• Blog 2010

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    samedi 17 décembre 2011, 17:46

    Salah Hamouri enfin libéré !

    Le jeune Franco-Palestinien injustement emprisonné 6 ans, 9 mois et 7 jours dans les

    geôles israéliennes sera libéré dimanche 18 décembre 2011

    Le gouvernement israélien a accepté qu’il soit inclus dans la deuxième vague de

    libération de détenus palestiniens qui a permis la libération de Gilad Shalit en octobre

    dernier. "On est un peu dans l'euphorie" a déclaré Denise Hamouri

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    dimanche 4 décembre 2011, 10:39 3ème Rencontres Techniques au Lycée Fénelon à 

    Vaujours

    Plus de 220 personnes ont participé aux 3ème Rencontres

    Techniques au Lycée Fénelon à Vaujours

    Mardi 29 Novembre 2011

    Avec comme thème:

    Paysage urbain et densité : quels enjeux pour la Seine-Saint-

    Denis ?

    Voir mon intervention en annexe

    Intervention de Josiane Bernard – Vice-présidente du Conseil Général

    Mardi 29 Novembre 2011

    Madame la chef d’établissement

    Mesdames, Messieurs,

    Permettez-moi, tout d’abord, de vous dire le plaisir que j’ai d’ouvrir ces rencontres

    techniques au service d’une réflexion nouvelle sur la place des espaces verts et des

    paysages en Seine-Saint-Denis dans le cadre d'une nouvelle densification.

    Nous nous réunissons aujourd’hui pour la troisième édition de ces rencontres qui

    connaissent un large succès.

    Organisées en partenariat avec le lycée Fénelon et le lycée Horticole et du paysage

    de Montreuil, avec le soutien de l’AD 93 et de l’UNEP, dont je remercie leur

    engagement, ces rencontres permettent aux acteurs des espaces verts de la Seine-

    Saint-Denis d’échanger leurs expériences, de les mettre à dispositions de toutes et

    tous et notamment des élèves.

    Ce partage des expériences et des savoirs est indispensable à la construction de

    pratiques nouvelles et plus généralement d’une culture intégrant l’environnement

    comme une dimension majeure aussi bien des équilibres de la planète que de la

    qualité de vie.

    Je pense que c’est, aussi, le rôle du Département de permettre aux acteurs de

    l’environnement de construire des réponses nouvelles aux enjeux auxquels nous

    sommes confrontés.

    A l’aube du Grand Paris, les enjeux de cohérence territoriale, tant en matière

    d’urbanité que d’espaces verts et de cadre de vie sont plus que jamais d’actualité.

    Aussi, cette année, il est proposé de s’intéresser au Paysage urbain au sein des

    espaces denses.

    Depuis de nombreuses années, le Conseil général s’est engagé dans une politique

    volontariste de développement et de valorisation des espaces verts et naturels ainsi

    que pour la reconnaissance de la place de la nature en ville.

    L’appropriation de ces enjeux a connu différentes phases. Une première que l’on

    peut qualifier de rattrapage quantitatif. L’objectif étant de multiplier les espaces

    verts pour répondre aux besoins et attentes des usagers.

    Puis, le Département s’est inscrit résolument dans une démarche de conception et

    de gestion douce et naturelle redonnant une place à la nature en ville.

    Son objectif a été de concilier l’accueil du public, avec la préservation des

    écosystèmes.

    Cette démarche a permis le développement de processus innovants plaçant le

    Département parmi les précurseurs d’un courant européen qui s'est concrétisé par

    l’attribution à la Seine-Saint-Denis du label Natura 2000.

    Cet héritage est porteur d’avenir, il nous permet d’aborder avec ambition une

    conception de la ville en rapport avec les défis environnementaux auxquels nous

    sommes confrontés et les besoins de la population.

    Ainsi, le thème de notre journée « Paysage urbain et densité : quels enjeux pour la

    Seine-Saint-Denis» est une question d’une grande actualité. En effet, nous sommes

    confrontés à des enjeux nouveaux qu’il nous faut prendre à bras le corps.

    La ville grignote toujours plus les terres agricoles, elle s'étale imperméabilisant les

    sols, elle oblige à une utilisation de l'automobile toujours plus importante...

    Pourtant, contrairement aux idées reçues, la densité (en nombre d’habitants par

    kilomètre carré), est relativement peu élevée en Seine-Saint-Denis, même au sein

    des quartiers d’habitations, puisque que nous comptons 6383 habitants par km² en

    Seine-Saint-Denis contre 8800 dans les Hauts de Seine ou plus de 20800 à Paris.

    Cette relative faible densité à l’échelle du territoire peut s’expliquer par la

    présence de larges nappes pavillonnaires, notamment à l’Est du département,

    mais pas seulement. En effet, les grands ensembles si stigmatisés, ont été

    souvent conçus comme de « petites villes » comprenant dans leur enceinte

    même des logements mais aussi de grands espaces communs (espaces

    récréatifs, placettes, aires de jeux, parkings…).

    Si aujourd’hui le territoire de la Seine-Saint-Denis est relativement peu dense,

    l’enjeu de demain est bien de reconstruire la ville sur la ville.

    Ainsi, la densité deviendra rapidement réalité comme le montrent les

    réflexions métropolitaines du Grand Paris et les différents projets de transport

    autour de la métropole parisienne.

    Ces réflexions stratégiques doivent être l’occasion de promouvoir de

    nouvelles formes urbaines denses et compactes, notamment pour l’habitat,

    mais accueillantes, saines et agréables à vivre, plaçant l’habitant et l’usager

    au coeur du projet.

    Ces nouveaux aménagements devront porter une évolution et une valorisation

    nouvelle des espaces verts et du végétal sous toutes ses formes. Il s’agit de

    réfléchir la place du végétal, de la nature en ville en amont des projets et non

    pas de mettre en dernière minute « une couche de peinture verte » sans lien

    aucun avec les enjeux environnementaux, la biodiversité, le réchauffement

    climatique, auxquels nous sommes confrontés.

    D’autre part, le besoin qu’expriment les séquano-dionysiens de retrouver la

    nature en ville doit trouver une réponse dans l’aménagement des nouveaux

    espaces publics.

    Les projets de densification du territoire nous offrent l’occasion de repenser

    nos pratiques et notamment notre façon d’associer les habitants à la définition

    et au devenir des espaces verts.

    Vous le voyez cette réflexion porte une dimension globale sur la conception

    que nous avons de la ville, du vivre-ensemble, de la place faite aux habitants,

    aux usagers.

    Notre troisième Rencontre Technique sera donc l’occasion de nous interroger

    sur ces problématiques et d’aborder des pistes de réponses sur l’évolution et

    la valorisation du végétal dans la ville au regard de la densité actuelle ou

    future.

    Autant de questions, auxquelles nous voulons apporter nos propres réponses

    pour ne pas subir des choix politiques décidés ailleurs et qui n'ont pas

    toujours comme point de départ le bien commun et l'intérêt général.

    Les politiques publiques que porte le Conseil général en matière environnementale

    montrent que les collectivités locales peuvent faire des choix qui contribuent à une

    autre approche du devenir de la ville et de l’appropriation citoyenne des enjeux

    environnementaux de façon concrète et porteuse de sens.

    Elles démontrent aussi le besoin de promouvoir une créativité constante et ces

    rencontres participent de cette réflexion.

    Aussi je considère vos travaux avec beaucoup d’intérêt car ils participent à cette

    recherche d’avancées nouvelles. Vos expériences, vos savoirs de spécialistes de

    terrain constituent une matière indispensable à la réflexion collective.

    Je suivrai donc avec beaucoup d’attention vos travaux.

    Je vous souhaite une journée particulièrement riche et vous remercie de votre

    attention.

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    samedi 3 décembre 2011, 16:16

    Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Les

    conseillers généraux communistes et Front de

    Gauche font adopter un voeu en faveur de la

    libération de Salah Hamouri

    Les Conseillers généraux du groupe communiste, citoyen, Front de gauche pour une

    transformation sociale et écologique, ont obtenu le vote d’un voeu au Conseil général

    en faveur de la libération immédiate de Salah Hamouri.

    Voté par l’ensemble du groupe et une partie seulement des élus socialistes (la droite

    ayant refusé de participer au vote), ce voeu « demande aux autorités françaises de

    s’engager avec détermination afin d’obtenir la liberté immédiate de ce jeune francopalestinien.»

    Les initiateurs de ce voeu soulignent que son adoption par l’assemblée départementale

    « sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de

    promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir

    officiellement la demande de reconnaissance de l’Etat palestinien à l’ONU »

    Voeu en annexe ci-dessous

    "Groupe communiste, citoyen, Front de gauche pour une transformation sociale et écologique".

    Bobigny, le 1er décembre 2011

    L'accord survenu entre Israël et le Hamas en octobre pour la libération de Gilad Shalit fut une bonne nouvelle.

    Néanmoins, Salah Hamouri, franco-palestinien arrêté à l'âge de 20 ans en 2005 et accusé d'avoir « eu l'intention » de s'en prendre à un rabbin, a été condamné à une peine de 7 années de prison après un jugement expéditif au cours duquel il a clamé son innocence.

    Nous avons appris il y a quelques temps que sa libération, programmée le 28 novembre

    2011 serait reportée de 140 jours supplémentaires par les autorités israéliennes.

    Le silence de la France à l’égard de cette affaire est totalement inacceptable : En octobre, M. Gérard Longuet, Ministre de la Défense, déclarait découvrir cette affaire. Interpelé par Mahmoud Abbas afin qu’il intervienne pour sa libération, le Président Nicolas Sarkozy a uniquement déclaré, le 18 octobre dernier, « espérer » que le jeune franco-palestinien soit libéré. Depuis, la diplomatie française négocie pour le faire sortir de prison le 18 décembre dans la deuxième vague de libération des prisonniers. Mais cette date se situe au-delà de la fin de sa peine !

    La diplomatie française ne peut jouer le « deux poids deux mesures » quand il s'agit de la liberté de ses ressortissants.

    C’est pourquoi nous formulons le voeu suivant :

    « Nous déplorons que Salah Hamouri ait été injustement emprisonné toutes ces années.

    Nous prenons acte de son jugement officiel attestant de sa libération programmée le 28

    novembre 2011. Nous regrettons vivement que cette libération n’ait pas été effective à

    cette date et que le gouvernement Israélien prolonge abusivement sa peine.

    Nous demandons à nos autorités de s’engager avec détermination afin d’obtenir la liberté immédiate de ce jeune franco-palestinien.

    Ce voeu sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de

    promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir

    officiellement la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU. Notre pays

    sortirait grandi de cet engagement en faveur de la paix. »

    B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, P. Beaudet, F. Haye, J. J. Karman, P. Laporte, J. Ch Negre, B. Bedreddine, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi.

    Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis.

    Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

    Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog: http://www.elusfrontdegauchecg93.fr

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    mercredi 16 novembre 2011, 09:54

    Jeudi 17 novembre pour l'avenir de la maternité des Lilas

    Les personnels et les usagers de ce territoire de santé sont invités à un:

    Rassemblement le jeudi 17 novembre à 11h devant l'ARS.

    35, rue de la Gare – millénaire 2 – 75935 PARIS CEDEX 19

    Pour Bagnolet, départ collectif: 10h devant la clinique de la Dhuyis, rue P&m

    Curie

    Elu-e-s front de gauche CG 93 communiste citoyen front de gauche pour une

    alternative sociale et écologique

    Communiqué du Groupe

    Défendons la maternité des Lilas! En 2007, la maternité des Lilas a signé un CPOM

    (Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens) avec son autorité de tutelle l’Agence

    Régionale de Santé d’Ile de France. Ce contrat prévoyait la reconstruction de la

    maternité sur la commune des Lilas. Le financement et l’acquisition du terrain ont été

    validés.

    Or, l’ARS refuse aujourd’hui d’honorer ce CPOM, proposant que la maternité des Lilas

    soit vendue à un fond de pension australien et intégrée à un grand pôle privé. Au

    mépris de tout choix démocratique, cette décision illustre une volonté d’aligner la santé

    sur des logiques de rentabilité financière qui ne sont pas compatibles avec la qualité

    des soins et de la prise en charge des personnes. En privatisant ainsi à terme la

    Maternité des Lilas, l’ARS enrichira un groupe privé (rentes de plus de 15% de

    bénéfice) au détriment d’un service public digne de ce nom et accessible au plus grand

    nombre.

    Face au conflit qui l’oppose à l’établissement depuis plusieurs mois, et sachant que le

    CPOM de la maternité arrive à terme le 30 mars 2012, l’ARS a décidé de jouer la

    montre en nommant un médiateur mais personne n’est dupe !

    Les maternités du département connaissent déjà de graves problèmes économiques en

    raison d’une tarification à l’acte (la T2A) ne permettant pas de trouver l’équilibre

    financier. Plusieurs centres IVG ont déjà été fermés en Seine St Denis, rendant de plus

    en plus difficile l’accès à ce droit pour les femmes. Nous rappelons également que le

    département est sinistré avec un taux de mortalité infantile de 5,4/1000 contre 3,6 en

    France.

    Nous refusons que la santé et le droit des femmes soient bradés à des fonds de

    pension et réaffirmons notre attachement au service public de la santé et aux structures

    à but non lucratif comme les PSPH (Participant au Service Public Hospitalier). Nous

    défendons une répartition des centres IVG sur l’ensemble de notre territoire pour que le

    droit à l’IVG reste une réalité pour les femmes de la Seine Saint Denis. Enfin, nous

    souhaitons un plan de rattrapage ambitieux permettant de diminuer la mortalité infantile

    dans notre département.

    Il serait regrettable de voir s’étendre à notre territoire des modèles de gestion de santé

    publique semblables à celui de l’hôpital sud francilien. Ce sont plusieurs centaines de

    millions d’euros qui ont été gaspillés inutilement dans l’affaire du centre hospitalier de

    l’Essonne. Le projet de la maternité des Lilas est très éloigné d’un tel coût et la qualité

    de son service n’est plus à prouver. La santé est un bien universel que nous refusons

    de voir sacrifier sur l’autel de la marchandisation.

    Nous soutenons le projet de la maternité des Lilas et nous demandons que soient levés

    les freins à sa réalisation.

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    mardi 8 novembre 2011, 12:56

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU PCF – Accord

    PS/EELV

    « Le débat énergétique ne peut se satisfaire de tractations de couloir »

    Le débat public et citoyen sur la politique énergétique de la France prend de l’ampleur

    dans le cadre des élections présidentielles et législatives 2012. Ce débat doit se

    poursuivre de manière sérieuse et approfondie.

    Or des tractations sont en cours, entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts

    visant à attribuer quelques postes de députés à ces derniers sur la base de la fermeture

    d’unités de production nucléaire ou l’arrêt du chantier de l’EPR de Flamanville

    Les communistes n’ont pas l’intention de laisser les batailles politiciennes guider la

    politique énergétique de la France. Ils proposent, avec leurs partenaires, dans le cadre

    du programme populaire partagé du Front de Gauche, un grand débat public sur les

    enjeux énergétiques permettant aux citoyen-nes et aux salarié-es d’en être partie

    prenante.

    En effet, en aucune façon, la politique énergétique de la gauche pour la France et

    l’Europe ne peut s’affranchir des enjeux énergétiques planétaires tels que le droit à

    l’énergie pour tous à un prix abordable, le réchauffement climatique, l’épuisement des

    ressources, le développement de la recherche, la complémentarité des sources

    d’énergie avec les ENR, la sécurité de toutes les installations … La gravité de la

    situation qui peut mettre en péril l’avenir de notre planète et de l’humanité mérite

    l’examen de réponses pertinentes et réalistes sans exclusive. Ce débat ne peut se

    satisfaire de tractations de couloirs.

    C’est d’autant plus déterminant que l’avenir de bons nombres de salariés et de familles

    de ces régions en découle, tout comme les factures énergétiques des Français qui

    atteignent déjà les limites du tolérable.

    Paris, le 6 novembre 2011

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    mardi 8 novembre 2011, 12:53

    Hank Skinner: MERCREDI 9 NOVEMBRE (18h30) face au Consulat des Etats-Unis à Paris

    La Cour d'appel d'Austin (Texas) suspend l'exécution de Hank Skinner

    La Cour d'appel d'Austin a suspendu - lundi 7 novembre - l'exécution de Hank Skinner,

    prévue mercredi, le temps pour cette dernière d'examiner le recours de sa défense

    demandant des tests ADN.

    "L'exécution est suspendue dans l'attente qu'un jugement soit rendu pour cet appel", a

    indiqué la Cour dans sa décision. La Cour estime qu'il est plus "prudent" de procéder à

    un examen de la requête de M. Skinner au regard des nouvelles règles en vigueur sur

    les tests ADN dans l'Etat du Texas depuis septembre 2011. Les juges soulignent que

    cette législation "a subi plusieurs changements depuis sa création" sans qu'ils aient

    "jamais été pris en compte dans ce dossier. Et parce que certains de ces changements

    sont le fait de cette affaire, nous estimons qu'il serait prudent de prendre le temps

    d'examiner dans quelle mesure ces changements affectent ce dossier". La Cour d'appel

    d'Austin a par ailleurs enjoint le Tribunal du District du Comté de Gray, conformément à

    la nouvelle législation texane, de motiver sa décision de refus d'accorder les tests ADN.

    Cette décision en appel "permet à la demande de tests ADN de M. Skinner de recevoir

    l'examen sérieux et minutieux qu'elle mérite", s'est félicité dans un communiqué un

    avocat de M. Skinner, Rob Owen.

    Ce nouveau succès de la mobilisation internationale n'écarte toutefois pas encore

    définitivement le recours au crime d'Etat. Le combat pour Hank Skinner doit donc se

    poursuivre afin que sa demande de tests ADN soit satisfaite.

    Pour fêter ce succès, tout en exprimant notre vigilance et notre détermination à ses

    côtés, venez nombreux au RASSEMBLEMENT demain soir MERCREDI 9 NOVEMBRE

    (18h30) face au Consulat des Etats-Unis à Paris - Place de la Concorde - angle

    Rivoli/Tuileries.

    CE SOIR à 22h30 SUR CANAL + (inédit crypté) "Un moment dans la vie de Hank

    Skinner"

    Le Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal.

    Rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.

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    samedi 22 octobre 2011, 09:09

    Pour la libération immédiate de Salah Hamouri !

    !!!Communiqué du Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche.

    Conseil Général de la Seine Saint Denis.

    Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

    Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog:

    http://www.elusfrontdegauchecg93.fr

    L'accord survenu entre Israël et le Hamas pour la libération de Gilad Shalit contre

    l'échange de mille vingt-sept détenus palestiniens est une bonne nouvelle. La France a

    oeuvré pour cette libération. Il était en effet tout à fait naturel que notre pays s'engage

    pour Gilad Shalit, soldat de nationalité franco-israélienne.

    Néanmoins, Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, arrêté à l'âge de 20 ans en 2005

    est toujours enfermé dans les geôles israéliennes, accusé d'avoir eu l'intention de s'en

    prendre à un rabbin. En fait, il n'a rien fait et purge une peine de 7 années. Alors qu'il

    devait être libéré le 28 novembre prochain, les autorités pénitentiaires israéliennes ont

    décidé de le maintenir en rétention 140 jours supplémentaires. Salah Hamouri a été

    transféré dans une nouvelle prison sans que sa famille en soit informée. Il est

    aujourd'hui à l'isolement. Comme des milliers de palestiniens, Salah Hamouri est la

    victime d'une justice israélienne partiale et expéditive. Le silence de la France est donc

    à cet égard totalement inacceptable.

    M. Gérard Longuet, Ministre de la Défense, déclarait cette semaine, découvrir

    l’existence de Salah Hamouri, n’avoir jamais eu connaissance de cette affaire. Depuis

    2007, Nicolas Sarkozy n’avait jamais prononcé le nom de Salah Hamouri. Interpelé

    quelques jours avant par Mahmoud Abbas afin qu’il intervienne pour sa libération, le

    Président a déclaré, le 18 octobre dernier, espérer que le jeune franco-palestinien soit

    libéré, sans pour autant prendre publiquement les engagements nécessaires pour faire

    cesser cette détention.

    Aujourd'hui, dans ce contexte exceptionnel, il faut agir auprès des autorités israéliennes

    pour la libération de Salah Hamouri. La diplomatie française ne peut jouer le « deux

    poids deux mesures » quand il s'agit de la liberté de ses ressortissants. Elle doit

    déployer tous les efforts possibles pour que Salah Hamouri recouvre la liberté, comme

    elle l’a fait pour d’autres Français retenus ou détenus à l’étranger.

    Notre groupe proposera donc à l’Assemblée départementale, lors de la prochaine

    séance du Conseil général, le 1er décembre 2011, un voeu demandant la libération

    immédiate de Salah Hamouri.

    Ce sera pour la Seine Saint Denis une nouvelle occasion d’affirmer sa volonté de

    promouvoir la paix et la liberté du peuple palestinien et d’inciter la France à soutenir

    officiellement la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien à l'ONU. Notre pays

    sortirait grandi de cet engagement en faveur de la paix.

    Bobigny, le 21 octobre 2011

    B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, P. Baudet, F. Haye, J. J. Karman, P.

    Laporte, J. Ch Negre, B. Bedreddine, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi.

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    vendredi 21 octobre 2011, 21:29

    70éme anniversaire du massacre de Châteaubriant.

    !!En hommage aux 27 fusillés de Châteaubriant Deux vidéos :

    !!!La lettre de Guy Moquet

    !!!Le chant des partisans

    Vidéo "officielle" Guy Moquet projetée le... par CN-PCF

    Le Chant des Partisans par nemandi

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    lundi 17 octobre 2011, 14:13

    Au Cin'Hoche de Bagnolet, ce soir 17/10 à 20 h30

    En avant première

    !!"Ici on noie les Algériens - 17 octobre 1961"

    Un film de Yasmina Adi (2011),

    Genre Documentaire

    En bref : A l'appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d'Algériens

    venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le

    couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement

    réprimée par les forces de l'ordre.

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    vendredi 14 octobre 2011, 17:32

    Séance du 13 Octobre 2011 du Conseil Général

    •Ebauche du Plan de Maitrise des Nuisances Sonores

    •Point d'étape de Natura 2000

    Mes interventions en pièces jointes

    Par Josiane BERNARD dans Conseil Général | aucun commentaire 2 annexes

    ANNEXES :

    • Natura 2000

    • Nuisances sonores

    Intervention de

    JOSIANE BERNARD

    Vice-présidente du Conseil général

    Natura 2000

    Séance du Conseil général du 13

    octobre 2011

    M. le président, chers collègues,

    Avant de vous présenter le document d’objectifs dit DOCOB du site Natura

    2000 de la Seine-Saint-Denis, ainsi que la mission d’animation du site que  Monsieur le Préfet souhaite confier au Département, je veux revenir quelques instants sur l’enjeu de Natura 2000 et les convictions politiques qui nous ont conduits à engager pour la Seine-Saint Denis et pour ses habitants une procédure de classement.

    Nous vivons dans un département, et plus globalement dans une agglomération très urbanisée, très dense, qui concentrent de nombreuses voies de communication, routières, ferroviaires aériennes, des industries, des commerces en grand nombre, autant d’éléments qui sont des atouts pour la Seine-Saint-Denis mais sont aussi des sources de nuisances qui peuvent éloigner toutes formes de vie faunistique et floristique.

    Les habitants de la Seine Saint Denis, comme l’ensemble des français, sont préoccupés par les enjeux environnementaux, les pollutions, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité…

    Ils ne veulent pas vivre entièrement coupés de la nature, ils aspirent eux

    aussi à trouver des lieux pour se ressourcer, découvrir un environnement

    protégé qui concoure aux équilibres indispensables de préservation d’une

    biodiversité dont la vie dépend.

    Une collectivité comme la nôtre se devait d’agir sur la dégradation de la

    biodiversité constatée mondialement qui est bien souvent le résultat de

    choix politiques qui privilégient les intérêts particuliers, la surexploitation

    des hommes comme de la nature, au détriment du bien commun ; ouvrant

    ainsi une nouvelle dimension de nos politiques publiques.

    Enfin, loin de l’image dont on nous affuble trop souvent, nous avons voulu

    montrer le vrai visage de la Seine-Saint-Denis, un Département qui est

    capable de prendre à bras-le-corps les questions de l’environnement et du

    bien-être de ses habitants et capable de déjouer les scénarii stigmatisant.

    Nous avons décidé de relever le défi de la reconquête de la nature en ville

    et c’est de cela dont il est question aujourd’hui.

    Après de longues années de travail en ce sens, la multiplication de la

    surface d’espaces verts pour atteindre plus de 1800 hectares, la création

    de l’Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine (ODBU), la

    gestion harmonique des parcs départementaux qui permet que cohabitent

    présence humaine et protection de la biodiversité ; en 2003 le Département

    a engagé une procédure de classement Natura 2000.

    Nous avons été soutenus dans cette démarche par de très nombreux

    partenaires : le Muséum national d'Histoire naturelle, la Direction Régionale

    et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE), les

    Agences des espaces verts et les communes de Montreuil, Coubron,

    Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance.

    Cette démarche innovante en zone fortement urbanisée a été reconnue

    par arrêté du 26 avril 2006 du Ministre de l’Écologie et du développement

    durable portant désignation de la Zone de Protection Spéciale « Sites de la

    Seine-Saint-Denis » au titre de la directive « Oiseaux ».

    La Zone de Protection Spéciale de la Seine-Saint-Denis revêt des

    caractéristiques particulières qui en font un site Natura 2000 exceptionnel à

    l’échelle du territoire européen.

    Sur 26 000 sites Natura 2000 en Europe, c’est le seul site entièrement

    intégré dans un territoire densément urbanisé et industrialisé, il a la

    particularité de s’étendre sur 15 parcs et forêts dont 7 gérés par le

    Département.

    Plus de 2500 espèces d’oiseaux ont été recensées en Seine-Saint-Denis,

    et notre site a pour objectif de garantir le bon état de conservation de 12

    espèces très rares et menacées à l’échelle européenne (qui ont donc

    disparu de nombreux territoires y compris ruraux).

    On peut dire que le site Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis prend en

    compte une dimension nouvelle «la biodiversité urbaine » alliant qualité de

    vie de nos concitoyens et réinstallation naturelle d’espèces, qui va bien

    au-delà des 12 espèces menacées, grâce notamment à une gestion

    respectueuse de leur habitat.

    Ayant toujours attaché une très grande importance à la concertation et la

    co-construction, car pour que ces politiques soient largement partagées, il

    faut que le plus grand nombre soit partie-prenante de leur élaboration et de

    leur mise en oeuvre, nous avons décidé que la concertation engagée lors

    de la procédure de classement du site soit élargie à l'ensemble des

    partenaires associatifs :

    - le centre ornithologique d'Ile de France (CORIF), la Ligue de Protection

    des Oiseaux (LPO), Environnement 93, le Comité des usagers des parcs

    départementaux, la Fondation Placoplatre, les 20 communes concernées

    par la Zone de Protection Spéciale et leurs groupements, les gestionnaires

    d'infrastructures publiques, Réseau Ferré de France, Réseau de transport

    d'Électricité, et de structures scientifiques telle la société Herpétologique de

    France.

    Le Comité de Pilotage (Copil) mis en place en juillet 2007 par le Préfet et

    dont la présidence et la mission d'opérateur du Document d'objectifs ont

    été confiées au Département, a été élargi aux très nombreux acteurs

    concernés par le site Natura 2000, il compte aujourd'hui 55 structures

    (communes, associations, représentants du secteur économique, services

    de l'État...).

    Début 2011, le Comité de Pilotage, a adopté à l’unanimité le document

    d’objectifs. Il a été approuvé par arrêté préfectoral le 5 septembre dernier.

    Le DOCOB fixe les objectifs et les actions de conservation et de

    préservation du site sur notre territoire.

    Ces actions répondent à 4 objectifs, appelés « Objectifs de développement

    durable » :

    - poursuivre et améliorer la gestion en faveur des milieux et des

    espèces d’oiseaux Natura 2000 ;

    - favoriser une fréquentation du public en adéquation avec la

    conservation des espèces et de leurs habitats ;

    - maîtriser les impacts des plans et projets urbains et d’aménagement,

    sur et à proximité du site (domaine qui prend un relief particulier dans

    le cadre de l’aménagement de la métropole parisienne) et améliorer

    le lien entre les 15 parcs et forets qui composent le site Natura 2000 ;

    - développer des actions de valorisation du site et de sensibilisation à

    l’environnement.

    Afin de mettre en oeuvre les actions du DOCOB et d’en assurer

    l’évaluation, une structure animatrice est désignée dans chacun des sites

    Natura 2000.

    Le Préfet de la Seine-Saint-Denis propose au Département d’assurer cette

    mission d’animateur.

    Etre désigné animateur du site Natura 2000 permettra au Département de

    poursuivre son action de valorisation de sa biodiversité urbaine, de

    promotion de notre territoire qui révèle une richesse patrimoniale

    méconnue et de sensibilisation des séquano-dionysiens à leur

    environnement.

    Je veux souligner que l’animation des sites Natura 2000 et la mise en

    oeuvre de certaines actions définies dans le DOCOB, offrent des

    possibilités de cofinancements par l’Union européenne et par l’Etat.

    La convention avec la DRIEE prévoit le financement de 50% des dépenses

    notamment des études scientifiques (suivis des espèces, réalisation des

    plans de gestion…), de la réalisation d’outils de communication et de

    sensibilisation, des travaux de réhabilitation de milieux naturels

    (réhabilitation de berges, création de mares…) des actions d’entretien

    récurrentes (coupes d’arbres, mise en place de l’éco-pâturage…).

    Le site Natura 2000 de la Seine-Saint-Denis met en valeur ce que les

    collectivités territoriales font et peuvent faire en faveur de la biodiversité

    urbaine.

    Tout ceci confirme bien qu’il faut réfléchir « global », s’occuper de l’état du

    monde, de la planète, pour agir « local » et efficace. D’autant que la mise

    en synergie des actions locales peut générer une dynamique posant des

    exigences de portée globale.

    Tout comme il faut donner une dimension nouvelle à la citoyenneté, non

    comme un alibi, mais comme une exigence nouvelle de gouvernance

    permettant de traiter la biodiversité et l’environnement comme le bien

    commun des générations présentes et futures.

    Je veux encore une fois remercier toutes celles et tous ceux, et notamment

    les agents du Département, qui se sont investis, souvent sans compter

    avec beaucoup de dynamisme, pour relever ce défi qui transforme notre

    présent et vise à construire un avenir où les êtres humains pourront vivre

    en meilleure harmonie avec leur environnement.

    Je vous remercie de votre attention.

    ___________

    Intervention de Josiane Bernard

    vice-présidente du Conseil général

    Plan de maitrise des nuisances sonores

    Séance du Conseil général du 13 octobre 2011

    M. le Président, chers collègues,

    Je vous propose que nous adoptions l’ébauche du Plan de Maîtrise des nuisances

    sonores (PMNS) du Département.

    Ce plan comporte un volet réglementaire : le Plan de prévention du bruit dans

    l’environnement et un volet volontariste car il est nécessaire dans ce domaine

    d’aller plus loin que ce que la loi nous impose.

    Aujourd'hui, le bruit est devenu une réelle pollution, c’est la première nuisance

    ressentie par les Franciliens. Les transports qu’ils soient routiers, ferroviaires ou

    aériens sont la première source de nuisances sonores.

    Ceci à tel point que le calme est devenu un des premiers critères de choix de

    recherche de logement avant même sa localisation ou sa taille.

    Au-delà de la gène qu’il engendre, les effets du bruit sont également sanitaires,

    toutes les études démontrent que l’exposition au bruit génère des désordres

    physiologiques tels que l’hypertension artérielle, des troubles du sommeil, des états

    anxieux, la consommation de médicaments, des arrêts maladies mais aussi une

    diminution des performances scolaires.

    Enfin, il faut souligner que les populations socialement défavorisées sont plus

    exposées au bruit car elles occupent généralement les logements les moins chers

    situés les plus près des grandes infrastructures de transports (autoroutes,

    périphérique, aéroports…). Elles sont en outre les plus concernées par les

    expositions cumulées notamment au travail.

    L'amélioration de la qualité de vie des séquano-dionysiens passe par la réduction

    des nuisances sonores, comme l'ont rappelé les habitants, lors d'une consultation

    en 2005, où 26% des personnes interrogées mettaient en avant le développement

    d'actions contre les nuisances sonores comme enjeu majeur.

    Depuis fort longtemps le Département s’est concrètement engagé dans la lutte

    contre le bruit :

    _ engagement financier pour les ouvrages de protection phonique du boulevard

    périphérique ou l'écran de la grande ceinture à Bobigny ;

    engagement aux côtés d'autres collectivités pour l'inscription au contrat de

    plan des couvertures des autoroutes A1 et A3 ;

    participation financièrement à la couverture de l'autoroute A3 à Montreuil,

    Bagnolet, Romainville ;

    financement des écrans phoniques et d'isolation de façades à Saint-Denis,

    Dugny, Tremblay, Livry-Gargan ;

    rejet en 2003 et 2007 du plan d'exposition au bruit de l'aéroport de Roissy,

    ce dernier n'offrant pas assez de garanties ;

    réalisation et mise à disposition des communes de la carte départementale du

    bruit ;

    engagement en 2004 d'un partenariat avec le Centre d'Information et de

    Documentation sur le bruit qui coordonne les travaux de recherches sur le

    thème de la qualité de l'environnement sonore et développe des campagnes

    de sensibilisation auprès du public ;

    enfin, engagement aux côtés de la Région dans la création de Bruiparif,

    observatoire régional sur le bruit.

    Comme vous le savez, notre département cumule le bruit du trafic de deux

    aéroports, de nombreuses infrastructures de transports terrestres : liaisons TGV,

    cinq lignes RER, lignes de fret, quatre autoroutes, le réseau départemental et

    communal de voirie.

    Face à cette situation particulière, notre collectivité s’est depuis longtemps engagée

    et continuera à le faire, pour améliorer la qualité de vie de la population.

    Le volet réglementaire du plan, le projet de plan de prévention du bruit dans

    l’environnement (PPBE) vise à prévenir les effets du bruit causé par le réseau

    départemental de voirie et à rattraper les situations les plus critiques.

    Le volet volontariste se donne lui l’ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs

    du territoire pour que toutes les zones surexposées au bruit soient traitées, quelque

    soit la source du bruit.

    Le réseau départemental de voirie, constitué notamment du réseau national

    transféré au Département constitue une importante source de bruit.

    Dix secteurs ont été identifiés comme prioritaires du fait du nombre d’habitants

    exposés à des niveaux élevés de bruit la nuit.

    Il s’agit des territoires le long de l’ex-RN3 à Pantin, Bondy, aux Pavillons-sous-

    Bois et à Livry-Gargan;

    Le long de l’ex-RN2 à Aubervilliers et à La Courneuve;

    Le long de l’ex-RN301 à Aubervilliers et à Stains;

    Le long de l’ex-RN1 à Saint-Denis et à Pierrefitte;

    Le long de la RD44 à Aulnay-sous-Bois.

    Nous proposons des mesures qui tendent à améliorer la prise en compte du bruit

    dans l’habitat, les constructions départementales, les déplacements et les espaces

    verts.

    - en matière d’habitat : l’objectif est d’améliorer le confort acoustique dans les

    logements surexposés au bruit la nuit par isolation de façade; une de ces mesures

    est en cours de mise en oeuvre par anticipation sur le projet de PPBE afin de

    profiter de l’opportunité offerte par le dispositif temporaire « bruit » issu du

    Grenelle de l’environnement, pour résorber les points noirs du bruit. Il est prévu de

    réaliser, un programme expérimental d’isolation de façades le long de l’ex-RN 3,

    sur le territoire de la commune de Pantin qui concentre, le long de la voie, près de

    la moitié des riverains surexposés au bruit et dont l’habitat est exclusivement

    collectif. Il est proposé de lancer une seconde phase de cette opération à Bondy,

    Les Pavillons sous Bois, et Livry-Gargan, grâce à laquelle 1260 foyers pourraient

    bénéficier de l’aide à la protection de leur façade.

    - en matière de construction départementale, nous allons procéder à un audit

    acoustique afin de protéger les équipements départementaux accueillant un public

    sensible (les collèges, crèches, centres de PMI) et établir un diagnostic avant tout

    programme de rénovation ou de construction.

    - en matière de déplacements et d’aménagement de l’espace public, afin de

    réduire le bruit à la source et d’améliorer l’ambiance sonore des rues

    départementales, des projets d’aménagements permettant d’apaiser la circulation

    et, par la même, d’améliorer l’ambiance sonore sont prévus ainsi que la mise en

    oeuvre d’enrobés phoniques et la régulation des flux de circulation grâce au

    système GERFAUT II.

    - en matière d’espaces verts vécus comme des zones calmes, c'est-à-dire des

    zones faiblement exposées au bruit ou perçues par la population comme des zones

    de repos, des actions de protection, de préservation et de surveillance seront prises,

    notamment dans et autour des parcs départementaux.

    Mais améliorer le cadre de vie sonore des séquano-dionysiens nécessite d'agir sur

    l'ensemble des lieux de vie des habitants et sur l'ensemble des sources de bruit.

    Le volet volontariste de notre plan s’inscrit dans la continuité des actions de

    maîtrise des nuisances sonores menées par le Département depuis plusieurs années.

    Il s’agit, en effet, de mesures visant à poursuivre la mobilisation de l’Etat, de RFF

    et d’ADP afin que soit traité, à terme, l’ensemble des secteurs critiques.

    Notre volet volontariste du Plan porte sur les enjeux de l’exposition au bruit

    ferroviaire, au bruit aérien et au bruit autoroutier.

    Je rappellerais à ce sujet la forte mobilisation du Département, des élu-e-s locaux

    et des associations de riverains du point noir ferroviaire de Noisy-le-Sec /Bondy,

    qui a permis de bénéficier du dispositif « bruit » issu du Grenelle de l’Environnement.

    Ainsi, ce point noir du bruit ferroviaire va pouvoir faire l’objet de travaux de

    rattrapage, ce programme représente 23,2 M€ avec un engagement financier du

    Département de 387 400€, qui s’ajoute à sa participation de 256 000 € aux études

    d’avant-projet.

    Six autres sites dans le département sont identifiés comme point noir du bruit

    ferroviaire, nous avons décidé en 2006 de participer financièrement aux études

    d’avant-projet mais notre ambition est, avec les élus locaux et les populations

    concernées de mobiliser Réseau Ferré de France et l’Etat pour que soient enfin

    rattrapés ces six sites.

    Le nord du territoire est survolé par le trafic des aéroports du Bourget et de Roissy-

    Charles-De-Gaulle. Certains secteurs cumulent des survols des deux aéroports.

    Nous proposons d’affiner les connaissances sur les niveaux de bruit aérien en

    développant un réseau indépendant de mesures (ces dernières étant pour l’heure

    effectuées par ADP).

    L'aéroport de Roissy Charles de Gaulle possède un Plan d'exposition au Bruit et un

    plan de gêne sonore qui ouvre des d'indemnisation aux propriétaires, ce qui n'est

    pas le cas de l'aéroport du Bourget.

    Il y a un véritable enjeu, pour les populations concernées, qu’ADP élabore à court

    terme un plan d’exposition au bruit (PEB) pour l’aéroport du Bourget et qu’une

    mutualisation des plans de Roissy et du Bourget soit réalisée.

    Le réseau autoroutier supporte, par définition, un trafic important qui, de fait, est

    générateur de nuisances. Cependant, selon les secteurs les populations sont plus ou

    moins protégées par les écrans. C’est surtout le long des autoroutes A3 et A1

    (notamment au niveau du carrefour Lamaze à Saint-Denis) que la population subit

    d’importantes nuisances du fait de l’insuffisance de protections ou du fait de leur

    vétusté.

    Notre ambition est de mobiliser les services de l’Etat pour mieux protéger les

    riverains de l’A 3 et faire du remplacement des protections les plus vétustes une

    action prioritaire du Plan de Modernisation des Itinéraires Routiers du réseau

    national, en négociation entre l’État et la Région.

    Pour le reste du réseau autoroutier, nous nous mobiliserons pour une prise en

    compte des situations de dépassement de seuil dans le PPBE de l’État.

    Voici les grands axes de notre ébauche du plan départemental de maîtrise des

    nuisances sonores. Vous trouverez dans les documents qui vous ont été remis les

    différentes cartes et le détail des actions que nous entreprenons dans ce domaine si

    sensible.

    Mais je veux souligner que la mobilisation de chacune et chacun d’entre nous,

    avec les élu-e-s locaux, avec la population, va être déterminante pour que nous

    obtenions de l’Etat et des différents opérateurs de transports les moyens

    d’améliorer la qualité de vie des habitants de la Seine-Saint-Denis.

    Autrement dit, nous sommes décidés à faire du bruit pour être entendu et

    obtenir une réelle réduction des nuisances sonores.

    _ .---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    samedi 8 octobre 2011, 17:48

    __Fête de la vigne et des saveurs - 2011__

    Au Parc Départemental du Sausset à Villepinte

    Dimanche 9 Octobre de 14h à 18h30

    Ateliers, animations, dégustations et visites autour du

    raisin et des saveurs de notre territoire

    Le pain : Atelier présenté par des boulangers bénévoles de la Seine-Saint-Denis.

    Présentation des techniques et du métier de boulanger

    Atelier de fabrication de pain pour les enfants

    Vente de pain « tradition » et de pains spéciaux.

    Le miel : Avec le apiculteurs du Sausset

    Présentation de matériel

    Vente et dégustation de miel du Sausset

    Visites du rucher au Bocage si le temps le permet (Attention : jambes, chevilles ou

    pieds nus ne pourront pas entrer dans le rucher).

    Les pommes : Avec la société Horticole Régionale de Montreuil et les Gens de la Terre.

    Atelier de dégustation et comparaison de pommes issues de la région

    Pressoir à l’ancienne et dégustation de jus de pomme bio fraîchement pressé.

    Le lait : Avec les Gens de la Terre

    Dégustation de lait aromatisé

    Découverte des animaux laitiers (vaches, chèvres, brebis…).

    Le raisin et la vigne : Avec l’association VFR, les gestionnaires du parc du Sausset et

    d’Épinay-Sur-Seine et l’Unité Patrimoine de La Courneuve.

    Découverte des vignes du Sausset,

    Présentation et démonstrations d’outils anciens de la collection de La Courneuve.

    Ateliers sur les produits de la vigne (du raisin aux cosmétiques…) et leurs arômes,

    Pressoir et dégustation de jus

    Atelier de bricolage pour les enfants

    Dégustation autour des vins du Sausset, d’Épinay-Sur-Seine et du Blanc Mesnil.

    La bière : Avec la brasserie artisanale Zymotik de Montreuil

    Présentation des céréales et des brassins, démonstrations

    Dégustations de bières artisanales.

    Le jardin : Avec les associations AD 93 et le Jardinot, le Jardin du Cheminot.

    Présentation et ateliers.

    Mais aussi des animations musicales par l’orgue de

    barbarie, des balades en calèche avec Parité II, un

    service de restauration légère sur place…

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    samedi 8 octobre 2011, 17:37

    Inauguration du véhicule hippomobile " parité 2 "

    Mon intervention;

    Mesdames, messieurs,

    Je suis particulièrement heureuse d’inaugurer aujourd’hui « Parité 2 », véhicule

    hippomobile adapté aux personnes à mobilité réduite.

    Plus qu’un simple véhicule, il symbolise une volonté politique, celle d’accueillir tous les

    publics dans les parcs départementaux, liée à une conception de la société, de la vie en

    société, qui ne laisse personne de côté, qui fait sa place à chacune et chacun, qui porte

    une attention accrue notamment à ceux qui souffrent de handicap.

    De cette volonté est née la nécessité de mettre en place un moyen de déplacement

    original, convivial et écologique permettant à toutes et tous de découvrir et d’apprécier

    le parc Georges Valbon.

    Depuis 1994, l’omnibus « Madeleine Bastille », voiture à impériale tirée par trois

    chevaux de trait, permet de découvrir le Parc, mais sa conception le rend inaccessible

    aux personnes à mobilité réduite.

    Partant de ce constat, le Département a décidé dès 2003 de concevoir un véhicule

    hippomobile accessible aux personnes à mobilité réduite.

    C’est ainsi qu’en 2004, « PARITE » a été mise en circulation.

    Le concept de « PARITE » a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de droit d’auteur par le

    Département de la Seine-Saint-Denis auprès de l’Institut National de la Propriété

    Industrielle.

    Depuis les premiers tours de « PARITE », 3 000 personnes en situation de handicap

    ont pu apprécier ce mode de déplacement original.

    Mais devant le succès rencontré, il est rapidement apparu qu’un seul véhicule ne

    pouvait suffire pour accueillir tout le monde notamment de petits groupes.

    La mise en circulation d’un nouveau véhicule nous a donc semblé indispensable et

    nous a permis d’améliorer le modèle existant, avec notamment la possibilité pour les

    utilisateurs d’accéder à l’avant du véhicule.

    Pour concevoir et réaliser ce véhicule d’un genre unique, le Département s’est

    rapproché de la Fédération Française de la Carrosserie, puis du lycée Charles Petiet,

    établissement d’enseignement professionnel de carrosserie situé à Villeneuve-La-

    Garenne.

    Ce groupe de travail s’est rapidement élargi à l’Association des Paralysés de France

    ainsi qu’à des professionnels spécialisés.

    Une classe de BTS a mené à bien l’étude de faisabilité et la numérisation du véhicule

    existant, la conception du nouveau véhicule, particulièrement innovante dans son

    design, a également été réalisée par les élèves, accompagnés par leurs professeurs.

    Au cours de l’année scolaire 2010/2011 une classe de deuxième année de bac

    professionnel de carrosserie a mené à bien la phase de fabrication.

    Tout au long du projet, de nombreux échanges ont eu lieu entre professionnels, élèves

    du lycée et résidents du Foyer APF de Pantin pour évaluer les attentes de chacun,

    rechercher des réponses techniques adaptées souvent innovantes et permettre, par

    l’échange, de construire des compétences nouvelles et consolider des savoir-faire.

    Trois personnes utilisatrices de fauteuils peuvent y prendre place, dont une à l’avant du

    véhicule garantissant à son passager un ressenti accru pendant la promenade. Une

    plate-forme élévatrice avec ses rambardes ainsi que les systèmes d’ancrage des

    fauteuils assurent confort au cours de l’embarquement et sécurité durant le transport.

    L’installation d’une nappe photovoltaïque sur le toit procure l’énergie nécessaire à la

    manoeuvre de la plate-forme ainsi qu’aux lampes de signalisation routière.

    Dès ce week-end ce véhicule sera mis en service, avec pour première sortie la Fête de

    la Vigne et des Saveurs au parc du Sausset. Ensuite il permettra l’accueil de groupes

    d’enfants ou d’adultes, tout au long de l’année dans le parc Georges Valbon, pour une

    découverte du parc et de ses richesses naturelles et paysagères.

    Je tiens à remercier très chaleureusement tous les acteurs de ce projet, agents

    départementaux, lycéens, équipes éducatives, membres de l’association des Paralysés

    de France, professionnels notamment la Fédération Française de la Carrosserie qui se

    sont investis sans compter, qui ont fait preuve de persévérance, d’inventivité, de

    générosité au service de la solidarité et du bien-être commun.

    Dans une société qui fait la part trop belle à l’individualisme, à la recherche du profit à

    tout prix, ce qui laisse peu de place à la prise en compte des individus, je pense que

    cette mise en commun est exemplaire et qu’elle mérite d’être saluée.

    Le degré de civilisation d’une société se mesure à sa capacité de prendre en compte

    tous ses membres notamment ceux qui peuvent être affaiblis par l’âge, la maladie ou le

    handicap. Il est essentiel pour moi que le Département participe de cette construction

    collective et impulse des politiques qui participent d’une société plus humaine et

    solidaire.

    Je vous remercie de votre attention.

    _ ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    dimanche 25 septembre 2011, 20:07

    Eliane ASSASSI élue Sénatrice Front de Gauche -

    Parti Communiste

    Lire le communiqué

    Communiqué d'Eliane Assassi

    Sénatrice Front de Gauche, Parti Communiste

    En ayant rassemblé au cours de cette élection sénatoriale, 512 grandes électrices et

    électeurs de Seine Saint Denis (1/4 du corps électoral), je me félicite que notre liste de

    large rassemblement du Front de Gauche progresse par rapport à l'élection de 2004.

    Aujourd'hui, avec ce résultat, le Front de Gauche grâce à toutes ses composantes

    arrive en deuxième position de ce scrutin.

    Malgré les tentatives de dévoiement de l'électorat de gauche avec une liste d'inconnus;

    des arrangements visibles entre l'UMP et Nouveau Centre: Oui le Front de gauche

    progresse!

    Le mode de scrutin actuel est inique et anti démocratique: avec la moitié des voix du

    Front de Gauche, le Nouveau Centre empêche l'élection de mon ami et camarade

    Didier Paillard.

    Je tiens à remercier chaleureusement l'ensemble des élu-e-s et grandes électrices et

    grands électeurs de Seine Saint-Denis qui m'ont renouvelé leur confiance. J'ai une

    pensée affectueuse pour mon ami Jack Ralite dont le talent, la voix et surtout les

    convictions manqueront à cette assemblée. Au Sénat, je serai avec mes amis et

    camarades de mon groupe déterminée à faire avancer les idées de progrès, de justice

    sociale, d'égalité et de dignité.

    Je resterai la sénatrice engagée auprès de la population, présente à ses côtés dans les

    luttes, les mobilisations et les combats pour construire une nouvelle république et une

    alternative de transformation sociale et écologique. Mon seul but : me battre pour

    qu'enfin la parole soit donnée aux citoyennes et aux citoyens et que nos vies changent.

    Contact : elianeassassi.contact@gmail.com Fabrice : 06 72 77 43 55

    _ ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    vendredi 23 septembre 2011, 18:50

    La maternité des Lilas doit vivre

    Je vous invite à nous rassembler !samedi 24 septembre à 11h00

    devant la Maternité des Lilas (rue du Coq français – les Lilas)

    !!!pour !!!défendre et développer cette Maternité et faire émerger

    une politique de santé publique qui porte « l’Humain d’abord ».

    Ci-dessous la déclaration du PCF

    « La maternité des Lilas doit vivre » (PCF)

    Avec 1700 accouchements et 1200 IVG par an, la maternité des Lilas pratique la prise

    en charge des patients avec une qualité reconnue de toutes et tous. Pourtant, la

    maternité est engagée dans un bras de fer avec l'ARS (Agence régionale de santé) et

    est aujourd'hui menacée de disparaître si le projet de reconstruction de la maternité

    n'est pas mené à bien.

    La maternité des Lilas doit vivre ! Le PCF dénonce la loi Bachelot « Hôpital, patients,

    santé, territoire » dont l'objectif est la privatisation de la santé et la transformation de

    l'hôpital en « entreprise ». Cette loi ainsi que la tarification à l'activité entrainent des

    regroupements d'hôpitaux en énormes pôles déshumanisés et des réductions d'effectifs

    drastiques. Elles organisent la fermeture de centaines de maternités de proximité et ont

    des effets désastreux sur la santé des hommes et des femmes. Le PCF exige leur

    abrogation.

    Samedi 24 septembre 2011, avec les personnels de santé, professeurs, médecins, élue- s et usagers, les militant-e-s du PCF seront présents lors de la manifestation pour

    exiger la reconstruction de la maternité des Lilas sur le site réservé de cette commune.

    Le PCF appelle les femmes et les hommes de gauche à

    se rassembler samedi 24 septembre à 11h00 devant la

    Maternité des Lilas (rue du Coq français – les Lilas) pour

    défendre et développer cette Maternité et faire émerger

    une politique de santé publique qui porte « l’Humain

    d’abord ».En présence notamment de Pierre Laurent,

    Secrétaire national du PCF et président du Conseil de

    campagne du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon,

    candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle, et

    Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis.

    Parti communiste français Paris, le 23 septembre 2011.

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    dimanche 3 juillet 2011, 18:59

    Le 1er juillet 2001 la Résidence les 4 Saisons ouvrait ses portes aux premiers Résidants.

    10 ans plus tard nous avons fait la fête avec les Résidants, les familles, le personnel,

    les élu-e-s de Bagnolet et de Romainville, les membres du Conseil d’Administration, le

    Conseil de la Vie Sociale, les bénévoles, les intervenants extérieurs et de nombreux

    ami-e-s qui nous ont fait l’amitié de leur présence.

    Des messages de soutien de Jacqueline CHONAVEL, Maire honoraire de Bagnolet,

    Chevalier de la légion d’Honneur et de Marie-Louise PELLETIER, directrice de la

    MAPAD à son ouverture. Merci à toutes et tous de ce moment chaleureux empli

    d’émotion.

    Le 1er Juillet 2001, fut l’aboutissement d’une aventure tout à fait singulière de près de

    dix ans. En effet c’est le 30 janvier 1992 que le Conseil municipal de Bagnolet décidait

    du principe de la création d’une MAPAD, suivi en 1993 par la ville de Romainville qui

    s’associait au projet.

    Cette volonté de coopération intercommunale avait pour objet d’apporter aux

    populations de nos deux villes une réponse sociale et sanitaire à la question spécifique

    du vieillissement où les problèmes liés à la perte d’autonomie des personnes âgées se

    posent de plus en plus avec acuité.

    A l’angle des rues Louise Michel et Anatole France, le choix de l’emplacement de la

    Résidence les « 4 saisons » ne tient pas du hasard. Située dans un quartier riche en

    lieu de vie, à proximité d’une école, d’une crèche, de commerces, du marché de

    Romainville et des moyens de transport permettant ainsi le maintien de la personne

    âgée dans la vie sociale et la communication vers le monde extérieur.

    Le choix d’une gestion publique, la volonté qui nous a animés de créer un bâtiment non

    seulement fonctionnel, dans un environnement contraint, répondant à tous les critères

    médicaux et de sécurité, mais surtout lumineux, aéré, vivant et beau, un lieu de vie où

    l’on peut être soigné et non un lieu de soins où l’on est hébergé.

    Le débat qui s’engage sur la dépendance qui vient en prolongement du dossier sur les

    retraites mérite toute notre attention. L’autonomie de la personne âgée est un véritable

    enjeu de société qui, à l’évidence, doit être appréhendé dans le cadre de la solidarité

    nationale.

    Par ses propositions le pouvoir vise à un recul de cette solidarité mais aussi une

    diminution du financement public pour laisser une plus grande place au secteur

    financier et à la privatisation.

    Je défends une autre idée ; celle d’un financement public de la prise en charge de la

    perte d’autonomie par l’Etat au moyen d’une dotation de compensation de celui-ci pour

    les départements, indexée sur leur dépense annuelle réelle en la matière.

    Je suis clairement opposée aux mesures avancées actuellement, comme l’assurance

    obligatoire, pour financer la réponse à la perte d’autonomie, car comme l’assurance

    individuelle c’est un moyen supplémentaire de contourner la solidarité nationale.

    Par ailleurs, dans le cadre de la prévention, le remboursement à 100% par l’assurance

    maladie des dépenses de santé, notamment les prothèses dentaires, auditives et les

    lunettes permettraient de faire reculer la perte d’autonomie.

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    dimanche 3 juillet 2011, 14:39

    CONSEIL MUNICIPAL DU 17 JUIN 2011

    Mon intervention concernant l’achat par la ville de parcelles aux Associations

    diocésaines

    Monsieur le Maire, Chers collègues,

    Avant que chacune et chacun d’entre vous exprimiez un vote qui engage notre ville

    dans une voie qui me paraît contraire aux valeurs que la gauche a toujours portées, je

    tiens à vous donner les raisons qui me conduiraient à voter contre la délibération qui

    nous est proposée si celle-ci devait être maintenue.

    J’entends déjà les murmures et les railleries taxant ma démarche d’immobilisme, de

    refus de transformation, de modernisation de la ville. Mais il ne suffit pas de se réclamer

    du modernisme pour imprimer une démarche novatrice.

    Que l’on en juge plutôt : n’est-ce pas au nom de la modernité, que la spéculation fait

    rage particulièrement en région parisienne et renvoie toujours plus loin de la capitale

    toutes celles et ceux qui n’ont plus les moyens de s’y loger ?

    N’est-ce pas au nom du modernisme que les collectivités locales confrontées à la dure

    réalité de la loi du marché rencontrent, face à l’évolution du foncier, de grandes

    difficultés pour mener à bien les opérations d’aménagement et d’équipements publics ?

    Elles ont cependant à leur disposition un moyen qui leur permet, non pas de supprimer

    la loi du marché mais d’en limiter les conséquences. L’administration des domaines qui

    fixe la valeur d’un bien a été créée pour cela. S’il fut un temps où ses évaluations

    pouvaient léser un propriétaire ce temps est désormais révolu. L’estimation des

    domaines correspond aujourd’hui à la valeur du marché- l’estimation prend pour base

    les ventes réalisées dans le quartier dans les semaines qui ont précédé. Les

    collectivités locales ayant toujours une marge de négociation de plus ou moins 10 %.

    Or aujourd’hui, l’on nous propose que notre conseil municipal avec l’argent des

    contribuables contribue à la spéculation foncière puisque la proposition qui nous est

    soumise ne nous engage pas à une acquisition à plus 10 % par rapport au prix des

    domaines mais à un achat à près de 3 fois son prix estimé pour l’une des parcelles et

    près de 2 fois pour l’autre.

    Comment peut-on justifier et accepter que des terrains estimés par les domaines

    250.000€ et 500.000€ soient achetés 693.000€ et 819.700€ pour réaliser un

    équipement public en augmentant par la même le coût de réalisation du futur

    gymnase ?

    Si une telle décision devait être prise ce soir, chacune, chacun d’entre nous, placé

    devant ses responsabilités, doit en mesurer les conséquences : c’est la flambé

    immédiate des prix dans ce quartier et plus largement dans la ville. Avec de tels

    sommets atteints, il sera demain pratiquement impossible à une petite entreprise du

    quartier de s’agrandir ; quant à la réalisation de logements sociaux, je n’en parle même

    pas.

    Je voudrais également dire mon étonnement face aux exigences des associations

    diocésaines car dans toute transaction il y a 2 parties. Comment peuvent-elles exiger

    autant alors que le projet municipal vise à réaliser un nouvel équipement sportif pour la

    population bagnoletaise? Je doute que beaucoup de catholiques de notre ville que je

    côtoie et qui comme moi sont attachés aux valeurs de partage, de solidarité, de justice

    sociale ; comme moi attachés au service public, soutiennent une telle spéculation.

    Tels sont, mes chers collègues les raisons de fond qui me conduirait à voter contre

    cette délibération. Mais je pense que je n’aurais, que nous n’aurons pas à le faire car

    Monsieur le Maire, vous n’êtes pas sans savoir, comme votre administration, que toute

    délibération qui propose une vente ou une acquisition contraire à la règle de bonne

    gestion des deniers publics est entachée d’illégalité.

    Dans ces conditions, Monsieur le Maire, il serait sage de retirer cette délibération de

    l’ordre du jour de notre conseil municipal.

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    dimanche 3 juillet 2011, 09:56

    Daniel CANEPA, Préfet de Région Ile-de-France à

    la rencontre du site Natura 2000 au Parc Georges

    Valbon à la Courneuve

    Le 14 juin dernier, j’ai accueilli à la Maison du parc Edouard Glissant le Préfet de Région

    accompagné du DRIEE (Directeur régional et Interdépartemental de l’Environnement et de l’Energie) et des services de L’Etat pour une visite découverte du Grand Lac, du secteur des Lacs supérieurs, de l’Etang des Brouillards, du Vallon Ecologique et du secteur des Essences et de la Pigonnière.

    Lire mon intervention… (en pièce jointe)

    Monsieur le Préfet de la Région Ile de France,

    Messieurs les Maires,

    Messieurs les Directeurs Régionaux,

    Mesdames et Messieurs les chefs de service,

    Mesdames et Messieurs.

    Je vous souhaite la bienvenue et je tiens à vous dire ma très grande satisfaction de nous voir réuni, aujourd’hui, pour visiter ensemble le Parc Georges Valbon.

    Ce parc de 415 hectares est un lieu atypique en Ile-de-France classé site Natura 2000 au titre de la directive « oiseaux » il accueille chaque année plus de 2 millions de visiteurs.

    Seul site européen entièrement intégré dans un territoire densément urbanisé et

    industrialisé, il prend en compte une dimension nouvelle «la biodiversité urbaine ».

    En effet, bien que fortement urbanisé le Département de la Seine-Saint-Denis a décidé de relever le défi de la reconquête de la nature en ville.

    Ces choix ont à la fois permis d’améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à de

    nombreuses espèces remarquables (oiseaux, amphibiens…) de s’installer naturellement dans les parcs grâce notamment à une gestion respectueuse de leur habitat.

    Ce parc est l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui a rassemblé de très

    nombreux partenaires qui ont la conviction que partout, y compris dans des territoires

    comme le nôtre, on peut agir pour développer une véritable politique environnementale.

    A ce sujet, je veux rappeler le rôle très novateur de l’Observatoire Départemental de la

    Biodiversité Urbaine (ODBU) qui a notamment permis la mise en oeuvre concrète de la

    gestion harmonique des parcs départementaux qui permet que cohabitent présence

    humaine et protection de la biodiversité.

    Quand en 2003, le Département a engagé une procédure de classement au sein du réseau

    Natura 2000, il a été soutenu dans cette démarche par de très nombreux partenaires : la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (DRIEE), le Muséum national d'Histoire naturelle, les Agences des espaces verts et les communes de Montreuil, Coubron, Rosny-sous-Bois et Neuilly-Plaisance.

    Enfin, les services de l’État (DRIAAF, DRIEA-UT 93), et en particulier la Direction

    Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE), ont

    accompagné le Département tout au long de la démarche d’élaboration du document

    d’objectifs (DOCOB), en jouant un rôle essentiel de conseil et d’accompagnement pour la validation du contenu du document.

    Nous avons également souhaité que la concertation engagée lors de la procédure de

    classement du site soit élargie à l'ensemble des partenaires associatifs, le centre

    ornithologique d'Ile de France (CORIF), la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO),

    Environnement 93, le Comité des usagers des parcs départementaux, la Fondation

    Placoplatre, les 20 communes concernées par la Zone de Protection Spéciale et leurs

    groupements, les gestionnaires d'infrastructures publiques, Réseau Ferré de France,

    Réseau de transport d'Électricité, et de structures scientifiques telle la société

    d'Herpétologique de France.

    Tous ces acteurs participent au Comité de Pilotage (COPIL) mis en place en juillet 2007 par le Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis et dont la Présidence et la mission

    d'opérateur du Document d'objectifs ont été confiées au Conseil général.

    Cette démarche de co-élaboration est importante parce que nous avons l'objectif de faire partager les connaissances engrangées, de donner à tous et en priorité aux séquanodionysiens l’accès à la connaissance en matière de biodiversité urbaine, ce qui est à mon sens indispensable pour une véritable prise de conscience des enjeux de l’écologie.

    Nous avons donc toujours agit pour que le Département mène de nombreuses actions de sensibilisation et d’éducation populaire sur les enjeux de la biodiversité. Animations, ateliers et projets éducatifs visant à informer, responsabiliser et impliquer  la population sont proposés tous les ans aux 6 millions d’usagers des parcs départementaux et aux collégiens.

    La maison du parc qui nous accueille aujourd’hui, et qui sera inaugurée le 3 juillet prochain, aura d’ailleurs pour vocation avec son insectarium, son laboratoire, son jardin pédagogique et ses salles polyvalentes de faire découvrir à un large public les enjeux de la biodiversité et de l’environnement comme le bien commun des générations présentes et futures.

    Je vous remercie de votre attention.

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    samedi 11 juin 2011, 19:17

    SIAAP COMMUNIQUE PRESSE

    Paris, le 8 juin 2011

    Redevance assainissement pour le Val-de-Marne (94) et la Seine-Saint -Denis (93) : le SIAAP* à l’initiative d’un accord avec Véolia, délégataire du SEDIF 

    __A l’issue d’une âpre négociation qui s’est tenue le mercredi 8 juin 2011, dans les

    locaux du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération

    Parisienne (SIAAP), un accord a été trouvé entre les représentants des départements

    du Val-de-Marne (94) Gilles DELBOS, Conseiller Général délégué à l’assainissement, et de la Seine-Saint -Denis (93), Josiane BERNARD, Vice Présidente chargée de l’eau et de l’assainissement et ceux du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) et de Véolia sur le montant et les conditions du recouvrement de la redevance assainissement dans ces deux départements de l’agglomération parisienne.__

    Organisée à l’initiative de Maurice OUZOULIAS, Président du SIAAP, cette réunion de

    conciliation s’est conclue par un alignement de la convention tripartite fixant le montant

    de cette redevance pour les départements du Val-de-Marne et de la Seine-Saint -Denis

    sur les conditions proposées par Véolia dans le cadre de sa convention avec le SIAAP.

    Ainsi les départements constitutifs du SIAAP bénéficieront des mêmes conditions de

    modalités de la redevance assainissement que celle du service public

    d’assainissement.

    Le SIAAP se félicite de cet accord dont les premiers bénéficiaires seront les usagers de

    l’assainissement des départements pour lesquels il assure sa mission de service public

    chargé de la collecte, du transport et du traitement des eaux usées. Il se félicite aussi

    d’avoir créé les conditions d’un dialogue constructif favorisant l’intérêt des collectivités

    territoriales et syndicats concernés.

    A l’issue de cette réunion, Maurice OUZOULIAS, Président du SIAAP, a déclaré : « Cet

    accord met fin à une situation que nous jugions inéquitable et qui faisait peser sur les

    usagers de l’assainissement du Val-de-Marne et de la Seine-Saint -Denis un poids

    financier déraisonnable. Je suis très heureux que le SIAAP ait permis, par sa médiation,

    de déboucher sur cet accord car cela prouve la capacité d’action réelle des élus et des

    collectivités quand ils se rassemblent pour défendre l’intérêt général. Plus efficaces que

    les grandes déclarations, ces négociations illustrent notre engagement aux côtés de

    toutes les collectivités qui composent le SIAAP pour instaurer un financement de

    l’assainissement le plus juste et le plus équitable possible sur le territoire de

    l’agglomération parisienne. »

    Pour sa part, Gilles DELBOS, Conseiller Général du Val-de-Marne déclarait « sa

    satisfaction d’une solution plus équitable pour les usagers du Val-de-Marne ainsi que

    pour le budget départemental. Il a également souligné l’intérêt d’une démarche

    commune des départements et de leur syndicat, le SIAAP.»

    Josiane BERNARD, Vice Présidente du Conseil Général de la Seine-Saint -Denis s’est

    félicitée « que la négociation ait pu être menée et les revendications des départements

    aient été enfin entendues, alors que le contenu de la convention avait été décidé

    unilatéralement »

    • ''Le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de

    l’Agglomération Parisienne) est une entreprise publique à vocation industrielle qui

    dépollue chaque jour les eaux usées de près de 8,5 millions de Franciliens, les eaux

    pluviales et les eaux industrielles de l’agglomération parisienne pour rendre à la Seine

    et à la Marne une eau propice au développement du milieu naturel.

    Le SIAAP, avec ses 1700 agents, dont une très grande majorité de fonctionnaires

    territoriaux, dépollue quotidiennement près de 2,5 millions de m 3 d’eau, transportés par

    ses 420 km d’émissaires et traités par ses cinq usines de dépollution des eaux usées.''

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    dimanche 22 mai 2011, 08:59

    VOTE DU BUDGET 2011 DU CONSEIL GENERAL

    COMMUNIQUE du Groupe communiste, citoyen, Front de gauche,pour une transformation sociale et écologique

    Des avancées importantes ont été obtenues par notre groupe dans le cadre du budget 2011 du Conseil général.

    Nous sommes conscients de l’asphyxie financière imposée par l’Etat aux départements.

    A ce jour, ce dernier doit 695 millions d’euros au titre des transferts de charge non

    compensés (RSA, APA, PCH).

    Cependant, nous aurions été plus loin dans les choix budgétaires pour la Seine Saint-

    Denis, notamment sur la carte Imagine’R. Nous avons voté pour l’amendement, issu de

    nos négociations avec nos collègues socialistes, concernant le remboursement à 50%

    de la carte Imagin’R pour tous les collégiens bénéficiant d’un haut quotient familial et la

    prise en charge à 25% par notre collectivité du coût de ce titre pour tous les collégiens

    de 3ème.

    Pour autant, nous jugeons cette avancée insuffisante et continuerons de défendre une

    carte Imagine’R à 50% pour l’ensemble des collégiens, ce qui était possible dès

    maintenant.

    Par ailleurs, nous pensons qu’un travail commun avec le Conseil régional d’Ile-de-

    France est indispensable, notamment afin de revenir à l’extension de cette mesure aux

    lycéens et aux étudiants, comme cela avait été mis en place en 2007 sous la

    Présidence d’Hervé Bramy.

    Nous souhaitons également le retour à l’aide à l’achat d’ordinateur pour les élèves de

    sixième, mesure indispensable à la lutte contre la fracture numérique.

    Nous avons redit à Claude Bartolone l’urgence d’une grande campagne, associant la

    population et tous les élus de la majorité, pour exiger de l’Etat les moyens de répondre

    aux besoins des habitants de la Seine Saint-Denis. Notre voix doit porter plus haut et

    plus fort.

    Pour ces raisons, notre groupe s’est abstenu.

    Néanmoins, nous avons voté tous les amendements portés par notre groupe et qui

    présentaient une avancée sensible pour la population, même quand ils ne répondaient

    pas suffisamment à notre demande :

    - l’inscription de 650 000 € supplémentaires pour l’insertion sociale et professionnelle

    afin d’aider les allocataires de minimas sociaux à retrouver un emploi et une formation

    adaptée

    - un soutien financier plus important aux équipements sportifs et culturels dans les

    communes (14 projets supplémentaires ont été validés)

    - l’engagement de C. Bartolone à obtenir confirmation auprès du Conseil régional d’Ile-de-France de la transformation de la Carte Améthyste en pass Navigo permettant une

    baisse importante de son coût pour ses usagers, et dont nous continuons à exiger sa

    gratuité.

    Groupe communiste, citoyen, Front de gauche, pour une transformation sociale et

    écologique

    Conseil Général de la Seine Saint Denis.

    Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

    Courriel: groupe-communiste-cg93@wanadoo.fr Blog:

    http://communistescitoyens93.net

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    dimanche 8 mai 2011, 12:15

    le Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée, le PDIPR.

    Monsieur le Président, chers collègues,

    Je vous propose que nous approuvions le Plan départemental des itinéraires de

    promenade et de randonnée, le PDIPR.

    Le PDIPR a pour but de sauvegarder les chemins pour les piétons et de mettre en

    place un outil de promotion touristique et sportif du territoire départemental.

    Ce plan répond à un besoin fort des habitants de la Seine-Saint-Denis. La randonnée

    pédestre est aujourd’hui l’activité de loisir la plus pratiquée en France. Les citadins que

    nous sommes recherchent un cadre de vie, des loisirs et des modes de circulations plus

    en harmonie avec la nature, plus calqués sur le rythme du pas humain.

    Les séquano-dyonisiens sont à la recherche de promenades locales, leur permettant de

    se détendre, de se dépayser mais aussi de découvrir leur patrimoine. La diversité des

    paysages et des reliefs, la richesse de la faune et de la flore, des différents

    écosystèmes ainsi que l’abondance du patrimoine bâti font de chaque randonnée un

    moment de découverte.

    Une des particularités de la Seine-Saint-Denis c’est son passé industriel, au cours des

    XIXème et XXème de très nombreux bâtiments dignes d’intérêt ont été bâtis. Nous

    avons donc décidé d’intégrer complètement cette dimension de notre histoire au

    PDIPR, ainsi que notre patrimoine culturel à travers l’empreinte qu’ont laissé de grands

    architectes, peintres ou écrivains.

    L’autre grande particularité de notre département c’est la richesse de sa biodiversité, la

    place de la nature en ville, sa surface d’espaces verts, plus de 1800 hectares. Nos

    parcs constituent un véritable refuge pour la nature, de nombreuses espèces

    remarquables s’y sont installées naturellement grâce à une gestion harmonieuse de

    leur habitat, une réflexion pointue pour que cohabite présence humaine et protection de

    la biodiversité.

    C’est l’aboutissement d’un long travail de concertation, d’élaboration avec de très

    nombreux partenaires que nous allons adopter aujourd’hui.

    C’est en juin 2002 que notre Assemblée a décidé d’engager l’élaboration du plan

    départemental des itinéraires de promenades et de randonnées. En mai 2007 après

    avoir approuvé l’ébauche du plan, nous nous sommes engagés dans la phase de

    concertation avec toutes les communes et la communauté d’agglomération Plaine

    Commune, la Région, l’Agence des Espaces Verts et les propriétaires privés concernés

    par le tracé de certains itinéraires.

    Le Comité départemental de Randonnée Pédestre (CDRP) et le Comité Départemental

    du Tourisme (CDT) ont joué un rôle important dans la co-construction de notre plan

    départemental.

    Je veux aussi souligner l’implication très forte des services départementaux et en

    particulier de la direction des espaces verts pour que ce projet aboutisse

    Le PDIPR s’inscrit dans une démarche globale de valorisation des liaisons douces. Il

    complète notre Schéma départemental des itinéraires cyclables, approuvé en 2002, qui

    permet de promouvoir l’usage de la bicyclette en tant que mode de déplacement. Il

    s’intégrera également à notre « Chemin des parcs » réseau éco-paysager destiné à

    relier les grands pôles verts du département.

    Ce plan comprend 29 itinéraires différents. 19 d’envergure nationale, régionale et locale

    créés par La Fédération Française de Randonnée et le CDRP93.

    Certains sont entièrement consacrés à la découverte de la richesse faunistique et

    floristique comme les itinéraires de Promenades et de randonnée des parcs

    départementaux Georges Valbon, du Sausset ou celui de Coubron.

    D’autres comme les itinéraires de Grandes Randonnées de Pays permettent de

    découvrir les paysages de Seine Saint Denis au fil de l’eau.

    Enfin, dix itinéraires thématiques ont été crées par le Département. Ils complètent ainsi

    non seulement le maillage mais aussi les thématiques de découvertes du territoire, ils

    mettent en valeur de nouvelles formes de randonnées culturelles, comme l’itinéraire

    « balade en couleurs » qui nous fait découvrir le marché aux Puces de Saint Ouen et le

    patrimoine industriel audonien ou l’itinéraire « la route de l’urbanisme » qui nous fait

    découvrir le patrimoine architectural.

    Nous allons promouvoir ces itinéraires auprès des habitants de la Seine Saint Denis

    avec l’édition d’un cartoguide synthétisant l’offre globale et des fiches de randonnées et

    une rubrique spécifique sur le site internet du Département.

    La mise en place de la signalétique se fera dans le cadre de nos trois projets

    départementaux, le PDIPR, le schéma des itinéraires cyclables et le Chemin des Parcs.

    . .

    Enfin, je veux souligner que le PDIPR n’est pas un document figé, il pourra évoluer

    dans le temps pour y intégrer de nouveaux itinéraires ou modifier un tracé existant.

    Je tenais donc à remercier très sincèrement tous les partenaires qui ont participé à

    l'élaboration de ce PDIPR.

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    dimanche 8 mai 2011, 12:12

    Mon intervention lors du débat d'orientation budgétaire 2011 du Conseil Général

    Il nous faut être à la hauteur des exigences que porte la situation que nous

    vivons.

    Monsieur le Président, chers collègues,

    La crise financière enfonce notre pays dans une situation de régression sociale qui le

    fragilise gravement et a des conséquences dramatiques sur la vie de nos concitoyens.

    Des millions de français voient leur vie basculer dans le chômage, la précarité, la peur

    du lendemain.

    Plus de 3 millions de français vivent dans des logements indignes ou sont sans-abris,

    25% de la population renoncent à des soins médicaux et que dire dans cette situation

    du droit aux vacances ou à la culture…

    Les mesures prises par le gouvernement ne font qu’aggraver cette situation. Alors qu’il

    faudrait privilégier la solidarité nationale, les services publics, l’emploi, taxer les revenus

    financiers, imposer plus largement les plus fortunés, c’est la RGPP, l’asphyxie

    budgétaire et la réforme des collectivités, la destruction de l’emploi industriel et public,

    la casse de l’école, des services de santé, du logement public…que l’on nous impose.

    Face à une telle situation, je pense que les collectivités territoriales, dont la nôtre,

    doivent jouer un rôle particulier de rempart à cette crise et de moteur de la mobilisation

    populaire. Car bien des exemples, y compris récents, nous le montrent, c’est de ce

    côté-là que nous devons nous tourner si nous voulons inverser les tendances.

    Nous ne pouvons avoir pour orientation majeure de faire payer à la population la

    politique d’austérité du gouvernement, sa casse organisée du vivre ensemble, de la

    solidarité et de l’égalité.

    Ce n’est pas tant d’actes symboliques dont nous avons besoin, mais d’actes concrets

    pour que la population de Seine-Saint-Denis se mobilise, agisse avec nous pour ses

    droits.

    Je considère que les politiques environnementales mises en oeuvre depuis des années

    dans ce Département font parties des droits de nos concitoyens.

    Alors que le droit aux vacances est remis en cause, alors que la précarité conduit à un

    enfermement spatial, il est essentiel pour la population de bénéficier d’un

    environnement de qualité.

    Car à la crise sociale s’ajoute une crise environnementale qui frappe toujours, d’abord,

    les plus pauvres ajoutant de la discrimination à la discrimination.

    Ceux qui subissent les plus longs trajets pour aller travailler, les nuisances sonores, la

    mauvaise isolation de leur logement sont les plus modestes.

    En agissant pour améliorer leur qualité de vie, nous répondons aussi aux grands défis

    environnementaux qui s’imposent à nous, car la réduction de la production de gaz à

    effet de serre, la qualité de l’air, de l’eau, la préservation de la biodiversité sont des

    enjeux qui touchent le devenir de notre planète et que nous avons décidé de prendre à

    bras-le-corps.

    Les parcs départementaux concentrent toutes les problématiques que je viens

    d’évoquer, ils sont à la fois des conservatoires vivants de la biodiversité et des lieux

    populaires où les habitants de la Seine-Saint-Denis aiment à se retrouver pour des

    moments conviviaux et proches de la nature.

    L’entretien de nos parcs représente donc un véritable enjeu pour notre population, ils

    sont le patrimoine commun des séquano-dyonisiens, nous nous devons de les

    conserver en bon état, je ne peux donc me satisfaire de ce qui nous est proposer pour

    leur entretien.

    Il en va de même pour ce que l’on a coutume d’appeler les arbres d’alignement des

    rues départementales et des ex-routes nationales et que je qualifierai, pour ma part, de

    continuité verte, car il y a bien longtemps que nous avons fait évoluer la conception que

    nous en avons.

    Aujourd’hui, les sommes consacrées à l’entretien de ces arbres ont été tellement

    restreintes que le Département n’est plus en mesure de garantir la sécurité sur le

    domaine public avec un passage pour leur élagage en moyenne tous les 7 ans. De

    plus, l’état sanitaire dégradé du patrimoine des ex-RN nécessite le remplacement de

    1000 arbres dans le cadre d’un programme de 10 ans.

    Nous sommes dans une situation qui risque de rapidement aboutir à une dégradation

    profonde et parfois irréversible de ce patrimoine.

    Je voudrais également souligner un autre point important celui de l’eau et de

    l’assainissement. Si le Département s’est donné depuis de très nombreuses années les

    moyens d’une politique offensive dans ce domaine, avec notamment le schéma

    AUDACE, nous constatons que le coût de l’assainissement représente une part de plus

    en plus importante du prix de l’eau.

    A l’avenir ce coût risque encore d’augmenter, je fais donc la proposition que le Conseil

    général s’engage à mettre en oeuvre une tarification sociale de l’eau qui épargne les

    ménages les plus modestes et contribue à une plus juste répartition du coût de

    l’assainissement.

    Enfin, je pense qu’il est un domaine qui représente pour nous un véritable

    investissement dans l’avenir, c’est celui de l’éducation à l’environnement.

    C’est à mes yeux, indispensable à l’appropriation citoyenne des enjeux

    environnementaux. Des citoyens formés et informés afin d’appréhender les enjeux, de

    prendre la mesure des risques et des responsabilités, de faire évoluer les

    comportements quotidiens mais aussi de prendre part aux choix collectifs sont la

    garantie d’avancées significatives pour l’environnement.

    Je propose donc que nos efforts soient renforcés pour que très largement la population

    et en particulier les enfants bénéficient de cet apprentissage.

    Il nous faut être à la hauteur des exigences que porte la situation que nous vivons.

    On peut en dire autant du rapport environnement-santé avec la mise en sommeil depuis

    3 ans du réseau sur les cancers d’origine professionnelle. Je rappelle que notre

    département est l’un des plus touchés par ce fléau, que la France est aujourd’hui le

    pays d’Europe où la mortalité par cancer est la plus élevée et que l’étude réalisée par

    SCOP93 (surveillance des cancers d’origine professionnelle 93) en lien avec les

    principaux hôpitaux du département, fait apparaître dans 80% des cas de cancer une

    exposition à des polluants cancérigènes dans leur activité professionnelle.

    On ne peut mettre entre parenthèse de telles questions. On ne peut se contenter de

    répondre qu’il ne s’agit pas là de nos compétences obligatoires, quand l’injustice atteint

    de tels sommets, nous sommes tous concernés d’autant que le monde du travail

    représente une sentinelle de la sécurité environnementale de notre société.

    Aussi, notre budget tant en matière environnementale que sociale ne peut être la

    variable d’ajustement des transferts de charges de l’État. La priorité de notre orientation

    doit être d’oeuvrer à une intervention citoyenne contre cet étranglement financier qui

    favorise les actionnaires du CAC 40 au détriment de la population.

    Je vous remercie de votre attention.

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    jeudi 31 mars 2011, 18:59

    Séance d’installation de la nouvelle mandature du

    conseil général de Seine Saint Denis

    Groupe Communiste, citoyen, front de gauche, pour une transformation sociale et

    écologique Conseil général de la Seine-Saint-Denis

    Voici le discours prononcé par Gilles Garnier, Président du groupe, lors de la séance

    d’installation de la nouvelle mandature, le jeudi 31 mars :

    « Mes chers collègues,

    Nous nous retrouvons aujourd’hui après une campagne électorale qui a connu plusieurs

    phénomènes. Nous déplorons, la forte abstention qui marque à sa manière le fossé qui

    existe entre la population et les élus. Il faut dire aussi, qu’aucune campagne de

    communication nationale n’a été organisée par les services du gouvernement. Aucun

    débat contradictoire n’a été programmé avant le premier tour de cette élection. Nous

    tous, ici rassemblés, savons pourtant l’importance du conseil général pour la vie

    quotidienne de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Je me dois de rajouter que la

    campagne de dénigrement de la droite sur les départements et sur les élus de proximité

    ainsi que la disparition programmée de notre collectivité n’a pas, je le comprends,

    motivé les électrices et les électeurs. Mais l’essentiel est la non réponse du

    Gouvernement aux attentes des françaises et des français, sur la question de l’emploi,

    du pouvoir d’achat et des retraites. La montée du front national est aussi un phénomène

    inquiétant pour notre démocratie et nous avons été indignés par les propos et le

    comportement politique d’une partie de la droite qui n’a pas voulu choisir entre les

    républicains et le front national.

    Nous pensons que l’un des chantiers qui attend la gauche, dès 2012, est de remettre

    sur l’ouvrage une réforme des collectivités territoriales qui leur permette d’exercer

    toutes leurs compétences, avec les moyens afférents, de garder la compétence

    générale ainsi que leur autonomie fiscale.

    Sans attendre, nous devons à nouveau nous mobiliser pour obtenir de l’Etat les 690

    millions d’euros qu’il nous doit. Nous n’acceptons pas que les collectivités servent de

    variable d’ajustement de la réduction des déficits publics, comme le confirme le gel par

    le gouvernement des dotations de l’Etat. Nous nous sommes suffisamment battus

    pendant des années pour obtenir que les collectivités territoriales soient adultes nous

    n’acceptons pas après l’étranglement financier d’être mis sous tutelle.

    La campagne 2010 des cantonales a été rude, très rude, parfois. L’accord

    départemental Parti Socialiste, Europe Ecologie Les verts avait pour but, de nous

    affaiblir. Nous avons les uns et les autres, à gauche, une appréciation différente du

    résultat. De fait, nous étions 12 en fin de mandat et nous nous retrouvons 13 ce jour.

    Face à la droite, les habitantes et les habitants de la Seine Saint Denis, pourrons

    compter sur notre groupe, afin d’oeuvrer au rassemblement pour la défense de leurs

    intérêts.

    Je tiens à saluer les amis et camarades qui nous ont rejoints sur ces bancs Belaïde

    Beddredine et Pascal Beaudet ainsi que celles qui ont été réélus, Jacqueline Rouillon et

    Florence Haye. Nous tenons à saluer l’action de notre amie Nelly Rolland Irribery durant

    son mandat de Conseillère générale.

    Nous avons porté pendant cette campagne des propositions auxquelles nous tenons et

    qui ont eu un écho certain dans la population : le rétablissement de l’aide au

    financement de la carte imagin’r, le retour de la carte améthyste à 15 euros. A l’issue de

    ce scrutin, la population attend des réponses concrètes sur ces sujets. Nous sommes et

    nous serons toujours à ses côtés pour les obtenir. Le maintien du niveau de

    subventions aux associations culturelles et sportives, ainsi que des crédits suffisants

    pour les équipements sportifs et culturels municipaux ainsi que la prévention restent

    pour nous des priorités absolues. Enfin nous demandons que le surloyer ne soit pas

    appliqué pour les locataires de l’OPH 93. Nous continuerons de défendre ces

    propositions.

    Nous espérons que ces élections passées nous saurons retrouver une volonté plus

    affirmée de travailler ensemble dans la majorité à égalité de droit et de responsabilité.

    Nous continuons de penser que la gauche a besoin d’échanger dans sa diversité. Je le

    disais au cours de la dernière séance avant le renouvellement il n’y a pas qu’un chemin

    à gauche.

    Mais ce qui est certain c’est que c’est sur des choix politiques réellement de gauche,

    que nous pourrons construire un avenir pour ce département qui prenne en compte les

    besoins et les intérêts des habitantes et des habitants. Nous n’aurons de cesse d’exiger

    qu’ils soient associés aux décisions qui les concernent. C’est sur ce contrat de

    confiance avec la population que nous pourrons construire une alternative crédible.

    Parce que nous ne désespérerons jamais de convaincre toute la gauche de la justesse

    de nos propositions, au service de la population, que j’ai citées précédemment que,

    pour notre part, nous voterons Claude Bartolone. » discours-gilles-garnier-seance-du-

    31-mars.doc

    Le groupe Communiste, citoyen,front de gauche pour une transformation sociale et écologique. 

    Le jeudi 31 mars, Claude Bartolone a été réélu Président du Conseil général de la

    Seine Saint Denis. A cette occasion, notre nouveau groupe de 13 élu-e-s a été présenté

    et porte désormais le nom de “Groupe communiste, citoyen, front de gauche pour une

    transformation sociale et écologique”. Cinq vice-présidences et un poste de conseiller

    général délégué nous ont été attribués.

    Notre groupe est maintenant composé de Gilles Garnier, Président du groupe, Conseiller général de Noisy-Le-Sec / Conseiller général délégué à la prévention des conduites à risques et à l’observatoire des violences faîtes aux femmes. 

    Belaide Bedreddine, Conseiller général de Montreuil Ouest,

    Pascal Beaudet, Conseiller général d’Aubervilliers Ouest,

    Hervé BRAMY Conseiller Général du Blanc Mesnil.

    Jacqueline Rouillon, Conseillère générale de Saint Ouen,

    Florence Haye, Conseillère générale de Saint Denis Nord Ouest,

    Josiane Bernard, Conseillère générale de Bagnolet /

    Vice Présidente à l’écologie urbaine, à l’environnement et à l’assainissement

    Pierre Laporte, Conseiller général de Tremblay-en-France /

    Vice Président à l’autonomie des personnes

    Jean-Charles Nègre, Conseiller général de Montreuil Est /

    Vice Président aux relations internationales, à la coopération décentralisée et à la

    formation professionnelle

    Bally Bagayoko, Conseiller général de Saint Denis nord-est /

    Vice Président à l’enfance et à la famille

    Azzedine Taibi, Conseiller général de Stains /

    Vice Président au sport et au développement des services publics départementaux

    Jean Jacques Karman, Conseiller Général d’Aubervilliers ouest

    Abdel Sadi, Conseiller général de Bobigny

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    mardi 29 mars 2011, 23:21

    Communiqué du "Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche".

    Ces cantonales 2011 auront fait la démonstration d’une véritable crise de la

    représentation politique. L’abstention et la montée du Front National, due à l’absence

    d’une alternative crédible à gauche, doit être prise très au sérieux.

    Voir pièce jointe une annexe

    "Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche".

    COMMUNIQUE

    Bobigny, le 29 mars 2011

    Ces cantonales 2011 auront fait la démonstration d’une véritable crise de la

    représentation politique. L’abstention et la montée du Front National, due à l’absence

    d’une alternative crédible à gauche, doit être prise très au sérieux.

    L’alliance PS/Europe Ecologie-Les Verts n’a eu pour objectif que de battre les élus

    communistes et partenaires sortants. Tous les moyens possibles auront été employés

    à cette fin. Cette stratégie, au vu des résultats, a largement échoué.

    Les élus du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du Conseil

    général sont pleinement engagés dans la construction d’une réelle alternative politique

    et d’une véritable rupture avec la politique ultra-libérale de Nicolas Sarkozy.

    Nous connaissons la situation financière difficile de notre département. Une situation

    en grande partie due à la non-compensation des nombreux transferts de charges de

    l’Etat aux collectivités décidés par la droite depuis 2004 atteignant aujourd’hui pour la

    Seine Saint-Denis la somme de 690 millions d’euros.

    Cependant, nous réaffirmons, comme nous n’avons cessé de le faire ces 3 dernières

    années, que toutes les actions du Conseil général doivent être mobilisées pour

    répondre à l’urgence sociale dans notre département.

    Ainsi, nous demandons le rétablissement de l’aide au financement de la Carte

    Imagine’R pour tous les jeunes de Seine Saint-Denis, le retour de la Carte Améthyste à

    15 euros, le maintien du niveau des subventions aux associations culturelles et

    sportives, des crédits suffisants aux équipements sportifs et culturels ainsi qu’à la

    prévention. Nous demandons également à connaître dans le détail les conséquences

    financières réelles pour le Conseil général de choix tels que la signature de

    Partenariats Public-Privé pour la construction de nos collèges.

    C’est sur un contenu politique réellement de gauche de notre collectivité que nous

    pourrons construire un avenir pour ce département conforme aux intérêts de ses

    habitants, retrouver la confiance des électrices et des électeurs et ainsi, faire reculer le

    Front National et combattre la droite.

    B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, F. Haye, J. J. Karman, P. Laporte,

    J. Ch Negre, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi, Bélaïde Bedreddine, Pascal Beaudet,

    membres du groupe. Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche. Conseil Général de la Seine Saint Denis. 

    Hôtel du Département – 93006 – Bobigny Cedex.

    Courriel: groupe-communiste-cg93anadoo.fr Blog: http://communistescitoyenscg93.net

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    mercredi 16 mars 2011, 14:42

    Avec les candidats PCF-Front de Gauche, votez utile contre la droite et l'extrême-droite, votez efficace pour une politique bien à gauche en Seine-Saint-Denis !

    On l’attendait... le voilà ! L’inévitable slogan "votez utile" a fait irruption sur les tracts et

    sur les blogs, tentant de se rendre incontournable pour tout électeur de gauche,

    soucieux de battre la droite et de faire barrage au Front National.

    Si l’on écoutait les dirigeants socialistes, les électeurs de gauche n’auraient donc pas,

    en se rendant aux urnes ce dimanche 20 mars, à réfléchir sur le sens de leur vote et

    devraient se contenter de rallier leur voix à quelques panaches roses pour sanctionner

    la droite et barrer la route à l’extrême-droite.

    Ils devraient ainsi se résoudre - face aux coups portés par la droite à notre peuple et à

    notre département - à un vote par défaut, avec en perspective la poursuite, voire

    l’aggravation des choix opérés par l’actuelle présidence socialiste du Conseil général

    (suppression du financement de la Carte Imagin’R, baisse considérable des crédits en

    faveur des collèges, reculs historiques en matière d’écologie urbaine, forte

    augmentation de la carte Améthyste, explosion des impôts départementaux,

    suppression d’emplois dans les services, etc...).

    Cet appel à un "vote par défaut" - dans lequel le PS piége l’électorat de gauche depuis

    trop longtemps - en dit évidemment long sur la volonté du parti socialiste de ne pas

    affronter le débat électoral en portant clairement son projet et ses propositions pour la

    Seine-Saint-Denis, en les confrontant aux attentes des habitants. Il en dit long sur la

    difficulté des candidats socialistes à assumer un bilan de mandature, marqué par des

    décisions inspirées par les recettes de la droite (Partenariats public-privé, gestion du

    service public départemental à la sauce "management" et "performances", réduction

    des dépenses utiles à la population, etc...). Il en dit long enfin sur une conception de la

    politique, renvoyant les citoyens au statut d’électeurs par défaut !

    Mais le plus grave est ailleurs. Alors que l’abstention risque de faire un tabac, cet appel

    à un "vote par défaut" est un terrible aveu d’impuissance pour offrir une réelle

    alternative à la droite et à ses politiques. Il contribue plus encore à brouiller les repères,

    en alimentant l’idée déjà trop répandue que la gauche ne pourrait rien faire, sinon barrer

    la route aux candidats de droite. Un peu court quand les souffrances de notre peuple et

    la détermination de la droite à frapper toujours plus fort exigent que la gauche invente et

    propose des perspectives en rupture avec le modèle ultralibéral défendu par un certain

    Directeur du FMI.

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    DIMANCHE 13 MARS 2011, 10:21

    Il y a un an, Jean FERRAT nous quittait!

    Vidéo « les saisons »

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    vendredi 11 mars 2011, 20:10

    Logement, UN DROIT UNIVERSEL

    Samedi 12 mars 2011

    14h30 place de la République à Paris.

    Un constat accablant 10 millions d'habitants sont touchés par des problèmes de

    logement. Le dernier rapport de la fondation Abbé Pierre montre que 3.6 millions de

    personnes sont mal-logées. Alors que la trêve hivernale se termine, les pratiques

    barbares des expulsions locatives vont reprendre.

    Cette situation n’a rien d’une fatalité. Elle résulte des choix politiques et économiques

    d'un gouvernement de Droite qui a décidé de sacrifier le logement social, comme il

    sacrifie les services publics et la solidarité nationale, au profit des intérêts égoïstes du

    privé. oi qui : - Définit le droit au logement comme un droit universel, accessible à tous,

    peu importe leur situation juridique sur le sol français.

    - Interdit le recours par le préfet à la force publique dans une procédure d'expulsion

    locative

    - Interdit toute expulsion de personne reconnue prioritaire par les commissions du Droit

    au logement opposable (DALO) Le PCF propose - Une réorientation des finances

    publiques en vue de la construction de logements accessibles à tous au lieu de

    favoriser le logement privé spéculatif.

    - La construction d’un grand service public national, décentralisé, structuré autour d’un

    pôle public financier, d’une agence nationale foncière et d’une entreprise publique de la

    construction.

    Le PCF se bat pour mettre en oeuvre une véritable Sécurité Sociale du logement

    correspondant aux besoins des familles et à leurs moyens de contribution.

    La pénurie de logements sociaux et la flambée des loyers rend également nécessaire la

    mise en oeuvre de tous les moyens nécessaires permis par l’ordonnance de 1945 afin

    de réquisitionner les logements vacants. Manifestation

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    lundi 7 mars 2011, 21:34

    8 mars, journée internationale des femmes

    1910, à Copenhague, Clara Zedkin a proposé la création d'une journée internationale

    de la femme lors de la conférence internationale des femmes afin de reconnaître les

    luttes menées par elles partout dans le monde. 101 ans après, il reste encore beaucoup

    à faire pour les droits et l'Egalité des femmes et le poéte à toujours raison lorsqu'il

    déclare "la femme et l'avenir de l'homme"

    Jean Ferrat - La femme est l'avenir de l'homme

    envoyé par mimivar83. - Regardez la dernière sélection musicale.

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    dimanche 6 mars 2011, 17:06

    Travaux de plantation à partir du 8 Mars 2011

    Avenue Raspail - Bagnolet

    La préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie sont inscrites parmi

    les orientations prioritaires du Conseil général de la Seine-Saint- Denis.

    Le développement de la trame verte en milieu urbain et notamment la préservation et

    l’enrichissement du patrimoine faunistique et floristique s’accompagne d’une évolution

    des plantations d’arbres d’alignement vers de véritables continuités vertes propices à la

    diversification de la biodiversité.

    Dans ce cadre,le projet de réaménagement des plantations d’alignements de l’avenue Raspail, élaboré avec les habitants et en partenariat avec la Ville de Bagnolet, repose sur l’utilisation d’essences bien représentées à l’échelle locale et sélectionnées pour leurs qualités paysagères. 

    Ainsi, les essences retenues au sein de listes établies avec le Muséum national

    d’Histoire naturelle sont d’une part, le charme commun (carpinus bétulus) dont le

    maintien du feuillage en hiver prolonge l’agrément visuel et d’autre part, le merisier

    (prunus avium) doté d’une floraison attractive.

    Cette opération comprenant la plantation alternée de 91 arbres, sera mise en oeuvre par la Direction des Espaces Verts du Conseil général et débutera le 8 mars prochain pour une durée de trois semaines.

    Dès le début du printemps, une plantation des pieds d’arbres composée d’un mélange

    de plantes herbacées, de vivaces et de graminées sera réalisée à titre expérimental.

    Cette strate végétale complémentaire entretenue par le Département, aura pour

    fonction de favoriser la biodiversité et d’enrichir le paysage urbain.

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    samedi 5 mars 2011, 18:44

    Magnifique hommage à Jean FERRAT Le 3 mars

    2011 au Cin’Hoche de Bagnolet 93170

    Prés de 200 Bagnoletais et Bagnoletaises ont rendu hommage à Jean FERRAT,

    décédé le 13 mars 2010.

    C’est avec beaucoup d’émotion qu’ils ont assisté à la magnifique prestation de Jean-

    Marc MOUTET, accompagné à la technique par Cécile MOUTET, dans le somptueux

    décor de « la maison d’Antraigues »

    Jean-Marc MOUTET en se glissant dans la peau de Jean FERRAT nous donne

    l’illusion d’une rencontre intime avec l’artiste. Nous découvrons sa vie, ses angoisses,

    ses joies et ses peines, sa vie tout entière vouée à la liberté, la solidarité, le partage et

    l’amour de la vérité.

    Un spectacle à voir et à revoir, dont on ne sort pas indemne mais avec beaucoup

    d’émotion et de joie d’avoir partagé, grâce à Jean-Marc et Cécile MOUTET, un grand

    moment de bonheur.

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    vendredi 25 février 2011, 08:52

    Jeudi 3 mars 2011, hommage à Jean FERRAT

    L'UL-CGT de Bagnolet - Les Lilas, son collectif de retraité-e-s en partenariat avec la

    Bourse du Travail et la Mairie de Bagnolet rendent hommage à Jean Ferrat pour le

    premier anniversaire de son départ.

    Jean FERRAT nous a quittés le samedi 13 mars 2010. L’UL-CGT et son collectif de

    Retraité-e-s, la Bourse du Travail sous le parrainage de la Mairie de Bagnolet rendent

    hommage à l’artiste, au militant :

    Le jeudi 3 mars 2011

    Au cin’hoche de Bagnolet Rue Hoche

    Jean d’ici Ferrat le cri

    Pièce de Jean-Marc MOUTET et Joël BIOUX Par Jean-Marc MOUTET Et la

    participation de Cécile Moutet Avec la voix et des idées de Joël BIOUX

    A 17 h, séance privée, réservée aux adhérent-e-s CGT (Bon de soutien 5€)

    20h30, séance publique (Bon de soutien 10€)

    Attention, le nombre de places étant limité, l’inscription est prudente au 01 43 60 55 36

    « Mémorable récital, où j’ai pu voir passer ma vie en chanson, de la

    plus belle façon et avec beaucoup d’émotion »

    Jean FERRAT août 2004

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    jeudi 17 février 2011, 11:07

    Un bateau pour Gaza

    Vendredi 25 février 2011 au théatre de l'Echangeur de Bagnolet, soirée de solidarité pour financer un bateau pour Gaza 

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    vendredi 11 février 2011, 10:50

    Pour les Conseillers généraux communistes, la réponse aux besoins des collégiens exclut toute tutelle des majors du BTP

    Lors de la séance du Conseil général opportunément convoquée ce jour (à quelques semaines des cantonales), les Conseillers généraux communistes ont refusé d’avaliser la mise sous tutelle des intérêts des majors du BTP les futures constructions et rénovations de collèges.

    ''Au moment où des milliers d’enseignants manifestaient dans toute la France contre les

    suppressions de postes, la privatisation rampante engagée par le Conseil général de

    Seine-Saint-Denis constitue une bien mauvaise réponse aux défis que la gauche se doit

    de relever, face à la casse organisée de l’Education nationale. Réfutant la prétendue

    "modernité" des partenariats public-privé (très contestés par de nombreux élus de

    gauche dans tout le pays), les élus communistes ont par ailleurs alerté la présidence du

    Conseil général sur l’aventure financière que constituait le recours à ce type de

    financement des équipements départementaux.''

    Communiqué :

    « Comme nous avions déjà eu l’occasion de le dire le 14 octobre dernier lors de la

    présentation du Plan Exceptionnel d’Investissement en faveur des collèges, notre

    département doit répondre aux besoins de construction et de reconstruction en matière

    de collèges. Seulement, il est impensable que cette réponse se bâtisse sur des modes

    de financement susceptibles d’hypothéquer nos finances déjà très fragiles. Le refus de

    Claude Bartolone de communiquer aux élu-e-s de notre assemblée un cadrage

    budgétaire clair pour 2011 ne nous permet pas de mesurer les risques que pourraient

    induire la contractualisation de partenariats public/privé à hauteur de 350 millions

    d’euros sur les 723 prévus dans le cadre du PEI. Cette somme colossale ne peut être

    engagée « à l’aveugle ».

    « Par ailleurs, nous n’avons jamais caché notre hostilité aux partenariats public/privé.

    D’une part parce que de multiples exemples en France ou à l’étranger ont démontré

    qu’ils étaient bien plus coûteux pour les collectivités que la maîtrise d’ouvrage publique,

    qu’ils pouvaient entrainer ces collectivités vers de très grandes difficultés. Beaucoup,

    issus du monde politique ou, spécialistes des finances publiques, ont témoigné sur ces

    risques. D’autre part parce qu’ils permettent une main mise inquiétante des entreprises

    de construction privés sur les locaux (l’entreprise est propriétaire des murs jusqu’à

    échéance des loyers, qui en Seine Saint-Denis courront sur 20 ans). »

    « Notre position visiblement jugée « ringarde » par nos collègues socialistes ce matin

    en séance, est avant tout une position responsable vis-à-vis des habitants de la Seine

    Saint-Denis. Nous disons oui à un nombre de collèges suffisants dans notre

    département, à des constructions répondant aux besoins des élèves, des professeurs

    et de l’administration mais nous disons non à un risque financier dont les conséquences

    seraient dramatiques pour les Séquano-dionysiens. Car il ne faut pas se leurrer, ce sont

    eux qui paieront. »

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    mercredi 9 février 2011, 14:48

    HOMMAGE à Christiane MACE

    L'hommage à notre camarade Christiane MACE, par Jocelyne RIOU, chevalier de la

    légion d'honneur.

    Le 24/01/2011

    Christiane,

    Il y a quelques mois, nous nous étions retrouvés entre amis autour de toi pour fêter tes

    quatre-vingt dixième anniversaires. Comme toujours dans ces cas -là et comme à notre

    habitude nous avions évoqué nos souvenirs, mais surtout nous avions beaucoup ri,

    beaucoup chanté tant ta jeunesse d’esprit faisait plaisir à voir. C’est tout naturellement

    que nous avions souhaité nous retrouver en 2020 pour fêter ton centenaire. La vie ou

    plutôt la mort en a décidé autrement... Il y a quelques jours tu t’es éteinte dans ton

    sommeil nous laissant avec notre chagrin mais pas avec un sentiment de solitude tant

    les valeurs que tu nous as transmises cheminent et chemineront en nous toute notre

    vie.

    C’est vrai, nous devrons nous habituer à ne plus voir ta frêle silhouette dans les rues de

    Bagnolet. Mais ce qui reste et restera en nous c’est la grande dame, la femme

    d’exception que tu étais. Tu as marqué l’histoire de cette ville comme tu as marqué les

    générations d’enfants, de jeunes qui ont trouvé auprès de toi écoute et conseils. De ton

    passé d’institutrice tu avais gardé un attachement viscéral aux enfants et aux valeurs à

    leur transmettre pour faire d’eux des hommes et des femmes au sens plein du terme :

    ouverts sur la vie, attentifs aux autres, rejetant l’exclusion, la misère, le racisme, les

    injustices et les guerres, en un mot faire d’eux de véritables citoyens.

    J’ai eu la chance, je dois même dire le privilège d’avoir croisé le chemin de Christiane

    alors que je n’étais qu’une enfant et d’avoir cheminé avec elle jusqu’à ces derniers

    jours. Sans elle, sans des femmes comme elle je ne serais probablement pas devenue

    ce que je suis aujourd’hui.

    2 souvenirs d’enfance qui témoignent de sa forte personnalité sont à tout jamais gravés

    dans ma mémoire ? Le premier à l’Ile d’Oléron concerne son passé de directrice de

    centre de vacances. Le second, à Bagnolet son activité de militante communiste, cet

    idéal qu’elle fit sien en 1943 dans les rangs de la résistance et auquel elle est restée

    fidèle jusqu’à son dernier souffle.

    J’avais 6 ans lorsqu’à la Vignerie je fis connaissance de Christiane. Ce qui

    m’impressionna d’emblée c’est le respect qu’elle imposait. Nous étions à l’époque 250

    colons comme ont disait alors, à prendre notre repas dans un très grand. Réfectoire Il

    suffisait à Christiane d’apparaître pour que le brouhaha ambiant cesse immédiatement.

    Nous étions il est vrai dans une autre époque, mais pour elle il est indéniable que

    l’autorité ne s’est jamais confondue avec l’autoritarisme. C’est avec elle, qu’avec

    d’autres j’ai appris à chanter. Elle dirigeait la chorale comme personne ! et bien sûr j’ai

    appris une chanson aujourd’hui « dite stalinienne » alors qu’elle met en valeur - à juste

    titre- l’engagement des élus communistes pour faire vivre le droit aux vacances pour

    tous les enfants et en particulier pour ceux à qui jusqu’ alors ce droit avait été refusé..

    « Les gosses de Bagnolet ne sont plus délaissés depuis qu’à la mairie de l’ordre a été

    mis, les élus ouvriers ont bien su apprécier ce qu’’ ‘il manquait aux enfants pour qu’ils

    soient tous contents : de l’air de la gaîté, tant qu’on veut à manger… »…mais si pour

    Christiane ces objectifs étaient respectables et respectés (n’étions nous pas pesé à

    notre arrivée et à notre départ) ils ne suffisaient pas. Pour elle, Il fallait faire acquérir

    bien d’autres choses aux petits d’hommes : la connaissance, la découverte non

    seulement des milieux naturels mais aussi la diversité du travail des hommes ; et à l’ile

    d’Oléron la diversité ne manquait pas : la mer et les pêcheurs, les marais salants. Sans

    oublier les vignes où en 1954 les plus grands sont allés faire les vendanges pour

    cause…….de grève des cheminots qui nous offraient de ce fait quelques semaines

    supplémentaires de congés. Il faut dire qu’à l’époque le pont n’existait pas encore ! En

    un mot Christiane souhaitait que les enfants se cultivent sans cesse car elle partageait

    profondément cette pensée de Karl Marx que la culture est un moyen pour les hommes

    de s’approprier le monde pour être capable de le transformer.

    La première image de militante que je garde gravée dans ma mémoire d’enfant c’est la

    une du Journal l’Humanité que Christiane vendait à l’angle de la rue Victor Hugo et de

    la rue Jules Ferry. Cette une montrait la photo des époux Rosenberg s’embrassant et

    titrait : ILS LES ONT TUES ! Si je ne comprenais pas encore le sens de cette annonce

    j’en ressentais le drame et l’injustice.

    Les années qui suivirent m’apprirent à connaître les multiples facettes de l’engagement

    militant de Christiane. .

    A l’A.S.G.B comme vient de l’évoquer mon amie Zorah Tigrine-Laporte. Mais c’est

    aussi, après avoir rejoint les rangs de la résistance à l’âge de 20, ans qu’au lendemain

    de la libération de Paris Christiane participe avec d’autres résistants de son âge à la

    création de l’Union des Vaillants et Vaillantes, mouvement d’éducation populaire où elle

    y exercera d’importantes responsabilités pendant plusieurs décennies. ; C’est là que

    nos chemins vont à nouveau se croiser. Elle fut d’abord avec Huguette Heitzmann ma

    monitrice, puis elle contribua avec elle à ma formation pour devenir aide-monitrice,

    monitrice puis dirigeante locale, départementale et nationale du mouvement. Tous les

    week-ends, à l’Union des Vaillants et Vaillantes, pendant des années, des dizaines de

    milliers d’enfants en France, plus de 400 pour notre seule ville, se retrouvaient pour

    participer aux activités : fêtes, spectacles n’avons nous pas été jusqu’à mettre en scène

    un voyage imaginaire dans notre ville jumelée Sesto-Fiorentino, voyage qui deviendra

    réalité pour 50 enfants en juillet 1963. Ce sont aussi des rencontres sportives, des

    week-ends de camping, ou en auberge de jeunesse et surtout les belles initiatives de

    solidarité envers les enfants vietnamiens ou les enfants algériens alors que notre pays

    menait des guerres coloniales contre le leur. Quelle belle école de la vie qui a formé

    des générations de militants dont beaucoup issus de milieux modestes, voire très

    modestes, sont devenus des élus, des militants syndicaux ou des militants politiques

    qui se sont engagés, sous l’impulsion de femmes comme Christiane pour donner sens

    aux magnifiques vers de Paul Eluard « Nous prendrons de vitesse l’aube et le

    printemps et préparerons des jours à la mesure de nos rêves ». Beaucoup de nos

    rêves, de ses rêves restent à réaliser dans ce monde où les injustices progressent. Bien

    sûr, les nouvelles générations, à l’image de cette belle jeunesse tunisienne trouveront

    leurs propres chemins pour donner corps à leurs espérances. Mais en ces temps où le

    capitalisme financier met à mal tous les acquis sociaux des peuples on ne peut

    s’empêcher de penser qu’une telle école de la vie nous serait bien utile.

    Parallèlement à son travail aux Centre d’Enseignement Aux Méthodes d’Education

    Active – les C.E.M.E.A. dont elle fut une brillante dirigeante et formatrice, Christiane

    assura à Bagnolet, sous les mandats de Paul Coudert puis de Jacqueline Chonavel la

    direction de centres de vacances et du patronage qui deviendra le centre de loisirs. Elle

    fut une animatrice enthousiaste avec ses vieux complices Antoine et Mauricette Bréda,

    de ce que l’on ne nommait pas à l’époque démocratie participative et qui pourtant en

    avait toute la saveur. Je veux parler de la commission municipale de l’enfance ou de

    l’oeuvre des Colonie de Vacances scolaires qui en regroupant des élus, des animateurs,

    des parents, des représentants d’associations, le docteur Elsa Rustin contribuaient à

    définir les politiques municipales à mettre en oeuvre pour les enfants de la ville.

    Pendant de très nombreuses années, Christiane collabora à la commission nationale de

    l’enfance auprès du comité central du Parti Communiste Français comme à la rédaction

    de la revue « l’Ecole et La Nation ».

    De son adolescence et la victoire du Front Populaire Christiane gardera la conviction

    que lorsqu’un peuple se lève pour faire valoir ses droits et construire une société de

    progrès et de solidarité, il est capable de transformer le monde. Jusqu’au bout, sa

    capacité d’indignation et son enthousiasme à toute épreuve sont demeurés intacts. Elle

    fut de tous les combats émancipateurs qu’ils soient nationaux, internationaux ou locaux.

    Contre l’occupation nazie, contre les guerres coloniales, pour les droits de l’homme

    partout où ils sont bafoués dans le monde, pour de nouveaux acquis sociaux et pour

    l’égalité homme femme, pour le droit à l’avortement et à la contraception, pour la

    défense de l’école publique, pour le droit, aujourd’hui remis en cause, le droit au

    logement pour tous – elle qui comme des milliers de Bagnoletais dû vivre avec sa

    famille jusqu’au début des années 70 dans un tout petit 2 pièces rue Jules Ferry. Aux

    côtés de ses amis résistants elle engagea auprès des jeunes générations cet

    indispensable devoir de mémoire, non par une quelconque nostalgie mais par la

    conviction qu’un peuple qui n’a pas de mémoire est condamné à revivre les erreurs du

    passé.

    Lorsque l’A.SG.B décida d’organiser avec les associations d’anciens combattants et de

    résistants « les foulées du 8 mai » pour promouvoir la défense et les valeurs de la Paix.

    Christiane accepta de participer à cette action qui donnait l’occasion aux enfants de

    CM2 de nos écoles non seulement de courir pour la Paix mais surtout de rencontrer et

    dialoguer avec des acteurs de ce moment douloureux mais oh combien glorieux de

    l’histoire de notre pays. La belle initiative prise par l’A. S.G.B. de réaliser en 2004 un

    film – mis aujourd’hui à la disposition de toutes les écoles de France par le C.N.D.P- est

    un formidable travail de mémoire. Nous y retrouvons Christiane modeste comme à son

    habitude elle raconte son expérience. A un enfant qui lui pose la question ; « Mais,

    Madame vous n’aviez pas peur, » elle répond très simplement « Bien sur que j’avais

    peur, mais je l’ai fait ». De façon très pédagogue, elle transcrivait pour les enfants de

    façon claire et compréhensible les paroles de Stendhal : « Les peuples n’ont jamais que

    le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur ».

    En octobre 1998, sur proposition de Marie George Buffet alors Ministre de la Jeunesse

    et des sports, la Nation reconnaissait enfin les services éminents rendus par Christiane

    en la faisant chevalier dans l’ordre national du mérite. Il était temps. Ce n’était que

    justice.

    Mais ce qui fut incontestablement le grand bonheur de sa vie ce sont ses enfants,

    Gérard, son épouse Patricia et Dominique, ses petits - enfants Julie, Romain,

    Géraldine, Maxime, ses arrières petits-enfants Olivia et Charly qui illuminaient sa vie, et

    à qui elle va aujourd’hui cruellement manquer. Je veux leur dire combien nous

    partageons leur peine et les assurer de l’affection de toutes celles et de tous ceux qui

    ont eu le bonheur et la chance de côtoyer une femme comme elle. Sa capacité

    d’indignation est aussi la vôtre. Je sais que vous en faites et en ferez bon usage.

    Au moment de lui dire adieu, je suis tentée de lui laisser la parole en empruntant à

    Pablo Neruda le titre d’un de ses livres qu’elle aurait pu faire sien tant sa vie fut riche :

    « j’avoue que j’ai vécu ». Oui Christiane tu as eu une belle vie qui fait notre admiration.

    Sois sure que nous ne t’oublierons pas car comme l’a si bien dit Victor Hugo « Seuls

    meurent ceux dont ne parlent pas. »

    _ --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    dimanche 6 février 2011, 10:34

    La section Bagnolet-Les Lilas de la Ligue des Droits

    de l’Homme

    TOUS FICHÉS ! SOCIÉTÉ NUMÉRIQUE, VERS UNE SURVEILLANCE

    GÉNÉRALISÉE

    VENEZ EN DÉBATTRE AVEC NOUS.

    À partir de la projection du film « Total contrôle », Jean-Claude Vitran, responsable du

    groupe national TIC (Technologies de l’information et de la communication) et Libertés

    de la LDH animera le débat.

    LUNDI 7 FÉVRIER À 20:00 !AU CIN’HOCHE,

    PRÈS DE LA MAIRIE,

    6, RUE HOCHE – 93170 -

    BAGNOLET

    MÉTRO GALLIENI

    Fichiers de police, Facebook, Twitter, bases de données commerciales !... puces RFID,

    passeports biométriques, GSM/GPS.., nos données personnelles sont partout. Les

    technologies numériques nous facilitent la vie de tous les jours, mais sans que nous n’y

    prenions garde, elles nous conduisent à livrer de plus en plus nos données

    personnelles et à nous mettre sous surveillance.

    POUR CONTACTER LA LDH BAGNOLET LES LILAS

    "BAGNOLET-LESLILAS@LDH-FRANCE.ORG"

    _ ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    mercredi 19 janvier 2011, 18:05

    RASSEMBLEMENT MARDI 25 JANVIER 2011 A

    15HA PROXIMITE DE MATIGNON A L’ANGLE

    INVALIDES RUE DE VARENNE

    En annexe Le tract en PDF

    Des ressources nouvelles pour les services publics locaux !

    Les services publics mis en oeuvre par les collectivités locales jouent un rôle

    fondamental pour répondre aux besoins des habitants. Chacun et chacune les utilise au

    quotidien dans tous les domaines : crêches, transports publics, centres médicaux,

    établissements scolaires, logements sociaux, infrastrucures sportives et culturelles…

    Ces services dynamisent l’économie, soutiennent la croissance et constituent un

    rempart à la crise sociale actuelle. Ils participent souvent à la solidarité nationale à la

    place de l’Etat.

    Ces services essentiels sont aujourd’hui dans le collimateur du gouvernement qui veut

    les privatiser pour mieux répondre à la crise du capitalisme. On mesure l’ampleur du

    pactole quand on sait que les collectivités locales assurent 73% de l’investissement

    public. Pour pousser les élus locaux à réduire les prestations fournies et à les confier au

    secteur privé, le gouvernement entreprend d’asphyxier financièrement les collectivités

    en les privant de la fiscalité sur les entreprises, en gelant pour trois ans les dotations de

    l’Etat tout en réduisant l’emploi public.

    Du fait de ces contraintes financières, les collectivités se retrouvent alors devant une

    équation insoluble. Soit elles réduisent les services publics et font à leur corps

    défendant le jeu du gouvernement. Soit, privées de la taxe professionnelle que le

    gouvernement a supprimée, elles augmentent les impôts sur les ménages alors que ces

    derniers subissent déjà durement les dégâts sociaux conséquences de la crise. Les

    élus locaux se retrouvent alors en difficulté pour boucler leur budget sauf à remettre en

    cause les engagements sur lesquels ils ont été mandatés.

    Pourtant une telle cure d’austérité ne s’impose en rien puisque les moyens financiers

    existent pour assurer des services publics de qualité pour tous. Mais il faudrait pour

    cela réorienter la finance vers la satisfaction des besoins plutôt que vers la spéculation.

    Plutôt que de dilapider les 400 milliards d’euros que le gouvernement a réussi à trouver

    pour les banques en pure perte, des moyens financiers nouveaux pourraient servir à

    des dépenses utiles qui amélioreraient concrètement la vie des gens. Pour cela, les

    élus communistes et républicains proposent de taxer les entreprises selon leurs

    bénéfices, en modulant l’impôt en fonction de l’emploi et de l’investissement. Un tel

    impôt économique devrait sceller le lien entre l’entreprise et le territoire d’accueil, sans

    pénaliser comme aujourd’hui les territoires industriels. Il ferait contribuer les actifs

    financiers des entreprises. La taxe d’habitation et la taxe foncière tiendraient également

    compte des revenus des ménages.

    Une autre réforme est donc indispensable pour financer la réponse aux besoins de

    tous, corriger les inégalités sociales et territoriales et favoriser une croissance

    économique efficace et soutenable. Mais sans attendre, nous demandons que le

    gouvernement revienne à l’occasion d’un collectif budgétaire sur sa décision de geler

    les dotations et permette des dotations exceptionnelles à nos collectivités en difficulté.

    Les élus communistes et républicains appellent la population à se mobiliser pour ne rien céder dans ce combat en faveur de ressources nouvelles. Ils appellent à une remise à plat des financements qui permettrait plus de justice dans les impôts et plus de moyens pour fournir les services publics indispensables à la garantie des droits humains les plus essentiels. Pour exiger haut et fort de telles mesures, ils appellent les associations, les syndicats de territoriaux et la population dans son ensemble à un rassemblement à l’occasion duquel ils exigent d’être reçus à Matignon pour ouvrir une discussion.

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    dimanche 16 janvier 2011, 21:40

    Christiane Macé et Jackie Lurthon nous ont quittés.

    Avec elles disparaissent des femmes d’exception qui toute leur vie ont inlassablement

    lutté pour la justice sociale, la liberté, les droits de l’Homme et la Paix.

    A l’évocation de Christiane Macé beaucoup de Bagnoletaises et de

    Bagnoletais vont se sentir « orphelins » tant elle a oeuvré à faire découvrir aux enfants

    de la ville les vrais valeurs de la vie. Fidèle aux engagements et aux risques qu’elle prit

    dans la Résistance, Christiane n’aura de cesse de transmettre aux jeunes générations

    l’universalité des droits de l’Homme. Son expérience d’ancienne institutrice l’avait tout

    naturellement conduite aux mouvements d’éducations populaires pour les enfants et les

    jeunes : dirigeante de l’A.S.G.B, directrice des centres de vacances de la « Vignerie » à

    l’Ile d’Oléron ou du « Château du Parc » à Yzeure, créatrice de l’Union des Vaillants et

    Vaillantes, responsable nationale des C.E.M.E.A(Centre d’entraînement aux Méthodes

    d’Education Active) et……ces dernières années, avec ses amis résistants, ce grand

    travail de mémoire avec les enfants de nos écoles. En un mot toute une vie à prendre

    soin des hommes en devenir... Militante du Parti Communiste Français depuis sa

    jeunesse, elle restera toujours fidèle à ses idéaux.

    Jackie Lurthon militante de la C.G.T, du

    mouvement de la Paix, de l’appel des Cent était – encore ces dernières semaines- de

    toutes les actions, de toutes les manifestations pour défendre les droits de l’homme

    partout où ils sont bafoués. La situation faite au peuple Palestinien lui était

    insupportable, jusqu’au bout elle aura lutté pour qu’il puisse vivre en Paix.

    Aujourd’hui, comme toutes celles et ceux qui les ont connues je suis triste .Mais nous

    sommes riches de ce qu’elles nous ont appris et des forces qu’elles nous donnent pour

    poursuivre leurs justes combats.