiques environnementales mises en oeuvre depuis des années
dans ce Département font parties des droits de nos concitoyens.
Alors que le droit aux vacances est remis en cause, alors que la précarité conduit à un
enfermement spatial, il est essentiel pour la population de bénéficier d’un
environnement de qualité.
Car à la crise sociale s’ajoute une crise environnementale qui frappe toujours, d’abord,
les plus pauvres ajoutant de la discrimination à la discrimination.
Ceux qui subissent les plus longs trajets pour aller travailler, les nuisances sonores, la
mauvaise isolation de leur logement sont les plus modestes.
En agissant pour améliorer leur qualité de vie, nous répondons aussi aux grands défis
environnementaux qui s’imposent à nous, car la réduction de la production de gaz à
effet de serre, la qualité de l’air, de l’eau, la préservation de la biodiversité sont des
enjeux qui touchent le devenir de notre planète et que nous avons décidé de prendre à
bras-le-corps.
Les parcs départementaux concentrent toutes les problématiques que je viens
d’évoquer, ils sont à la fois des conservatoires vivants de la biodiversité et des lieux
populaires où les habitants de la Seine-Saint-Denis aiment à se retrouver pour des
moments conviviaux et proches de la nature.
L’entretien de nos parcs représente donc un véritable enjeu pour notre population, ils
sont le patrimoine commun des séquano-dyonisiens, nous nous devons de les
conserver en bon état, je ne peux donc me satisfaire de ce qui nous est proposer pour
leur entretien.
Il en va de même pour ce que l’on a coutume d’appeler les arbres d’alignement des
rues départementales et des ex-routes nationales et que je qualifierai, pour ma part, de
continuité verte, car il y a bien longtemps que nous avons fait évoluer la conception que
nous en avons.
Aujourd’hui, les sommes consacrées à l’entretien de ces arbres ont été tellement
restreintes que le Département n’est plus en mesure de garantir la sécurité sur le
domaine public avec un passage pour leur élagage en moyenne tous les 7 ans. De
plus, l’état sanitaire dégradé du patrimoine des ex-RN nécessite le remplacement de
1000 arbres dans le cadre d’un programme de 10 ans.
Nous sommes dans une situation qui risque de rapidement aboutir à une dégradation
profonde et parfois irréversible de ce patrimoine.
Je voudrais également souligner un autre point important celui de l’eau et de
l’assainissement. Si le Département s’est donné depuis de très nombreuses années les
moyens d’une politique offensive dans ce domaine, avec notamment le schéma
AUDACE, nous constatons que le coût de l’assainissement représente une part de plus
en plus importante du prix de l’eau.
A l’avenir ce coût risque encore d’augmenter, je fais donc la proposition que le Conseil
général s’engage à mettre en oeuvre une tarification sociale de l’eau qui épargne les
ménages les plus modestes et contribue à une plus juste répartition du coût de
l’assainissement.
Enfin, je pense qu’il est un domaine qui représente pour nous un véritable
investissement dans l’avenir, c’est celui de l’éducation à l’environnement.
C’est à mes yeux, indispensable à l’appropriation citoyenne des enjeux
environnementaux. Des citoyens formés et informés afin d’appréhender les enjeux, de
prendre la mesure des risques et des responsabilités, de faire évoluer les
comportements quotidiens mais aussi de prendre part aux choix collectifs sont la
garantie d’avancées significatives pour l’environnement.
Je propose donc que nos efforts soient renforcés pour que très largement la population
et en particulier les enfants bénéficient de cet apprentissage.
Il nous faut être à la hauteur des exigences que porte la situation que nous vivons.
On peut en dire autant du rapport environnement-santé avec la mise en sommeil depuis
3 ans du réseau sur les cancers d’origine professionnelle. Je rappelle que notre
département est l’un des plus touchés par ce fléau, que la France est aujourd’hui le
pays d’Europe où la mortalité par cancer est la plus élevée et que l’étude réalisée par
SCOP93 (surveillance des cancers d’origine professionnelle 93) en lien avec les
principaux hôpitaux du département, fait apparaître dans 80% des cas de cancer une
exposition à des polluants cancérigènes dans leur activité professionnelle.
On ne peut mettre entre parenthèse de telles questions. On ne peut se contenter de
répondre qu’il ne s’agit pas là de nos compétences obligatoires, quand l’injustice atteint
de tels sommets, nous sommes tous concernés d’autant que le monde du travail
représente une sentinelle de la sécurité environnementale de notre société.
Aussi, notre budget tant en matière environnementale que sociale ne peut être la
variable d’ajustement des transferts de charges de l’État. La priorité de notre orientation
doit être d’oeuvrer à une intervention citoyenne contre cet étranglement financier qui
favorise les actionnaires du CAC 40 au détriment de la population.
Je vous remercie de votre attention.
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jeudi 31 mars 2011, 18:59
Séance d’installation de la nouvelle mandature du
conseil général de Seine Saint Denis
Groupe Communiste, citoyen, front de gauche, pour une transformation sociale et
écologique Conseil général de la Seine-Saint-Denis
Voici le discours prononcé par Gilles Garnier, Président du groupe, lors de la séance
d’installation de la nouvelle mandature, le jeudi 31 mars :
« Mes chers collègues,
Nous nous retrouvons aujourd’hui après une campagne électorale qui a connu plusieurs
phénomènes. Nous déplorons, la forte abstention qui marque à sa manière le fossé qui
existe entre la population et les élus. Il faut dire aussi, qu’aucune campagne de
communication nationale n’a été organisée par les services du gouvernement. Aucun
débat contradictoire n’a été programmé avant le premier tour de cette élection. Nous
tous, ici rassemblés, savons pourtant l’importance du conseil général pour la vie
quotidienne de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Je me dois de rajouter que la
campagne de dénigrement de la droite sur les départements et sur les élus de proximité
ainsi que la disparition programmée de notre collectivité n’a pas, je le comprends,
motivé les électrices et les électeurs. Mais l’essentiel est la non réponse du
Gouvernement aux attentes des françaises et des français, sur la question de l’emploi,
du pouvoir d’achat et des retraites. La montée du front national est aussi un phénomène
inquiétant pour notre démocratie et nous avons été indignés par les propos et le
comportement politique d’une partie de la droite qui n’a pas voulu choisir entre les
républicains et le front national.
Nous pensons que l’un des chantiers qui attend la gauche, dès 2012, est de remettre
sur l’ouvrage une réforme des collectivités territoriales qui leur permette d’exercer
toutes leurs compétences, avec les moyens afférents, de garder la compétence
générale ainsi que leur autonomie fiscale.
Sans attendre, nous devons à nouveau nous mobiliser pour obtenir de l’Etat les 690
millions d’euros qu’il nous doit. Nous n’acceptons pas que les collectivités servent de
variable d’ajustement de la réduction des déficits publics, comme le confirme le gel par
le gouvernement des dotations de l’Etat. Nous nous sommes suffisamment battus
pendant des années pour obtenir que les collectivités territoriales soient adultes nous
n’acceptons pas après l’étranglement financier d’être mis sous tutelle.
La campagne 2010 des cantonales a été rude, très rude, parfois. L’accord
départemental Parti Socialiste, Europe Ecologie Les verts avait pour but, de nous
affaiblir. Nous avons les uns et les autres, à gauche, une appréciation différente du
résultat. De fait, nous étions 12 en fin de mandat et nous nous retrouvons 13 ce jour.
Face à la droite, les habitantes et les habitants de la Seine Saint Denis, pourrons
compter sur notre groupe, afin d’oeuvrer au rassemblement pour la défense de leurs
intérêts.
Je tiens à saluer les amis et camarades qui nous ont rejoints sur ces bancs Belaïde
Beddredine et Pascal Beaudet ainsi que celles qui ont été réélus, Jacqueline Rouillon et
Florence Haye. Nous tenons à saluer l’action de notre amie Nelly Rolland Irribery durant
son mandat de Conseillère générale.
Nous avons porté pendant cette campagne des propositions auxquelles nous tenons et
qui ont eu un écho certain dans la population : le rétablissement de l’aide au
financement de la carte imagin’r, le retour de la carte améthyste à 15 euros. A l’issue de
ce scrutin, la population attend des réponses concrètes sur ces sujets. Nous sommes et
nous serons toujours à ses côtés pour les obtenir. Le maintien du niveau de
subventions aux associations culturelles et sportives, ainsi que des crédits suffisants
pour les équipements sportifs et culturels municipaux ainsi que la prévention restent
pour nous des priorités absolues. Enfin nous demandons que le surloyer ne soit pas
appliqué pour les locataires de l’OPH 93. Nous continuerons de défendre ces
propositions.
Nous espérons que ces élections passées nous saurons retrouver une volonté plus
affirmée de travailler ensemble dans la majorité à égalité de droit et de responsabilité.
Nous continuons de penser que la gauche a besoin d’échanger dans sa diversité. Je le
disais au cours de la dernière séance avant le renouvellement il n’y a pas qu’un chemin
à gauche.
Mais ce qui est certain c’est que c’est sur des choix politiques réellement de gauche,
que nous pourrons construire un avenir pour ce département qui prenne en compte les
besoins et les intérêts des habitantes et des habitants. Nous n’aurons de cesse d’exiger
qu’ils soient associés aux décisions qui les concernent. C’est sur ce contrat de
confiance avec la population que nous pourrons construire une alternative crédible.
Parce que nous ne désespérerons jamais de convaincre toute la gauche de la justesse
de nos propositions, au service de la population, que j’ai citées précédemment que,
pour notre part, nous voterons Claude Bartolone. » discours-gilles-garnier-seance-du-
31-mars.doc
Le groupe Communiste, citoyen,front de gauche pour une transformation sociale et écologique.
Le jeudi 31 mars, Claude Bartolone a été réélu Président du Conseil général de la
Seine Saint Denis. A cette occasion, notre nouveau groupe de 13 élu-e-s a été présenté
et porte désormais le nom de “Groupe communiste, citoyen, front de gauche pour une
transformation sociale et écologique”. Cinq vice-présidences et un poste de conseiller
général délégué nous ont été attribués.
Notre groupe est maintenant composé de Gilles Garnier, Président du groupe, Conseiller général de Noisy-Le-Sec / Conseiller général délégué à la prévention des conduites à risques et à l’observatoire des violences faîtes aux femmes.
Belaide Bedreddine, Conseiller général de Montreuil Ouest,
Pascal Beaudet, Conseiller général d’Aubervilliers Ouest,
Hervé BRAMY Conseiller Général du Blanc Mesnil.
Jacqueline Rouillon, Conseillère générale de Saint Ouen,
Florence Haye, Conseillère générale de Saint Denis Nord Ouest,
Josiane Bernard, Conseillère générale de Bagnolet /
Vice Présidente à l’écologie urbaine, à l’environnement et à l’assainissement
Pierre Laporte, Conseiller général de Tremblay-en-France /
Vice Président à l’autonomie des personnes
Jean-Charles Nègre, Conseiller général de Montreuil Est /
Vice Président aux relations internationales, à la coopération décentralisée et à la
formation professionnelle
Bally Bagayoko, Conseiller général de Saint Denis nord-est /
Vice Président à l’enfance et à la famille
Azzedine Taibi, Conseiller général de Stains /
Vice Président au sport et au développement des services publics départementaux
Jean Jacques Karman, Conseiller Général d’Aubervilliers ouest
Abdel Sadi, Conseiller général de Bobigny
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mardi 29 mars 2011, 23:21
Communiqué du "Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche".
Ces cantonales 2011 auront fait la démonstration d’une véritable crise de la
représentation politique. L’abstention et la montée du Front National, due à l’absence
d’une alternative crédible à gauche, doit être prise très au sérieux.
Voir pièce jointe une annexe
"Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche".
COMMUNIQUE
Bobigny, le 29 mars 2011
Ces cantonales 2011 auront fait la démonstration d’une véritable crise de la
représentation politique. L’abstention et la montée du Front National, due à l’absence
d’une alternative crédible à gauche, doit être prise très au sérieux.
L’alliance PS/Europe Ecologie-Les Verts n’a eu pour objectif que de battre les élus
communistes et partenaires sortants. Tous les moyens possibles auront été employés
à cette fin. Cette stratégie, au vu des résultats, a largement échoué.
Les élus du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du Conseil
général sont pleinement engagés dans la construction d’une réelle alternative politique
et d’une véritable rupture avec la politique ultra-libérale de Nicolas Sarkozy.
Nous connaissons la situation financière difficile de notre département. Une situation
en grande partie due à la non-compensation des nombreux transferts de charges de
l’Etat aux collectivités décidés par la droite depuis 2004 atteignant aujourd’hui pour la
Seine Saint-Denis la somme de 690 millions d’euros.
Cependant, nous réaffirmons, comme nous n’avons cessé de le faire ces 3 dernières
années, que toutes les actions du Conseil général doivent être mobilisées pour
répondre à l’urgence sociale dans notre département.
Ainsi, nous demandons le rétablissement de l’aide au financement de la Carte
Imagine’R pour tous les jeunes de Seine Saint-Denis, le retour de la Carte Améthyste à
15 euros, le maintien du niveau des subventions aux associations culturelles et
sportives, des crédits suffisants aux équipements sportifs et culturels ainsi qu’à la
prévention. Nous demandons également à connaître dans le détail les conséquences
financières réelles pour le Conseil général de choix tels que la signature de
Partenariats Public-Privé pour la construction de nos collèges.
C’est sur un contenu politique réellement de gauche de notre collectivité que nous
pourrons construire un avenir pour ce département conforme aux intérêts de ses
habitants, retrouver la confiance des électrices et des électeurs et ainsi, faire reculer le
Front National et combattre la droite.
B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, F. Haye, J. J. Karman, P. Laporte,
J. Ch Negre, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi, Bélaïde Bedreddine, Pascal Beaudet,
membres du groupe. Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.
Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.
Courriel: groupe-communiste-cg93anadoo.fr Blog: http://communistescitoyenscg93.net
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mercredi 16 mars 2011, 14:42
Avec les candidats PCF-Front de Gauche, votez utile contre la droite et l'extrême-droite, votez efficace pour une politique bien à gauche en Seine-Saint-Denis !
On l’attendait... le voilà ! L’inévitable slogan "votez utile" a fait irruption sur les tracts et
sur les blogs, tentant de se rendre incontournable pour tout électeur de gauche,
soucieux de battre la droite et de faire barrage au Front National.
Si l’on écoutait les dirigeants socialistes, les électeurs de gauche n’auraient donc pas,
en se rendant aux urnes ce dimanche 20 mars, à réfléchir sur le sens de leur vote et
devraient se contenter de rallier leur voix à quelques panaches roses pour sanctionner
la droite et barrer la route à l’extrême-droite.
Ils devraient ainsi se résoudre - face aux coups portés par la droite à notre peuple et à
notre département - à un vote par défaut, avec en perspective la poursuite, voire
l’aggravation des choix opérés par l’actuelle présidence socialiste du Conseil général
(suppression du financement de la Carte Imagin’R, baisse considérable des crédits en
faveur des collèges, reculs historiques en matière d’écologie urbaine, forte
augmentation de la carte Améthyste, explosion des impôts départementaux,
suppression d’emplois dans les services, etc...).
Cet appel à un "vote par défaut" - dans lequel le PS piége l’électorat de gauche depuis
trop longtemps - en dit évidemment long sur la volonté du parti socialiste de ne pas
affronter le débat électoral en portant clairement son projet et ses propositions pour la
Seine-Saint-Denis, en les confrontant aux attentes des habitants. Il en dit long sur la
difficulté des candidats socialistes à assumer un bilan de mandature, marqué par des
décisions inspirées par les recettes de la droite (Partenariats public-privé, gestion du
service public départemental à la sauce "management" et "performances", réduction
des dépenses utiles à la population, etc...). Il en dit long enfin sur une conception de la
politique, renvoyant les citoyens au statut d’électeurs par défaut !
Mais le plus grave est ailleurs. Alors que l’abstention risque de faire un tabac, cet appel
à un "vote par défaut" est un terrible aveu d’impuissance pour offrir une réelle
alternative à la droite et à ses politiques. Il contribue plus encore à brouiller les repères,
en alimentant l’idée déjà trop répandue que la gauche ne pourrait rien faire, sinon barrer
la route aux candidats de droite. Un peu court quand les souffrances de notre peuple et
la détermination de la droite à frapper toujours plus fort exigent que la gauche invente et
propose des perspectives en rupture avec le modèle ultralibéral défendu par un certain
Directeur du FMI.
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DIMANCHE 13 MARS 2011, 10:21
Il y a un an, Jean FERRAT nous quittait!
Vidéo « les saisons »
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vendredi 11 mars 2011, 20:10
Logement, UN DROIT UNIVERSEL
Samedi 12 mars 2011
14h30 place de la République à Paris.
Un constat accablant 10 millions d'habitants sont touchés par des problèmes de
logement. Le dernier rapport de la fondation Abbé Pierre montre que 3.6 millions de
personnes sont mal-logées. Alors que la trêve hivernale se termine, les pratiques
barbares des expulsions locatives vont reprendre.
Cette situation n’a rien d’une fatalité. Elle résulte des choix politiques et économiques
d'un gouvernement de Droite qui a décidé de sacrifier le logement social, comme il
sacrifie les services publics et la solidarité nationale, au profit des intérêts égoïstes du
privé. oi qui : - Définit le droit au logement comme un droit universel, accessible à tous,
peu importe leur situation juridique sur le sol français.
- Interdit le recours par le préfet à la force publique dans une procédure d'expulsion
locative
- Interdit toute expulsion de personne reconnue prioritaire par les commissions du Droit
au logement opposable (DALO) Le PCF propose - Une réorientation des finances
publiques en vue de la construction de logements accessibles à tous au lieu de
favoriser le logement privé spéculatif.
- La construction d’un grand service public national, décentralisé, structuré autour d’un
pôle public financier, d’une agence nationale foncière et d’une entreprise publique de la
construction.
Le PCF se bat pour mettre en oeuvre une véritable Sécurité Sociale du logement
correspondant aux besoins des familles et à leurs moyens de contribution.
La pénurie de logements sociaux et la flambée des loyers rend également nécessaire la
mise en oeuvre de tous les moyens nécessaires permis par l’ordonnance de 1945 afin
de réquisitionner les logements vacants. Manifestation
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lundi 7 mars 2011, 21:34
8 mars, journée internationale des femmes
1910, à Copenhague, Clara Zedkin a proposé la création d'une journée internationale
de la femme lors de la conférence internationale des femmes afin de reconnaître les
luttes menées par elles partout dans le monde. 101 ans après, il reste encore beaucoup
à faire pour les droits et l'Egalité des femmes et le poéte à toujours raison lorsqu'il
déclare "la femme et l'avenir de l'homme"
Jean Ferrat - La femme est l'avenir de l'homme
envoyé par mimivar83. - Regardez la dernière sélection musicale.
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dimanche 6 mars 2011, 17:06
Travaux de plantation à partir du 8 Mars 2011
Avenue Raspail - Bagnolet
La préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie sont inscrites parmi
les orientations prioritaires du Conseil général de la Seine-Saint- Denis.
Le développement de la trame verte en milieu urbain et notamment la préservation et
l’enrichissement du patrimoine faunistique et floristique s’accompagne d’une évolution
des plantations d’arbres d’alignement vers de véritables continuités vertes propices à la
diversification de la biodiversité.
Dans ce cadre,le projet de réaménagement des plantations d’alignements de l’avenue Raspail, élaboré avec les habitants et en partenariat avec la Ville de Bagnolet, repose sur l’utilisation d’essences bien représentées à l’échelle locale et sélectionnées pour leurs qualités paysagères.
Ainsi, les essences retenues au sein de listes établies avec le Muséum national
d’Histoire naturelle sont d’une part, le charme commun (carpinus bétulus) dont le
maintien du feuillage en hiver prolonge l’agrément visuel et d’autre part, le merisier
(prunus avium) doté d’une floraison attractive.
Cette opération comprenant la plantation alternée de 91 arbres, sera mise en oeuvre par la Direction des Espaces Verts du Conseil général et débutera le 8 mars prochain pour une durée de trois semaines.
Dès le début du printemps, une plantation des pieds d’arbres composée d’un mélange
de plantes herbacées, de vivaces et de graminées sera réalisée à titre expérimental.
Cette strate végétale complémentaire entretenue par le Département, aura pour
fonction de favoriser la biodiversité et d’enrichir le paysage urbain.
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samedi 5 mars 2011, 18:44
Magnifique hommage à Jean FERRAT Le 3 mars
2011 au Cin’Hoche de Bagnolet 93170
Prés de 200 Bagnoletais et Bagnoletaises ont rendu hommage à Jean FERRAT,
décédé le 13 mars 2010.
C’est avec beaucoup d’émotion qu’ils ont assisté à la magnifique prestation de Jean-
Marc MOUTET, accompagné à la technique par Cécile MOUTET, dans le somptueux
décor de « la maison d’Antraigues »
Jean-Marc MOUTET en se glissant dans la peau de Jean FERRAT nous donne
l’illusion d’une rencontre intime avec l’artiste. Nous découvrons sa vie, ses angoisses,
ses joies et ses peines, sa vie tout entière vouée à la liberté, la solidarité, le partage et
l’amour de la vérité.
Un spectacle à voir et à revoir, dont on ne sort pas indemne mais avec beaucoup
d’émotion et de joie d’avoir partagé, grâce à Jean-Marc et Cécile MOUTET, un grand
moment de bonheur.
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vendredi 25 février 2011, 08:52
Jeudi 3 mars 2011, hommage à Jean FERRAT
L'UL-CGT de Bagnolet - Les Lilas, son collectif de retraité-e-s en partenariat avec la
Bourse du Travail et la Mairie de Bagnolet rendent hommage à Jean Ferrat pour le
premier anniversaire de son départ.
Jean FERRAT nous a quittés le samedi 13 mars 2010. L’UL-CGT et son collectif de
Retraité-e-s, la Bourse du Travail sous le parrainage de la Mairie de Bagnolet rendent
hommage à l’artiste, au militant :
Le jeudi 3 mars 2011
Au cin’hoche de Bagnolet Rue Hoche
Jean d’ici Ferrat le cri
Pièce de Jean-Marc MOUTET et Joël BIOUX Par Jean-Marc MOUTET Et la
participation de Cécile Moutet Avec la voix et des idées de Joël BIOUX
A 17 h, séance privée, réservée aux adhérent-e-s CGT (Bon de soutien 5€)
20h30, séance publique (Bon de soutien 10€)
Attention, le nombre de places étant limité, l’inscription est prudente au 01 43 60 55 36
« Mémorable récital, où j’ai pu voir passer ma vie en chanson, de la
plus belle façon et avec beaucoup d’émotion »
Jean FERRAT août 2004
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jeudi 17 février 2011, 11:07
Un bateau pour Gaza
Vendredi 25 février 2011 au théatre de l'Echangeur de Bagnolet, soirée de solidarité pour financer un bateau pour Gaza
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vendredi 11 février 2011, 10:50
Pour les Conseillers généraux communistes, la réponse aux besoins des collégiens exclut toute tutelle des majors du BTP
Lors de la séance du Conseil général opportunément convoquée ce jour (à quelques semaines des cantonales), les Conseillers généraux communistes ont refusé d’avaliser la mise sous tutelle des intérêts des majors du BTP les futures constructions et rénovations de collèges.
''Au moment où des milliers d’enseignants manifestaient dans toute la France contre les
suppressions de postes, la privatisation rampante engagée par le Conseil général de
Seine-Saint-Denis constitue une bien mauvaise réponse aux défis que la gauche se doit
de relever, face à la casse organisée de l’Education nationale. Réfutant la prétendue
"modernité" des partenariats public-privé (très contestés par de nombreux élus de
gauche dans tout le pays), les élus communistes ont par ailleurs alerté la présidence du
Conseil général sur l’aventure financière que constituait le recours à ce type de
financement des équipements départementaux.''
Communiqué :
« Comme nous avions déjà eu l’occasion de le dire le 14 octobre dernier lors de la
présentation du Plan Exceptionnel d’Investissement en faveur des collèges, notre
département doit répondre aux besoins de construction et de reconstruction en matière
de collèges. Seulement, il est impensable que cette réponse se bâtisse sur des modes
de financement susceptibles d’hypothéquer nos finances déjà très fragiles. Le refus de
Claude Bartolone de communiquer aux élu-e-s de notre assemblée un cadrage
budgétaire clair pour 2011 ne nous permet pas de mesurer les risques que pourraient
induire la contractualisation de partenariats public/privé à hauteur de 350 millions
d’euros sur les 723 prévus dans le cadre du PEI. Cette somme colossale ne peut être
engagée « à l’aveugle ».
« Par ailleurs, nous n’avons jamais caché notre hostilité aux partenariats public/privé.
D’une part parce que de multiples exemples en France ou à l’étranger ont démontré
qu’ils étaient bien plus coûteux pour les collectivités que la maîtrise d’ouvrage publique,
qu’ils pouvaient entrainer ces collectivités vers de très grandes difficultés. Beaucoup,
issus du monde politique ou, spécialistes des finances publiques, ont témoigné sur ces
risques. D’autre part parce qu’ils permettent une main mise inquiétante des entreprises
de construction privés sur les locaux (l’entreprise est propriétaire des murs jusqu’à
échéance des loyers, qui en Seine Saint-Denis courront sur 20 ans). »
« Notre position visiblement jugée « ringarde » par nos collègues socialistes ce matin
en séance, est avant tout une position responsable vis-à-vis des habitants de la Seine
Saint-Denis. Nous disons oui à un nombre de collèges suffisants dans notre
département, à des constructions répondant aux besoins des élèves, des professeurs
et de l’administration mais nous disons non à un risque financier dont les conséquences
seraient dramatiques pour les Séquano-dionysiens. Car il ne faut pas se leurrer, ce sont
eux qui paieront. »
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mercredi 9 février 2011, 14:48
HOMMAGE à Christiane MACE
L'hommage à notre camarade Christiane MACE, par Jocelyne RIOU, chevalier de la
légion d'honneur.
Le 24/01/2011
Christiane,
Il y a quelques mois, nous nous étions retrouvés entre amis autour de toi pour fêter tes
quatre-vingt dixième anniversaires. Comme toujours dans ces cas -là et comme à notre
habitude nous avions évoqué nos souvenirs, mais surtout nous avions beaucoup ri,
beaucoup chanté tant ta jeunesse d’esprit faisait plaisir à voir. C’est tout naturellement
que nous avions souhaité nous retrouver en 2020 pour fêter ton centenaire. La vie ou
plutôt la mort en a décidé autrement... Il y a quelques jours tu t’es éteinte dans ton
sommeil nous laissant avec notre chagrin mais pas avec un sentiment de solitude tant
les valeurs que tu nous as transmises cheminent et chemineront en nous toute notre
vie.
C’est vrai, nous devrons nous habituer à ne plus voir ta frêle silhouette dans les rues de
Bagnolet. Mais ce qui reste et restera en nous c’est la grande dame, la femme
d’exception que tu étais. Tu as marqué l’histoire de cette ville comme tu as marqué les
générations d’enfants, de jeunes qui ont trouvé auprès de toi écoute et conseils. De ton
passé d’institutrice tu avais gardé un attachement viscéral aux enfants et aux valeurs à
leur transmettre pour faire d’eux des hommes et des femmes au sens plein du terme :
ouverts sur la vie, attentifs aux autres, rejetant l’exclusion, la misère, le racisme, les
injustices et les guerres, en un mot faire d’eux de véritables citoyens.
J’ai eu la chance, je dois même dire le privilège d’avoir croisé le chemin de Christiane
alors que je n’étais qu’une enfant et d’avoir cheminé avec elle jusqu’à ces derniers
jours. Sans elle, sans des femmes comme elle je ne serais probablement pas devenue
ce que je suis aujourd’hui.
2 souvenirs d’enfance qui témoignent de sa forte personnalité sont à tout jamais gravés
dans ma mémoire ? Le premier à l’Ile d’Oléron concerne son passé de directrice de
centre de vacances. Le second, à Bagnolet son activité de militante communiste, cet
idéal qu’elle fit sien en 1943 dans les rangs de la résistance et auquel elle est restée
fidèle jusqu’à son dernier souffle.
J’avais 6 ans lorsqu’à la Vignerie je fis connaissance de Christiane. Ce qui
m’impressionna d’emblée c’est le respect qu’elle imposait. Nous étions à l’époque 250
colons comme ont disait alors, à prendre notre repas dans un très grand. Réfectoire Il
suffisait à Christiane d’apparaître pour que le brouhaha ambiant cesse immédiatement.
Nous étions il est vrai dans une autre époque, mais pour elle il est indéniable que
l’autorité ne s’est jamais confondue avec l’autoritarisme. C’est avec elle, qu’avec
d’autres j’ai appris à chanter. Elle dirigeait la chorale comme personne ! et bien sûr j’ai
appris une chanson aujourd’hui « dite stalinienne » alors qu’elle met en valeur - à juste
titre- l’engagement des élus communistes pour faire vivre le droit aux vacances pour
tous les enfants et en particulier pour ceux à qui jusqu’ alors ce droit avait été refusé..
« Les gosses de Bagnolet ne sont plus délaissés depuis qu’à la mairie de l’ordre a été
mis, les élus ouvriers ont bien su apprécier ce qu’’ ‘il manquait aux enfants pour qu’ils
soient tous contents : de l’air de la gaîté, tant qu’on veut à manger… »…mais si pour
Christiane ces objectifs étaient respectables et respectés (n’étions nous pas pesé à
notre arrivée et à notre départ) ils ne suffisaient pas. Pour elle, Il fallait faire acquérir
bien d’autres choses aux petits d’hommes : la connaissance, la découverte non
seulement des milieux naturels mais aussi la diversité du travail des hommes ; et à l’ile
d’Oléron la diversité ne manquait pas : la mer et les pêcheurs, les marais salants. Sans
oublier les vignes où en 1954 les plus grands sont allés faire les vendanges pour
cause…….de grève des cheminots qui nous offraient de ce fait quelques semaines
supplémentaires de congés. Il faut dire qu’à l’époque le pont n’existait pas encore ! En
un mot Christiane souhaitait que les enfants se cultivent sans cesse car elle partageait
profondément cette pensée de Karl Marx que la culture est un moyen pour les hommes
de s’approprier le monde pour être capable de le transformer.
La première image de militante que je garde gravée dans ma mémoire d’enfant c’est la
une du Journal l’Humanité que Christiane vendait à l’angle de la rue Victor Hugo et de
la rue Jules Ferry. Cette une montrait la photo des époux Rosenberg s’embrassant et
titrait : ILS LES ONT TUES ! Si je ne comprenais pas encore le sens de cette annonce
j’en ressentais le drame et l’injustice.
Les années qui suivirent m’apprirent à connaître les multiples facettes de l’engagement
militant de Christiane. .
A l’A.S.G.B comme vient de l’évoquer mon amie Zorah Tigrine-Laporte. Mais c’est
aussi, après avoir rejoint les rangs de la résistance à l’âge de 20, ans qu’au lendemain
de la libération de Paris Christiane participe avec d’autres résistants de son âge à la
création de l’Union des Vaillants et Vaillantes, mouvement d’éducation populaire où elle
y exercera d’importantes responsabilités pendant plusieurs décennies. ; C’est là que
nos chemins vont à nouveau se croiser. Elle fut d’abord avec Huguette Heitzmann ma
monitrice, puis elle contribua avec elle à ma formation pour devenir aide-monitrice,
monitrice puis dirigeante locale, départementale et nationale du mouvement. Tous les
week-ends, à l’Union des Vaillants et Vaillantes, pendant des années, des dizaines de
milliers d’enfants en France, plus de 400 pour notre seule ville, se retrouvaient pour
participer aux activités : fêtes, spectacles n’avons nous pas été jusqu’à mettre en scène
un voyage imaginaire dans notre ville jumelée Sesto-Fiorentino, voyage qui deviendra
réalité pour 50 enfants en juillet 1963. Ce sont aussi des rencontres sportives, des
week-ends de camping, ou en auberge de jeunesse et surtout les belles initiatives de
solidarité envers les enfants vietnamiens ou les enfants algériens alors que notre pays
menait des guerres coloniales contre le leur. Quelle belle école de la vie qui a formé
des générations de militants dont beaucoup issus de milieux modestes, voire très
modestes, sont devenus des élus, des militants syndicaux ou des militants politiques
qui se sont engagés, sous l’impulsion de femmes comme Christiane pour donner sens
aux magnifiques vers de Paul Eluard « Nous prendrons de vitesse l’aube et le
printemps et préparerons des jours à la mesure de nos rêves ». Beaucoup de nos
rêves, de ses rêves restent à réaliser dans ce monde où les injustices progressent. Bien
sûr, les nouvelles générations, à l’image de cette belle jeunesse tunisienne trouveront
leurs propres chemins pour donner corps à leurs espérances. Mais en ces temps où le
capitalisme financier met à mal tous les acquis sociaux des peuples on ne peut
s’empêcher de penser qu’une telle école de la vie nous serait bien utile.
Parallèlement à son travail aux Centre d’Enseignement Aux Méthodes d’Education
Active – les C.E.M.E.A. dont elle fut une brillante dirigeante et formatrice, Christiane
assura à Bagnolet, sous les mandats de Paul Coudert puis de Jacqueline Chonavel la
direction de centres de vacances et du patronage qui deviendra le centre de loisirs. Elle
fut une animatrice enthousiaste avec ses vieux complices Antoine et Mauricette Bréda,
de ce que l’on ne nommait pas à l’époque démocratie participative et qui pourtant en
avait toute la saveur. Je veux parler de la commission municipale de l’enfance ou de
l’oeuvre des Colonie de Vacances scolaires qui en regroupant des élus, des animateurs,
des parents, des représentants d’associations, le docteur Elsa Rustin contribuaient à
définir les politiques municipales à mettre en oeuvre pour les enfants de la ville.
Pendant de très nombreuses années, Christiane collabora à la commission nationale de
l’enfance auprès du comité central du Parti Communiste Français comme à la rédaction
de la revue « l’Ecole et La Nation ».
De son adolescence et la victoire du Front Populaire Christiane gardera la conviction
que lorsqu’un peuple se lève pour faire valoir ses droits et construire une société de
progrès et de solidarité, il est capable de transformer le monde. Jusqu’au bout, sa
capacité d’indignation et son enthousiasme à toute épreuve sont demeurés intacts. Elle
fut de tous les combats émancipateurs qu’ils soient nationaux, internationaux ou locaux.
Contre l’occupation nazie, contre les guerres coloniales, pour les droits de l’homme
partout où ils sont bafoués dans le monde, pour de nouveaux acquis sociaux et pour
l’égalité homme femme, pour le droit à l’avortement et à la contraception, pour la
défense de l’école publique, pour le droit, aujourd’hui remis en cause, le droit au
logement pour tous – elle qui comme des milliers de Bagnoletais dû vivre avec sa
famille jusqu’au début des années 70 dans un tout petit 2 pièces rue Jules Ferry. Aux
côtés de ses amis résistants elle engagea auprès des jeunes générations cet
indispensable devoir de mémoire, non par une quelconque nostalgie mais par la
conviction qu’un peuple qui n’a pas de mémoire est condamné à revivre les erreurs du
passé.
Lorsque l’A.SG.B décida d’organiser avec les associations d’anciens combattants et de
résistants « les foulées du 8 mai » pour promouvoir la défense et les valeurs de la Paix.
Christiane accepta de participer à cette action qui donnait l’occasion aux enfants de
CM2 de nos écoles non seulement de courir pour la Paix mais surtout de rencontrer et
dialoguer avec des acteurs de ce moment douloureux mais oh combien glorieux de
l’histoire de notre pays. La belle initiative prise par l’A. S.G.B. de réaliser en 2004 un
film – mis aujourd’hui à la disposition de toutes les écoles de France par le C.N.D.P- est
un formidable travail de mémoire. Nous y retrouvons Christiane modeste comme à son
habitude elle raconte son expérience. A un enfant qui lui pose la question ; « Mais,
Madame vous n’aviez pas peur, » elle répond très simplement « Bien sur que j’avais
peur, mais je l’ai fait ». De façon très pédagogue, elle transcrivait pour les enfants de
façon claire et compréhensible les paroles de Stendhal : « Les peuples n’ont jamais que
le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur ».
En octobre 1998, sur proposition de Marie George Buffet alors Ministre de la Jeunesse
et des sports, la Nation reconnaissait enfin les services éminents rendus par Christiane
en la faisant chevalier dans l’ordre national du mérite. Il était temps. Ce n’était que
justice.
Mais ce qui fut incontestablement le grand bonheur de sa vie ce sont ses enfants,
Gérard, son épouse Patricia et Dominique, ses petits - enfants Julie, Romain,
Géraldine, Maxime, ses arrières petits-enfants Olivia et Charly qui illuminaient sa vie, et
à qui elle va aujourd’hui cruellement manquer. Je veux leur dire combien nous
partageons leur peine et les assurer de l’affection de toutes celles et de tous ceux qui
ont eu le bonheur et la chance de côtoyer une femme comme elle. Sa capacité
d’indignation est aussi la vôtre. Je sais que vous en faites et en ferez bon usage.
Au moment de lui dire adieu, je suis tentée de lui laisser la parole en empruntant à
Pablo Neruda le titre d’un de ses livres qu’elle aurait pu faire sien tant sa vie fut riche :
« j’avoue que j’ai vécu ». Oui Christiane tu as eu une belle vie qui fait notre admiration.
Sois sure que nous ne t’oublierons pas car comme l’a si bien dit Victor Hugo « Seuls
meurent ceux dont ne parlent pas. »
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dimanche 6 février 2011, 10:34
La section Bagnolet-Les Lilas de la Ligue des Droits
de l’Homme
TOUS FICHÉS ! SOCIÉTÉ NUMÉRIQUE, VERS UNE SURVEILLANCE
GÉNÉRALISÉE
VENEZ EN DÉBATTRE AVEC NOUS.
À partir de la projection du film « Total contrôle », Jean-Claude Vitran, responsable du
groupe national TIC (Technologies de l’information et de la communication) et Libertés
de la LDH animera le débat.
LUNDI 7 FÉVRIER À 20:00 !AU CIN’HOCHE,
PRÈS DE LA MAIRIE,
6, RUE HOCHE – 93170 -
BAGNOLET
MÉTRO GALLIENI
Fichiers de police, Facebook, Twitter, bases de données commerciales !... puces RFID,
passeports biométriques, GSM/GPS.., nos données personnelles sont partout. Les
technologies numériques nous facilitent la vie de tous les jours, mais sans que nous n’y
prenions garde, elles nous conduisent à livrer de plus en plus nos données
personnelles et à nous mettre sous surveillance.
POUR CONTACTER LA LDH BAGNOLET LES LILAS
"BAGNOLET-LESLILAS@LDH-FRANCE.ORG"
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mercredi 19 janvier 2011, 18:05
RASSEMBLEMENT MARDI 25 JANVIER 2011 A
15HA PROXIMITE DE MATIGNON A L’ANGLE
INVALIDES RUE DE VARENNE
En annexe Le tract en PDF
Des ressources nouvelles pour les services publics locaux !
Les services publics mis en oeuvre par les collectivités locales jouent un rôle
fondamental pour répondre aux besoins des habitants. Chacun et chacune les utilise au
quotidien dans tous les domaines : crêches, transports publics, centres médicaux,
établissements scolaires, logements sociaux, infrastrucures sportives et culturelles…
Ces services dynamisent l’économie, soutiennent la croissance et constituent un
rempart à la crise sociale actuelle. Ils participent souvent à la solidarité nationale à la
place de l’Etat.
Ces services essentiels sont aujourd’hui dans le collimateur du gouvernement qui veut
les privatiser pour mieux répondre à la crise du capitalisme. On mesure l’ampleur du
pactole quand on sait que les collectivités locales assurent 73% de l’investissement
public. Pour pousser les élus locaux à réduire les prestations fournies et à les confier au
secteur privé, le gouvernement entreprend d’asphyxier financièrement les collectivités
en les privant de la fiscalité sur les entreprises, en gelant pour trois ans les dotations de
l’Etat tout en réduisant l’emploi public.
Du fait de ces contraintes financières, les collectivités se retrouvent alors devant une
équation insoluble. Soit elles réduisent les services publics et font à leur corps
défendant le jeu du gouvernement. Soit, privées de la taxe professionnelle que le
gouvernement a supprimée, elles augmentent les impôts sur les ménages alors que ces
derniers subissent déjà durement les dégâts sociaux conséquences de la crise. Les
élus locaux se retrouvent alors en difficulté pour boucler leur budget sauf à remettre en
cause les engagements sur lesquels ils ont été mandatés.
Pourtant une telle cure d’austérité ne s’impose en rien puisque les moyens financiers
existent pour assurer des services publics de qualité pour tous. Mais il faudrait pour
cela réorienter la finance vers la satisfaction des besoins plutôt que vers la spéculation.
Plutôt que de dilapider les 400 milliards d’euros que le gouvernement a réussi à trouver
pour les banques en pure perte, des moyens financiers nouveaux pourraient servir à
des dépenses utiles qui amélioreraient concrètement la vie des gens. Pour cela, les
élus communistes et républicains proposent de taxer les entreprises selon leurs
bénéfices, en modulant l’impôt en fonction de l’emploi et de l’investissement. Un tel
impôt économique devrait sceller le lien entre l’entreprise et le territoire d’accueil, sans
pénaliser comme aujourd’hui les territoires industriels. Il ferait contribuer les actifs
financiers des entreprises. La taxe d’habitation et la taxe foncière tiendraient également
compte des revenus des ménages.
Une autre réforme est donc indispensable pour financer la réponse aux besoins de
tous, corriger les inégalités sociales et territoriales et favoriser une croissance
économique efficace et soutenable. Mais sans attendre, nous demandons que le
gouvernement revienne à l’occasion d’un collectif budgétaire sur sa décision de geler
les dotations et permette des dotations exceptionnelles à nos collectivités en difficulté.
Les élus communistes et républicains appellent la population à se mobiliser pour ne rien céder dans ce combat en faveur de ressources nouvelles. Ils appellent à une remise à plat des financements qui permettrait plus de justice dans les impôts et plus de moyens pour fournir les services publics indispensables à la garantie des droits humains les plus essentiels. Pour exiger haut et fort de telles mesures, ils appellent les associations, les syndicats de territoriaux et la population dans son ensemble à un rassemblement à l’occasion duquel ils exigent d’être reçus à Matignon pour ouvrir une discussion.
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dimanche 16 janvier 2011, 21:40
Christiane Macé et Jackie Lurthon nous ont quittés.
Avec elles disparaissent des femmes d’exception qui toute leur vie ont inlassablement
lutté pour la justice sociale, la liberté, les droits de l’Homme et la Paix.
A l’évocation de Christiane Macé beaucoup de Bagnoletaises et de
Bagnoletais vont se sentir « orphelins » tant elle a oeuvré à faire découvrir aux enfants
de la ville les vrais valeurs de la vie. Fidèle aux engagements et aux risques qu’elle prit
dans la Résistance, Christiane n’aura de cesse de transmettre aux jeunes générations
l’universalité des droits de l’Homme. Son expérience d’ancienne institutrice l’avait tout
naturellement conduite aux mouvements d’éducations populaires pour les enfants et les
jeunes : dirigeante de l’A.S.G.B, directrice des centres de vacances de la « Vignerie » à
l’Ile d’Oléron ou du « Château du Parc » à Yzeure, créatrice de l’Union des Vaillants et
Vaillantes, responsable nationale des C.E.M.E.A(Centre d’entraînement aux Méthodes
d’Education Active) et……ces dernières années, avec ses amis résistants, ce grand
travail de mémoire avec les enfants de nos écoles. En un mot toute une vie à prendre
soin des hommes en devenir... Militante du Parti Communiste Français depuis sa
jeunesse, elle restera toujours fidèle à ses idéaux.
Jackie Lurthon militante de la C.G.T, du
mouvement de la Paix, de l’appel des Cent était – encore ces dernières semaines- de
toutes les actions, de toutes les manifestations pour défendre les droits de l’homme
partout où ils sont bafoués. La situation faite au peuple Palestinien lui était
insupportable, jusqu’au bout elle aura lutté pour qu’il puisse vivre en Paix.
Aujourd’hui, comme toutes celles et ceux qui les ont connues je suis triste .Mais nous
sommes riches de ce qu’elles nous ont appris et des forces qu’elles nous donnent pour
poursuivre leurs justes combats.